12 dans la série Capricorne d'Andreas / by herwannperrin


Andreas, un auteur non pas prolifique mais qui invente de nouveaux modes de communication. Ici, la couverture est presque immaculée, le blanc est là qui recouvre de son aura ce 12ème opus de la série Capricorne.

Capriconre s'est restructuré et se retrouve non pas dans le monde blanc de la caverne aux souvenirs mais dans le monde blanc de l'arctique et  en partance pour on ne sait quoi, on ne sait où. Ici, des planches couvertes de couleurs avec quelques images ahurissantes, je pense notamment à la vision du village intégré dans le paysage immaculé. Donc des rencontres avec des autochtones, peut êtreconnait-il leur langue mais l'épopée se fera sans paroles, un album entièrement non sonorisé avec toujours la secte du poisson qui est la dans l'ombre à guetter, à vouloir récupérer cette forme étrange tombée du ciel....

Cela peut décontenancer au premier abord mais au final, on s'y retrouve bien, le récit et l'agencement des cases sont là pour nous guider dans ce nouveau monde. Bon c'est quand même vrai que l'on aimerait savoir quand se termine cette histoire de capricorne qui a commencé il y a maintenant belle lurette et qui semblet-il devrait comprendre au bas mot une vingtaine de volumes. Parfois, on peut se demander s'il y a une fin prévisible, prévue et non pas une course vers l'expérimentation.

Je préfère de loin les petites séries, telles que les 3 volumes de Cromwell Stone, les histoires unique telles que Coutoo tellement emblématique, la caverne du souvenir avec le combat déjà engagé entre le bien et le mal, Cyrrus-Mil tout à fait étonnant ou encore un bel album intitulé le triangle rouge format à l'italienne et hommage à l'architecte Frank Lloyd Wright  pour les plus connus. Il ne me manque qu'ARQ que je n'ai pas encore mais sinon quand même, c'est Rork qui restera et sûrement encore pour longtemps ma série fétiche à la fois pour le personnage en lui même, vieux rêve d'enfants, les histoires, la complexité et la beauté des planches, si vous ne connaissez pas commencez par là c'est tout simplement grandiose.

Univers hauts en couleurs ou l'ami Lovecraft fais souvent son apparition et revient en trame...