Serpico de Sidney Lumet (8/10) / by herwannperrin

Serpico, où l'histoire de ce flic, de cet intouchable, de cet homme qui souhaiterait, aimerait pouvoir accomplir son travail de policier en toute quiétude, il accepte les risques, les collègues le crime mais ne veut pas toucher d'argent.

Toute la police de New York semble minée, gangrené par ces flics ripoux, ces flics qui tournent le système à leur avantage et protège les malfrats un peu à la manière de la mafia en les faisant payer une protection, un blanc seing pour leur activité.

Basé sur une histoire vraie, Serpico alias Al Pacino jeune (on est en 1973), à la tignasse hirsute, à la moustache des années 70 essaye de survivre dans ce monde impitoyable ou il n'est manifestement pas à sa place, décrié par ses collègues en retrait car ne voulant pas participer à ses activités illégale et immorales, il essaye de dénoncer cet état de pourriture à sa hiérarchie, au préfet puis la politique s'en mêle, tout s'arrête, pour un temps jusqu'à ce que la presse s'en même, la vie de Serpico ne tient plus qu'à un fil, notamment après son témoignage devant la commission Knapp

Un beau film qui redonne à peser à ces pionniers qui ont su prendre sur eux pour dénoncer la corruption à son époque, la violence à d'autres ; un regard en profondeur sur la police de l'époque, peut être faudrait-il reconsidérer des films récent comme Brooklyn finest par exemple pour sentir que notre époque n'est pas exempte de ces maux et qu'il y a probablement beaucoup à faire, certes Brooklyn finest est une fiction et ne s'appuie pas, a priori, sur une histoire vraie, il n'empêche elle semble faire remonter certaines pratiques, situation