Bon bon, je succombe à la vague buz buz mais il faut dire qu'il est bien sympa ce premier album des petits new yorkais, cela donne la pêche et cela sonne bien. Il n'y a pas à dire...
Allez hop on passe rapidement sur l'espace My space de Vampire weekend avec A punk, Mansard Roof, Oxford Comma et Cape Cod Kwassa Kwassa pour se faire une idée plus précise de ce qu'ils proposent.
Et Bruno Lesprit du journal Le Monde de parler de révélations... "Vampire Weekend a littéralement inventé un son, qualifié par les intéressés d'"Upper West Side Soweto", et qu'il serait injuste de réduire à une déclinaison de Graceland, l'album de Paul Simon. Comme leur illustre concitoyen, les quatre garçons, loin de l'escroquerie ethno-world, orchestrent la rencontre de mondes qui s'ignoraient. Ici, la guitare de King Sunny Adé, maître de la juju music nigériane, les arrangements de pop baroque du groupe Left Banke (via un clavecin) et l'énergie propre à la scène punk-rock new-yorkaise. La référence locale la plus évidente étant les Talking Heads."
Un album de bonne facture, intelligent et bien monté mais d'un autre côté je ne crois pas non plus que cela restera un album de légende même si l'on passe un très bon moment en leur compagnie, c'est bien ficelé, peut être parfois même trop... on ne va pas se plaindre non plus... cela reste quand même assezsoft c'est un peu le seul hic si l'on peut dire, pas assez virulent, pas assez rock... mais bon le mélange guitare, flûte, tam tam and co donne une autre vision... d'autre sensations
Que la nuit soit longue et pleine de sang et que rode autour de nous les vampires jusqu'à plus soif, qu'ils boivent jusqu'à l'aube nos corps et nous abreuve en retour de leur son, de leur âme mise à nue...