Meat de Dimitri Tsykalov à la Maison européenne de la photographie / by herwannperrin


A la maison européenne, ce sont les photographies de Dimitri Tsykalov qui sont les plus impressionnantes. Avec Meat, il arrive à nous interpeller sur la vie et al mort. Ces corps, choisis avec minutie sont revêtues de viande (morte) mimant en cela des scènes de guerre (fusils, mitraillettes), de torture, ou d'exécution, d'attaques au gaz, de terroristes ou de kidnappeur, de femmes aux turbans et plus encore. 

Le choc de la rencontre de ces images, des ces masques ou de ces tenues dégoulinantes, de cette projection dans un monde décalé. Il y a comme une espèce de métaphore de situations de décomposition extrêmes de nous mêmes, de la réalité qui nous échappe avec ces armes, ce pistolet qui se désagrège sous la pression de la main, ces chairs qui entoure l'homme condamné, une sorte de vision de qui existe et de ce qui nous réduit à néant.

 

Une réalisation d'une force implacable qui se joue ici

Une belle critique d'ensemble de l'oeuvre de Dimitri Tsykalov par Isabelle Rabineau

Sinon, j'ai été un peu déçu par les autres expositions présentées qui ne m'ont guère marqué à vrai dire que cela soit Photo-graphiK de Roman Cieslewicz, dont je ne saurai vous dire grand chose, à cheval enbtre un pseudo surréalisme et je en sais quoi, ou encore le Roman-photo de Jacques Monory pour lequel je n'ai aucune attirance et d'autant moins pour ces toiles. Avec urbanEurope de marco Zanta, encore moins, j'aime l'architecture et les nouvelles formes mais je trouve que la mise en valeur n'était pas au rendez-vous, des constructions, des batîments piochés en europe au sens large sans réel unité et sansd réel pouvoir subjuguant, je dois dire que je suis resté plus que sur ma faim....


Dans Obsessions by Stiletto, il y a quelques très belles photographies surtout celles sur les chaussures dans la première salle et puis celle prise par David Lynch qui est tout bonnement extraordinaire. 

 

 

Pour le reste je n'ai rien vu qui me subjugue à dire vrai mais lisez la critique de Lunettes rouges, lui a vu d'autres choses...


Quelques jolies photographies avec Photographe de Jean-Louis Dumas mais là encore rien d'exceptionnel il faudra descendre au sous sol pour voir les belles photographies projetées de Julia Milner sur les galaxies des confins pour retrouver un peu de cette beauté inexpliquée et inexplicable qui existent à 50 voire 500 millions d'années lumières d'ici, d'étonnantes variations de lumières, de poussières, de gaz et autres amas de constellation aux confins de notre vision...
 
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