C'est grâce a ses recherches aux archives nations que Didier Mouchel, responsable de la photographie du Pôle images Haute-Normandie a trouvé Salesse et qu'il l'a exposé en 2008 à Rouen. Un photographe "fonctionnaire au MRU, est chargé d'illustrer des enquêtes sociologiques sur les taudis - qu'on appelle pudiquement "habitat dégradé" - à Rouen et au Petit-Quevilly (Seine-Maritime), au Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne (Loire), et à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)".
on le compare un peu à Walker Evans, Dorothea Lange et à la période de la FDA lors de la grande dépression : "Henri Salesse inclut dès qu'il le peut les habitants, qui posent avec simplicité devant les murs suintant d'humidité. La table n'est pas débarrassée, les enfants sourient, jouent avec les boîtes deflashs que le photographe leur a confiées. Une main ou un pied s'invitent parfois dans le cadre, qui fourmille de détails - le linge qui sèche, la poupée dans son landau, les ustensiles de cuisine... Le photographe signe aussi de belles images des baraquements où vivent les travailleurs immigrésd'Afrique du Nord, un sujet peu traité par les photographes humanistes de l'époque. "
C'est vrai que ces photographies sont saisissantes et criantes de vérité et encore je n'ai pu en apercevoir encore que quelques unes.
que j'ai vu voir de ci delà sont assez saisissantes
Lisez également l'article sur Henri Salesse sur Vite Vu, il date un peu mais reste d'autant plus d'actualité et bien entendu, si vous avez l'occasion, rendez-vous à Cherbourg pour en savoir un peu plus et voir en direct ces photographies au Point du jour, Centre d'Art Editeur. l'exposition est en place jusqu'au 14 février 2010....
Il peut également être sympa de voir :
Photographie humaniste : Henri Salesse photos de... par developpement-durable
et
Henri Salesse : histoire d'une découverte... par developpement-durable