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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Jens Olof Lasthein à la galerie la petite poule noire

Des scènes de la vie de tous les jours, des moments ordinaires de la mer noire à Odessa. C'est ce que nous propose Jens Olof Lasthein comme voyage au long cours, une sorte de western balkanique.

Une petite embardée dans le froid, une superbe photographie et puis des moments volés, des scènes qui ma foi n'explosent pas mais ou le rendu kitsch permet vous fais sourire. les anciens coutumes ou conditions de vie se mêlent à la vie moderne, un petit conte à la Kusturica en quelques sorte, des photographies panoramiques de proximité qui renforcent cet effet et nous voilà en partance pour de nouvelles aventures entre cheval, froid, cochon,

Le mélange des genres, hétéroclites et étranges, un de ces moments entre deux qui vous permet de découvrir des clichés contemporains?

La galerie la petite poule noire

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Rétrospective André Kertesz au jeu de paume

Partez dans les souvenirs et les temps d'hier, immémoriaux et qui ne seront plus jamais que dans les lignes directrices de ces yeux qui ont pu capter ces énergies, ces vies, ces moments.

Une rétrospective qui nous emmènes dans les pas, la vie d'André Kertesz du début du XXème siècle jusqu'à nos jours, des photographies qui pour les plus anciennes ont près de 80 ans, le temps passez vite, sans être au début de la photographie, on est plongé dans une époque qui ma foi a disparue, envolée les calèches, les automobiles, bientôt les petits cafés parisiens et autres époques surréalistes et distorsion des images et des sens.

Plus que de détailler chaque salle, chaque photographie, c'est bien l'ambiance qui se dégage de ses photographies qu'il faut capter, de l'époque révolue qui est là en défilement devant vos yeux. Des miniatures sur lesquelles vous devez vous pencher, pour observer des scènes de vies, parfois rien d'exceptionnel mais si, le témoignage d'un ?il, d'un homme sur son époque et sous son angle de vue. Des soldats, des attitudes, des fragments de liesse, des portraits de personnages hauts en couleur que l'on retrouve de nos jours dans les grands musées, Mondrian par exemple avec l'exposition qui lui est consacré en ce moment au Centre Pompidou.. Des visages qui pour la plupart n'existe plus, des scènes de vies comme il n'en existe plus vraisemblablement, tout un monde qui reste fixé sur la pellicule.

Voilà, juste pour ces moments, partez en découverte de l'?uvre bondissante et florissante d'Andre Kértesz et pour vous guidez eh bien profitez des supports offerts par le jeu de Paume qui permettent de mieux appréhender le travail de ce grand photographe.

Roberto Gurbo raconte Andre Kertesz

Vous avez encore un peu de temps, l'exposition est en place jusqu'au début du mois de février 2011.

Le jeu de Paume


André Kertész
envoyé par JeudePaume. - Regardez plus de courts métrages.

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Les kiosquiers de Paris à l'honneur de Pierre Anthony-Allard à l'Hôtel Pullman.

Les kiosquiers de Paris à l'honneur, une exposition qui est en place à l'Hôtel Pullman.

C'est vrai quand on y pense, un peu à l'instar de l'exposition rétrospective qui avait eu lieu il y a peu à la Fondation Henri cartier Bresson sur les clichés d'irving penn sur les petits métiers. des métiers qui ont disparu aujourd'hui... Là avec les kiosquiers de Paris, c'est la presse et les changements et pratiques culturelles qui sont en cause. Avec l'avancée des technologies, d'Internet à l'Ipad en passant par l'Iphone et autres nouveautés, c'est la presse et son visage qui se modifie.

La disparition de la presse en elle-même n'est pas la question principale ici mais bien la disparition d'un métier : les vendeurs de journaux. La disparition d'un mode de diffusion qui caractérise une partie de Paris, des hommes, des femmes, qui chaque matin, chaque heure de la journée sont là à vous attendre au coin de la rue pour vous vendre votre quotidien, votre hebdomadaire, votre revue préférée.

Bientôt ils ne seront plus et c'est là que le photographe Pierre Anthony-Allard intervient avec cette rétrospective sur un métier qui l'avenir nous le dira a des chances de disparaître dans les prochaines années.

Un bel hommage en tout cas à voir jusqu'au 31 janvier 2011

Hôtel Pullman
8-12 rue Louis Armand - 75015 Paris

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Massimo Vitali, Matthias Olmeta et Nicolas Dhervillers à la galerie Agnes B

Toujours agréable d'aller faire un tour à la galerie Agnès B, on y retrouve quelques artistes comme Massimo Vitali avec une série sur les plages, on avait vu cela l'année dernière à Paris photo.

