Paris photo au carrousel du Louvre / by herwannperrin

Un superbe salon où la photographie était à l'honneur et représentée de manière assez diversifiée.

 

Lunettes rouges y était et vous trouverez quelques beaux articles ici et . Pour ma part, je me contenterai de choisir quelques photographes que j'ai plus particulièrement apprécié lors de ce périple, il va s'en dire que ce n'est en aucune manière et que cela ne remet évidemment pas en cause le talent des centaines d'autres photographes représentés lors de cette manifestation que je vous recommande particulièrement (enfin l'année prochaine of course)?

 

Donc quelques noms qui parmi tant d'autres ont réussi plus particulièrement à capter mon attention :

François deladerrière

Julie Blackmon

Domingo Millela

Massimo Vitali

Mitch Epstein

Pieter Hugo

Jorma Puraren

Bleda y rosa

Stéfanie Schneider

Miwako Iga

Jodi Bieber

Matt Wilson

Bruce Brighton

 

Voilà, une petite liste que l'on pourra découvrir tranquillement au fil du temps car ils sont quand même particulièrement talentueux.

 

Donc rendez-vous avec le premier de ceux-ci : François deladerrière qui m'a plu avec sa série l'illusion du tranquille.


On trouve ce texte d'Emilie Flory, Directrice artistique de image/imatge sur son site internet : « Voir l'Ouest, le Grand-Ouest, le Far West d'un même oeil ; je n'y avais jamais pensé. Mais force est de constater que cet exercice m'amuse, je m'y vois. Des rêves de Michigan, de Colorado ou de Sud-Ouest, les parallèles ne sont pas si distantes. Et je pose sur nos territoires, nos paysages un regard plein de tendresse, je comprends un peu ce que parfois je trouve dur, je peste moins, je souris plutôt :Brautigan, Capote, Faulkner, Whitman auraient pu être inspirés ici, c'est drôle.

Un arbre centenaire seul dans un jardin en friche, des carcasses de camionnettes rouillées et abandonnées, des paillettes sur les voitures aussi, la préférence de vivre « entre les siens », l'attachement fort à ce terroir, les plaines qui racontent l'infini, les corbeaux et leurs cris cinématographiques, les habitants en amour et en haine avec la nature, tout cela peuple ces terres.
Ici, le ciel gris cotonneux « pèse comme un couvercle », et les rayons du soleil de l'été indien frisent la nuque des chevreuils. Les images deGéraldine Lay et de François Deladerrière révèlent l'insoupçonné et nous convient à le découvrir.
»




Voilà, il faut rentrer dans le jeu des images et du texte, peut être trop, peut être, on verra par la suite... Sinon, comme il l'indique avecNabokov dans un extrait de la transparence des choses " Je m'explique : un mince vernis de réalité immédiate recouvre la matière, naturelle ou fabriquée, et quiconque désire demeurer dans le présent, avec le présent, sur le présent, doit prendre garde de n'en pas briser la tension superficielle.
Autrement, le faiseur de miracles inexpérimenté cesse de marcher sur les eaux pour descendre debout parmi les poissons ébahis.[...]
", cette transparence peut devenir tellement réelle qu'il faudra en tirer les conséquences... En attendant essayer d'appréhender ce monde nouveau...