Carme Albaiges à la Galerie GNG

Une belle découverte que la peinture de Carme Albaiges et une envie de repartager quelques découvertes avec vous.

La photographe, peintre et sculpteuse est représentée par la Galerie GNG qui nous permet régulièrement de découvrir de nouveaux talents.

Il n’y a qu’à regarder les portraits peints pour comprendre que c’est bien le cas avec Carme Albaiges

Dans les extraits du site de la Galerie GNG sur l’artiste et son travail qui résume ma foi assez bien ce qui peut être ressenti à la vue de ces toiles

“Je cherche à refléter les ressentis, les passions, les inquiétudes, le doute, le manque de congruence… Mes toiles veulent exprimer l’incompréhension devant un univers étrange, gigantesque, dans lequel l’individu est immergé et qui ne lui est pas toujours compréhensible. Pour moi, le monde est absurde, j'essaie de donner forme à cette sensation dans mon travail.”

(…)

Dans ce dossier qui explore la question de la relation à l’autre, ses toiles aux couleurs vives, tranchantes, montrent des personnages sans visage, au regard brouillé, dans des situations ou interactions très quotidiennes. Leurs attitudes révèlent leurs sentiments, leur inconfort, leur quête, leur activité aussi:

« Je veux traduire l’essence de l’expression, qu’elle passe par le corps, le regard ou le mouvement. »

Ces personnages expriment la tension dramatique de la vie mais aussi son côté burlesque, empli d’agitation fébrile. Comment rencontrer l’autre dans un univers codifié, dont chacun est comme prisonnier ?

Passage photo est au Parc Montsouris !!!

Un évènement se prépare comme chaque année mais cette année est un peu spéciale.En effet, le dimanche 26 juin à 14 heures a lieu au Parc Montsouris le vernissage du collectif Passage Photo dont je fais maintenant parti.Passage photo (http://www.passagephoto.org), un collectif de 13 photographes va exposer pendant près de deux mois une quarantaine de photographies sur les grilles du Parc Montsouris.Pour la petite histoire, et c’est important, la plupart des membres de passage photo sont basés à Vitry sur seine, capitale européenne du street art, ville dans laquelle le concept de street art urbain a été étendu à la photographie dans la mesure où les photographies exposées demain à Paris trôneront ensuite dans différents quartiers de la ville aux grilles des heureux habitants ayant gracieusement offerts leur participation au projet.L’idée est de promouvoir par ce biais la culture urbaine de la photographie tout en permettant de découvrir un ou plusieurs thèmes chers aux différents membres du collectif.Les collectif regroupe les photographes suivants : Michel Aguilera, Serge Bacheré, Emmanuelle Bensimhon, Vincent Bousserez, Sandie Carol Dougnac, Eric Chatron, Georges Grosz, Céline Huard, Mikaël Lafontan, Eric Lafargue, Alexandre Lardeur, Claire Petit et Herwann Perrin.Donc, réservez la date du 26 juin à 14h pour assister à un vernissage pas comme les autres dans un cadre idyllique et profitez de l’élan et de la diversité des talents réunis.

Passage-Photo au parc Montsouris from Yohann Charrin on Vimeo. 

Philémon, à la galerie Martel

Philémon, c'est tout simplement une institution, une de ces bandes dessinée qui maintenant date mais qui a cette extravagance, cette nonchalance et cette poésie qui subjugue.En effet, Philémon ou les aventures d'un jeune homme sur les lettres de l'Atlantique, rien de moins avancé des personnages haut en couleur tél l'oncle Félicien, explorateur émérite, monsieur Barthélémy un rescapé et puis le Manu Manu, les deux lunes et j'en passe...Un univers onirique où il fait bon de se perdre et de redécouvrir à travers cette exposition en place jusqu'àu 16 janvier prochain.L'auteur n'est plus ici depuis 2013 mais l'exposition permet de le visualiser dans son atelier et l'écouter nous parler de cette belle création qu'est PhilémonGalerie Martel, 17 rue martel 75010 Pariswww.galeriemartel.com et http://www.galeriemartel.com/index.php/fred-philemon

Zuka, toujours plus à l'ouest à la galerie Françoise Livinec

​

Zuka, une artiste de 92 ans qui expose quelques pièces dont ses vaches qui sembleraient être les plus connues et courues.

De mon côté, c'est plutôt la toile les cowboys qui m'a interpellée et de laquelle je suis fan de par sa simplicité et sa beauté intrinsèqueI il s'en dégage une sérénité et une aura tout particulière et cela correspond bien selon moi à cet esprit américain des pionniers

En complément, je dirai à posteriori que les pièces inédites sur les amérindiens sont également très belle et raconte dans le détail également un pan de cette histoire américaine. Les chutes de ces collages ont le voit bien ont été choisies de manière spécifique avec un rendu qui donne une impression de mouvement qui est saisissante

C'est jusqu'au 11 octobre...

Rétrospective, 24 rue de Penthièvre Paris 8e, du mardi au samedi

http://zuka.fr/

La closerie de Falbala de Jean Dubuffet

Découverte non loin d'ici, de paris, de la closerie de Falbala à Perigny sur terres, petite bourgade bien connue... qui abrite la fondation DubuffetLa closerie est la première étape de cette visite qui permet à la fois de s'imprégner du lieu et de se perdre dans les méandres de ses courbes, de ses dédales pour arriver à se retrouver, à se ressourcer dans le coeur de la villa, dans le cabinet logologique où l'artiste venait lui aussi reprendre le fil de ses pensées.'L’ensemble du site vise à l’expérience suivante : à partir d’un dessin, pure création de l’esprit, expanser ce dessin dans l’espace en lui donnant trois dimensions et obtenir qu’au lieu de tenir le dessin devant les yeux tout en demeurant soi-même dans le monde quotidien, on puisse enfin quitter ce dernier, pénétrer dans le dessin, et donc habiter la création de l’esprit au lieu de la regarder prudemment au mur.'La réalisation monumentale faut partie du cycle de l'Hourloupe1610 m où le mystique côtoie l'étrange, l'espace d'un instant sentez-vous transporté. Laissez vous portez par les années 70, le couleurs de base sont au rendez-vous, rappelez vous des bics et de leurs couleurs rouge, bleu et noir, ils sont à l'origine de ce travail et puis le polyester et la résine évidemment... C'est classé Monuments historiques depuis 1998 On continue alors dans la fondation avec quelques belles oeuvres puis avec les personnages de Coucou Bazar avant de découvrir les méandres de la fondation et des oeuvres plus abstraites avec Théâtre de mémoires, non lieux,...La dernière salle qui nous est montré concerner les maquettes qui étaient à l'origine de l'oeuvre réelle, elles sont impressionnantes en grandeur 'miniatures' si l'on peut dire, il y a notamment celle du jardin d'email qui n'a pu voir le jour mais dont la maquette est très belle.En tout état de cause, une belle sortie pour découvrir une autre facette de Jean Dubuffet.Attention, il faut réserver pour pouvoir découvrir cet havre de paix, une visite par petit groupes d'1h30/2h qui vaut la peine qu'on se le dise.Adresse : Sente des Vaux, ruelle des Chevaux, 94520 Périgny-sur-YerresTéléphone : 01 47 34 12 63 la semaine, 01 45 98 88 16 le week end, la visite commence le dimanche à 14h30