Photographies de Mathilde Jouannet - Mendoza Steeven Petitteville - Jean-Pierre Philippot & Bernard Stulzaft à l'espace beaurepaire / by herwannperrin

Une exposition de très belle facture qui ne reste pas très longtemps, juste une semaine, jusqu'au 16 février donc on se dépêche si l'on peut... évidemment. C'est un peu dommage d'ailleurs.

Enfin, le plaisir et la diversité sont au rendez-vous, croyez-moi, de jeunes artistes qui nous permettent de rentrer dans leur monde.

Mathilde Jouannet, c'est la quête de la photo à l'extrême, de cette 26ème photo comme elle l'indique, celle qui clôt la pellicule, qui termine lapeloch, alors souvent un peu grillé par la lumière et avec cet effet retro tout à fait sympathique, c'est assez joli je dois dire et puis cette idée de fin de cycle, c'est également un petit pari...


Ensuite, vous avez les photographies de Mendoza et ses femmes vitrines j'aime beaucoup cette approche et ce rendu, j'ai moi même une série de photographies dans le même style. Les femmes mannequins, objet d'un désir et d'une scénarisation, je me disais l'autre jour en parcourant la ville que les mannequins à tête de femme se faisait bien rares, donc une belle collection de Lo4art.



Steeven Petitteville et ses photographies à l'air usée, d'un autre temps qui ont un petit air de poésie surannée


Puis vient la série de Jean-Pierre Philippot, de ses femmes à l'italienne qui en bonnet de bain réalisé à partir de bandage et de maillot de bain/petit haut descendant sont presque des mannequins abandonnées. Elles attendent, entre l'errance et un tournage qui va les remettre en vie.Focus sur les visages de certaine,s elles sont belles et douces, les bouches se dessinent et hument l'air, la vie et l'amour. Une très belle série en tout cas et juste pour le plaisir des yeux car celle-ci n'est pas à vendre.


Et puis, cela se termine avec le nord. Bernard Stulzaft propose à cet égard de voir ses espaces gris, ou pas d'ailleurs qui bordent la côte belge jusqu'à la Hollande, ces endroits ou des "résidences secondaires" apparaissent sous la forme decaravane, mobilhome , et autres baraquement qui attendent leur propriétaire, qui attendent le retour à la vie et à l'été. Un sentiment d'abandon de perte en ressort, la tristesse est là également qui s'affiche. Retour sur une enfance, sur une  vision nostalgique de laBelgique  avec la série qu'il a baptisé " Number one in Belgium". Jetez un oeil aux autres séries et notamment Skate Park, il y a un petit air décalé qui est bien agréable, une  petit ambiance à la Paranoid Park...



Voilà, passez faire un tour cette semaine, c'est un plaisir que de s'arrêter quelques minutes à l'espace beaurepaire et pourquoi pas faire un saut à la boutique Potemkine et acheter en import russe Zabriskie Point...

Espace Beaurepaire
28, rue Beaurepaire - 75010 Paris
Tel : 01 42 45 59 64