Un dieu un animal de Jérôme Ferrari / by herwannperrin

20130909-190200.jpg

 Troisième roman de Jérôme Ferrari que je lis. Il a été écrit avant Où j'ai laissé mon âme.L'histoire se veut simple, elle l'est de la simplicité n'ait le chaos, beau, sans nom, violent et interne, c 'est l'histoire d'un écorché vif comme il y en a temps qui n'arrive pas a survivre a cette sale guerre....Il s'embarque pour la légion, revient transformé ou déjà perdu et a pour rêve de retrouver l'innocence et l'éternité d'instants passés, ceux avec son amour d'enfance. Il lui écrit, elle a sa vie, rien d'exceptionnel, boulot collègues dodo, une vie de misère sentimentale et peu de perspectives a part cette normalité qui lui est inconnu, ils se rencontreront, s'animeront sûrement, puis se quitteront. Un abîme existe entre eux, entre lui et le Monde.La guerre prend tout, détruit tout sans réel retour en arrière, ce qui peut se nommer par des termes tels que syndrome post-traumatique n'ait semble t-il qu'une seule facette de cette ogre malfaisant qui prend possession de votre esprit, de votre corps.Une histoire sur la difficulté voire l'impossibilité de vivre à sa note exacte après de tels événements qu'ils soient d'ailleurs voulus ou subis.On ne manquera pas de voir à ce propos la série Homeland saison 1 et 2, le dernier numéro de Polka et les interviews des grands photographes de guerre qui ont vu, vécu