Stranger than paradise de Jim Jarmusch / by herwannperrin

Bon voilà que je me remet un peu au classique avec Jim Jarmusch.


Donc eh bien après avoir été un peu déçu par Coffee and Cigarettes sauf quelques scènes splendides comme celle de Benigni au tout début ou encore la rencontre entre Iggy pop et Tom Waits, assez légendaire qui m'a d'ailleurs rappelé au bon souvenir d'une scène similaire que j'avais loupé dans j'ai toujours rêvé d'être un gangster où la rencontre entre Alain Bashung et Christophe reste un petit morceau d'anthologie.

Voilà qu'avec Stranger than paradise je sui resté également un peu beaucoup sur ma faim. En fait, il faut nuancer le propos. Si je trouve que le scénario est pratiquement inexistant et sans grand intérêt. En effet, on suit les pérégrinations de la jeune Eva qui quitte la Hongrie et retrouve pour quelques jours son cousin Willie installé depuis quelques années maintenant aux États-Unis. Elle part rejoindre sa tante à Cleveland avant de partir dans un voyage initiatique en Floride où la lumière est belle... Très peu d'intérêt qu'on se le dise, voire même un peu chiant mais cela montre bien l'ennui au quotidien et la vie faite de petits riens...


Par contre, il faut lui reconnaître une indéniable patte photographique, la plupart des plans sont sublimes, le noir et blanc rend l'atmosphère on ne peut plus intime et puis ces plans fixes sont d'une beauté sculpturale... Voilà, alors c'est assez contemplatif mais beau... photographiquement parlant s'entend. je ne m'avoue pas vaincu pour autant et je vais essayer de continuer dans la découverte de quelques autres films... la suite au prochain numéro....