Tout un programme que cette exposition de l’artiste américaine Kiki Smith qui envahit la Monnaie de Paris avec son univers onirique.
Elle manipule des matériaux aussi variés que la cire, le létal, le coton, les feuilles d’or, le verre, la porcelaine, le bronze,… Des oeuvres qui sont à la frontière de plusieurs mondes : contes et récits, animaux, féminité, religion, corps, cosmos; autant de facettes qu’il convient d’apprécier à sa juste mesure pour en apprécier la profondeur et la beauté.
On commence avec une oeuvre proche e’alice au pays des merveilles, une jeune fille qui intrigue et qui a des formes étranges; les animaux arrivent ensuite accompagne de Sainte genevieve, la gardienne de Paris, des loups, la nature en osmose. On part ensuite dans les corps avec notamment deux oeuvres pas évidente à appréhender : un visage d’écorché vif presque et un corps de cire qui fait frémir. La figure de la religion s’invite tout au long avec cette femme à l’envers nouvelle figure christique…
On oubliera pas les magnifiques tapisserie qui nous rappelle l’art médiéval où les flandres excellaient avec ces animaux et cette femme au croissant de lune, la magie opère et juste à côté, des photographies d’une cosmogonie en devenir
Basculons alors vers l’univers du dessisn et la beauté qui s’en dégage pour aller rendre visite á ce très beau visage au bleu cyanotype et à la fleur d’or
Enfin, une autre vision, une autre fin pour le petit chaperon rouge devenue une belle femme qui sort littéralement au Monde
Une très belle exposition à découvrir jusqu’au 9 février 2020
