Magellan, jusqu'au bout du monde par Christian Clot, Thomas Vergu et Bastien Orenge / by herwannperrin

1047_couv.jpg

Toujours dans cette logique d’exploration c’est maintenant avec cet album sur Magellan  (alias Fenao de Magalhaes) que nous portons à la découverte de l’Ouest.On en est 1519, Charles 1er qui deviendra Charles Quint n’a que 19 ans et c’est le départ de Magellan, un portugais vers les richesses du Monde. In fine, c’est bien autre chose qui semble l’intéresser mais il est nécessaire de bien vendre son voyage et rien de tels que la soif des épices. 237 hommes qui partent, seulement 90 en reviendront. 5 bateaux, des caravelles aux noms enchanteurs :  Victoria, Trinidad, San antonio, Concepcion et Santiago, seul le Victoria reviendra.Naviguer avec ce grand explorateur, celui qui a pu enfin vérifier que la terre était ronde. Parti d’Espagne, il descendra jusqu’à La Baie de San Julian, puis le détroit de Magellan pour enfin trouver un passage vers l’océan Pacifique si calme après les tempêtes.Le pacaifique ce n’était finalement pas trois semaines de navigation mais bien près de trois mois et cela change beaucoup sur une mer d’huile pour enfin découvrir la terre et en l’occurrence les Philippines.Il mourra là-bas en avril 1521 mais son nom restera ancré dans les mémoires.Une histoire romancé bien entendu mais avec un fond de vérité et quelques éclaircissement en fin de récit ce qui ne gâche rien. Un bel opus à découvrir.On notera notamment le traité de Tordesillas de 1494 par lequel le Pape Alexandre VI qui divisera le monde en 2, l’un portugais, l’autre espagnol. Un traité définitivement entériné par le Pape Julius II en 1506.Il est également question d’instruments de navigation (sablier, Quadrant, astrolabe), de cartes et de compas, de globe (notamment celui de Martin Behaim représentant le passage de Johann Schooner) des instruments qui a l’époque formait tout ce qui existait pour découvrir le monde c’est-à-dire peu de chose, les longitudes ne viendront que plus tard rendant la navigation extrêmement complexe et des exploits de ce genre en quelque sorte des miracles de volonté.Le tout sur fond de cartes perdues retrouvées (celle de Johann Schöner qui aurait découvert/dessiné un passage dans une carte de 1507), de complots et autres amusements de ce genre, notre vie aujourd’hui semble moins chahutée…