Photographie

Gregory Crewdson, An eclipse of moths à la Galerie Templon by Herwann Perrin

Avis à la population…. en ces temps de confinement avérés même si cela n’est évidemment pas la même chose, j’aimerai saluer la mise en place de la nouvelle exposition de Gregory Crewdson à la Galerie Templon.

Pourquoi ?

Tout simplement car avant de dire quelques mots sur son travail c’est la mise en place d’une Viewing Room qui permet une déambulation numérique assez simple, pas encore parfaite mais qui s’en approche, pour découvrir les nouvelles oeuvres de l’artiste photographe.

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En complément, la vidéo associée permet d’avoir une interview de l’artiste mais surtout un zoom diablement intéressant sur les photographies présentées qui permet de rentrer plus avant encore dans ces oeuvres aux multiples dimensions.

Chaque photographie est on le sait avec Grégory Crewdson travaillée à l’extrême, scénarisée, mis en place selon une logique propre, un cadrage cinématographique avec tout ce qui va avec avec comme résultat à la fois un monde qui n’existe pas mais qui s’en approche, qui le touche de par la magie qui s’opère. Des situations improbables, telles que figées dans le temps où l’on retrouve souvent des personnages perdus, en quête de mouvements, de sens ou peut être lui donnons nous ce sens caché avec quelques leitmotiv comme la lumière, les lampadaires et biens d’autres encore comme il le dit dans son interview.

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En tout allez y et plongez dans cette ville qui existe mais qui n’existe pas telle qu’elle, dans ces images d’un instant

L’entrée de la viewing room : http://viewingroom.templon.com

L’ensemble des oeuvres c’est ici : http://viewingroom.templon.com/en/gregory-crewdson-1/1/artworks/

et puis la petite vidéo à ne pas manquer


Virus d'Antoine d'Agata by Herwann Perrin

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Voilà qu’Antoine d’Agata bien connu du milieu photographique exposait les photographies qu’il avait emmagasiné pendant la première période du confinement, plus précisément entre le 11 mars et le 11 mai 2020

L’exposition de 1.000 photographies sur les 13.000 réalisées par l’artiste avec une caméra thermique proposait une vision de la capitale confinée, à l’épreuve de l’épidémie de Covid-19

Dans cette série fantomatique, les rues s’abandonnent, se vident seuls certains humains survivent au beau milieu de cet espace urbain abandonné, vite ré-approprié par les animaux que la présence de l’homme écarte.

Seuls les gestes répétitifs des soignants restent, presque mécanique de l’impossible lutte pour la survie des autres, des humains, de nous. Une série assez saisissante dans une période compliquée pour tous

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La caméra thermique enregistre les seuls rayonnements infrarouges émis par les corps avec leurs variations de température. Un théâtre étrange qui s’affiche devant nos yeux ébahis et malheureusement, l’exposition a été annulé récemment car comme tout le monde sans doute l’épidémie n’est pas encore repartie, elle est là qui circule autour de nous et tue de manière aléatoire

Quelques éléments supplémentaires avant de vous donner un aperçu

“Une occasion de témoigner de ce moment où la création ne pouvait plus s’exprimer dans des théâtres fermés, mais par des formes inattendues. Bien loin de l’art lyrique, La vie nue témoigne de ce temps suspendu, de ces hôpitaux débordés et de ces villes désolées. »

La vie nue nous entraîne dans un voyage halluciné, depuis le décor incandescent de la ville confinée, où les rares rescapés errent sans raison, jusque dans l’hôpital, où les gestuelles des soignants et patients porteurs du virus deviennent rituels de vie et de mort. Antoine d’Agata transforme ces espaces opaques en un théâtre d’ombres vidé de tout semblant de réalité et oblitère la surface même des choses, l’épiderme des êtres et du monde, pour en révéler la dimension tragique.




Passage photo est au Parc Montsouris !!! by herwannperrin

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Un évènement se prépare comme chaque année mais cette année est un peu spéciale.En effet, le dimanche 26 juin à 14 heures a lieu au Parc Montsouris le vernissage du collectif Passage Photo dont je fais maintenant parti.Passage photo (http://www.passagephoto.org), un collectif de 13 photographes va exposer pendant près de deux mois une quarantaine de photographies sur les grilles du Parc Montsouris.Pour la petite histoire, et c’est important, la plupart des membres de passage photo sont basés à Vitry sur seine, capitale européenne du street art, ville dans laquelle le concept de street art urbain a été étendu à la photographie dans la mesure où les photographies exposées demain à Paris trôneront ensuite dans différents quartiers de la ville aux grilles des heureux habitants ayant gracieusement offerts leur participation au projet.L’idée est de promouvoir par ce biais la culture urbaine de la photographie tout en permettant de découvrir un ou plusieurs thèmes chers aux différents membres du collectif.Les collectif regroupe les photographes suivants : Michel Aguilera, Serge Bacheré, Emmanuelle Bensimhon, Vincent Bousserez, Sandie Carol Dougnac, Eric Chatron, Georges Grosz, Céline Huard, Mikaël Lafontan, Eric Lafargue, Alexandre Lardeur, Claire Petit et Herwann Perrin.Donc, réservez la date du 26 juin à 14h pour assister à un vernissage pas comme les autres dans un cadre idyllique et profitez de l’élan et de la diversité des talents réunis.

Passage-Photo au parc Montsouris from Yohann Charrin on Vimeo

German roamers photography by herwannperrin

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Capture d’écran 2015-12-22 à 22.36.28

Capture d’écran 2015-12-22 à 22.36.28

Je vous invite vivement à suivre sur Instagram https://www.instagram.com/germanroamers/?hl=fr et sur Facebook https://www.facebook.com/germanroamers?_rdr ces explorateurs d'aujourd'hui qui vous feront découvrir les merveilles qui nous entourent.Le voyage est au rendez-vous et les envies de partir s'épanouissent à leurs côtés x

Eric Laforgue à l'espace Gerard Philippe d'Ivry sur Seine by herwannperrin

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Dans le cadre d'un projet urbain, et plus particulièrement de ville et d'appropriation et de partage avec les habitants Eric Laforgue fait découvrir sa vision d'Ivry sur Seine.
Un parcours qui emmène le spectateur, le visiteur, l'habitant à se laisser promener dans l'espace urbain et à retrouver, à sentir le pouls de la ville où tout au moins la note exacte qui correspond à son appréhension de son quartier. Pour certains, la vision de ce miroir les interpelle et ils s'y projettent presque en réel, il ne manque que les bruits et les odeurs diront certains.
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Des espaces urbains qui se détachent, des ambiances quotidiennes et un regard sur la nuit, ses couleurs et ses brumes enivrent