Dmitri Baltermants - Gianni Berengo Gardin - Andy Warhol / by herwannperrin

Dmitri Baltermants

 

Photographe de guerre entre autres qui a réchappé de justesse aux camps disciplinaires, il deviendra « l'œil de la Nation » et suivra les secrétaires…

 

Il faut absolument lire l'article du Monde du 4 mars dernier de Claire Guillot intitulé « Dmitri Baltermants, l'œil aiguisé de la nation soviétique » car si on ne connaît pas le bonhomme on passe à côté de beaucoup et du plus important… « Du coup, l'absence d'indications ou de légendes détaillées rend impossible de distinguer entre les images qui ont été ou non approuvées par le régime, d'apprécier l'évolution du style du photographe en fonction des époques et des contraintes. Telle photo connue de Staline sur son lit de mort, presque enfoui sous les fleurs, peut nous sembler pleine de respect pour le dirigeant. Elle n'était en fait pas assez orthodoxe pour Ogonyok. Pour illustrer l'événement, Baltermants lui a préféré une autre image, l'annonce de la mort de Staline : une mise en scène fabriquée à partir de trois négatifs où l'on voit des ouvriers écoutant religieusement un poste de radio. »

 

De plus sa vision est assez juste sur l'ensemble de l'expo qui m'a semblé inégale à vrai dire la première salle est pleine de ces photos mythes intéressantes tant historiquement que pour se replonger dans l'ambiance de l'époque ; dans les souffrances de la guerre (la photo intitulée Douleur) irréelle et subjuguante à la fois

 

Dans la seconde partie de l'exposition, on retiendra la construction de la ligne de chemin de fer…mais il est difficile d'évoluer au sein de l'ensemble

 

 

 

Gianni Berengo Gardin

 

C'est sûrement ma préférée au sein des trois expos présentée à la MEP en ce moment, le Noir & Blanc est là, prédominant jusqu'à l'extase, qui nous fait voyager toujours aux alentours de la vie.

 

Etonnante déclaration qui fais que tous les paysages de la dernière salle ne sont là qu'avec une représentation humaine, une présence humaine seul élément déterminant sans lequel la photo n'aurait semble t-il pas été prise malgré la beauté intrinsèque des lieux, l'homme au cœur de l'image

Au cœur de l'Italie pour l'essentiel et de paris aussi, on suit un parcours qui s'étend des années 50 à presque nos jours où la maîtrise et la sobriété du Noir & Blanc rend hommage à ce grand et humble homme qui nous convie vers des rivages où il fait bon de se rendre.

 

 

Andy Warhol « Red Books »

 

Les portraits au Polaroid, ne sont pas des plus attrayant mais donne une assez amusante vision de quelques personnages vivant ou mort qui était déjà dans l'entourage du maître à l'époque, très belle photo de jack Nicholson par exemple, quelques unes d'un Mike Jagger encore épargné, …. Un essai de portrait de Warhol par Neke Carson qui vaut le coup d'œil pour la méthode utilisé, il tient son pinceau étrangement, cela a l'air de lui réussir…

 

Sinon, le petit gosse enfoui dans le sable en bonhomme de sable m'a bien fais sourire…

 

  

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