L'esclavagisme vu par Steve McQueen avec 12 Years a Slave, ou le récit, tiré de la vraie histoire de Solomon Northup, de son kidnapping et des 12 années d'esclavage qu'il a subit dans les états du sud des États-Unis du fait qu'il était noir, tout simplement...Suite à son enlèvement, il ne renonce pas mais les coups de fouets, l'arbitraire, la violence, la petitesse des gens et parfois la grandeurs un homme embourbé dans son époque font qu'il ne peut pas s'enfuir alors qu'il est un homme libre.L'enfermement, l'absence de famille, de lecture car les noirs n'étaient pas sensé savoir écrire ou lire, exilé au milieu de ces plantations avec des maîtres souvent à moitié fou. La survie est difficile et il n'y a pas d'entre aide possible. La fin est souvent proche, elle ne se joue qu'a un filL'enfer blanc entre ambiance ku klux klan, lynchage, ... Et fin de vieIl devra attendre dans cet enfer près de 12 ans avant qu'une lettre puisse parvenir à sa famille et qu'il soit enfin libéré sans que ces ravisseurs soient au final très inquiètés.Un film qui finalement me laisse un peu sur ma fin. Effectivement, la violence est la, toujours prégnante et l'horreur se propage mais il manque quand même l'aspect psychologique, le délabrement physique et mental des ces hommes, femmes pour lesquels il n'y a pas d'issue, pas d'autres échappatoires que celle de subir leur maître. Une horreur sans nom qui ne nous explique pas non plus l'esclavagisme aux États-Unis.