Un de ces fameux blockbusters de l'été où la virtuosité est au rendez-vous. Je dois dire que c'est assez bluffant et que l'on se laisse complètement prendre au jeu. Une construction architecturale tout à fait réussie pour un thriller mêlant technologie mais finalement pas tant que ça, plus une connaissance approfondie du cerveau et de ces mécanismes.
Sorte de jeu de piste grandeur nature, tout l'intérêt réside pour ces quelques hommes spécialisés dans l'espionnage à rentrer dans les rêves de chacun pour en extraire des informations confidentielles, de première main ; plus difficile est l' « inception », l'ensemencement d'une idée dans le cerveau d'un tiers, il faut pour que celle-ci prenne opérer à plusieurs niveaux, plusieurs strates du subconscient.
Il y a probablement des incohérences a posteriori mais en tout cas quand vous êtes plongés dans les enchevêtrements vous vous laissez tout simplement porter et vous admirez les plans, cadrages et autres subtilités. Une scène qui rappelle un vieux James Bond de légende avec Roger Moore, de l'action et un peu de réflexion pour construire ces labyrinthes de l'esprit, c'est paradoxes dans lequel il faut perdre le subconscient qui se rend compte rapidement que la réalité n'est pas celle là.
Plongez donc dans cet univers avec un Leonardo di caprio d'une froideur extrême, empêtré qu'il est dans sa propre histoire, il faudra qu'il se confronte a ses propres démons pour pouvoir redevenir lui-même?