I don't want to sleep alone par Tsai Ming-liang / by herwannperrin

Les films asiatiques ont cette capacité à être reconnu et à se mouvoir dans des environnements étranges. Dans ce I don't want to sleep alone les dialogues sont pour ainsi dire absent ou si peu présent et structurant qu'ils en deviennent inexistant. Tout se joue donc avec les situations, les scènes de vies qui rythment la vie des trois personnages principaux. L'un est ouvrier dans un chantier de construction, il aspirent l'eau ; l'autre arrive de nulle part, s'est fait battre et recueillir par le premier alors qu'il transportait  un matelas enfin la fille est corvéable à merci :serveuse et aide soignante du fils de la geôlière?

Dans cet environnement qui existe entre trois lieux, une chambre cloaque avec un vieux matelas usagé mais trésor au yeux de celui qui la récupérer ; un plancher surélevé qui fait office de chambre pour elle ; la rue pour le dernier qui n'a pas rien, tout simplement.

Dans ce dénuement total, cet absence de rien, l'Amour naît, de cet homme qui a recueilli ce vagabond et entre cette fille et ce vagabond. Étrange histoire que celle-ci? qu'adviendra t-il d'eux ? allez savoir ?
Film qui s'il est intéressant n'en reste pas moins assez chiant à regarder, très contemplatif

un article de Jacques Mandelbaum du journal Le Monde qui est un ardent défenseur de ce réalisateur, ce que je peux en partie comprendre