Des plages d'Italie de Bari et d'ailleurs qui sont surpeuplés, l'eau, le bleu divin de certaines criques, la transparence et l'effacement du ciel qui se confond, les gens, souvent amassés, collés presque sur certaines photographies, les hommes essayant de domestiquer les abords de certains lieux donne un sentiment bizarre presque de fausseté. Quête de soleil et d'eau, l'on pourrait un peu résumer cela de cette manière.

"le fantasme de s'échapper des restrictions sociales et économiques dans les espaces libidineux d'une « nature » perçue comme lieu d'une sociabilité spontanée".

A côté, une série de photographies de Nicolas Dhervillers qui nous plonges dans l'irréel, des peintures de scènes champêtres, un peu le pendant de Gregory Crewdson avec son côté urbain transposé tout en étant différent aussi. Il n'empêche, des bois, de la nature et puis un homme, une femme que ?on retrouve perdu ou qui attende un évènement, l'un pèche, l'autre est parti en ballade. Leur point commun est l'irréel, cette sensation de montage, de création abstraite d'une scène réelle, retransposée qui semble fausses mais qui sont réelles au final. Un sentiment de confusion vous étreint.

"Des touristes fraîchement débarqués de Miami Beach ou du Mexique, de Moscou ou de Vladivostok se retrouvent seuls au monde, déracinés. Un monde dont la cartographie nous échappe tant les repaires sont bouleversés, tant ce monde semble tout aussi invraisemblable que ces nouveaux habitants. Le ré-éclairage est ponctuel et inonde aussi bien certaines parties d'une nature devenant dénaturée, presque surnaturelle, que ces sujets dissimulés dans l'image. Le genre d'image le plus répandu sur le web est sans conteste la photo voyage en famille, c?est imparable. J'ai ainsi procédé par un casting planétaire en « googolisant » les portraits de personnes en voyage à partir du moteur de recherche, en traquant l'image la plus banale qu'il soit. Décontextualisés, « mes » touristes visitent ces images, et donnent à réfléchir sur ce qu'ils sont par nature: aventurier ou spectateur. Ils ne sont sans doute pas préparés à entrer dans cette « zone » où tout est possible. Ils sont esclaves dans moment de pause, rescapés du système Internet par erreur, dans un univers entre la science-fiction et la sorcellerie, entre la peur et la foi".

 

 

Et puis ne manquez pas la série de portraits de Matthias Olmetaà l'entrée, ils sont tout simplement magnifiques, les yeux bleus « turquoise » d'un des portraits vous pénétrant de part en part de son regard d'airain.

"Réalisée en Ambrotypes (positif direct au collodion humide sur altuglass, procédé de Archer de 1851, ne donnant que des pièces uniques) la série « Les mystiques de l'immanence » déstabilise les habitudes du spectateur. Cette série de portraits de jeunes adolescents confronte le spectateur à sa crainte de l'autre comme étranger et différent de soi".

 

Par contre j'ai été beaucoup moins séduit par la série sur l'enfance de Luna Picoli -Truffaut qui n'a que peu d'intérêt

Allez vous faire une opinion

Galerie Agnes b

44 rue quincampoix 75004 paris

du mardi au samedi de 12h à 19h

Tél. 01 44 54 55 90

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Photographies anciennes à la galerie Lumière des roses

Une lecture du Télérama de la semaine dernière m'a fait entre apercevoir cette galerie qui est à Montreuil. Je n'ai pas encore pu allé la visiter, c'est sur rendez-vous et mon emploi du temps de ces dernières semaines est bien chargé, il n'en demeure, allez faire un tour sur le site/blog pour vous donner une idée du travail accompli.

Pour la petite histoire relatée dans Télérama, il s'agit d'une galerie qui a vu l'existence presque par hasard il y a de cela 6 ans et au-delà d'une première aventure sur les traces du grand père, ils ont pour particularité de chiner les photographies.

En effet, loin de l'euphorie des nouveaux talents et des tendances actuelles, la galerie des roses revient à l'essentiel, à l'?il, sa vision, la leur en l'occurrence et essayent en parcourant les brocantes et  autres vides greniers de France et de Navarre de nous trouver des trésors.

Des trésors méconnus ou connus, peu importe les noms et les dates, ce qu'il est important pour eux c'est d'essayer de trouver, de construire une unité dans les séries qu'ils trouvent, dénichent dans les brumes du matin, à l'aube, de vieilles photographies qui sommeillaient dans les greniers se voient offrir une nouvelle vie, un nouveau destin.

Vous n'aurez qu'à voir les photographies présentées avec la série Les fééries lumineuses de Léon Guimpel pour vous en rendre compte (si vous avez l'occasion et moi aussi, ils seront à Paris photo ce week end).

Jetez également un ?il au série sur l'été à la mer, vous ne serez pas déçu et puis faites un tour dans les différents catalogues...

En tout cas une très belle initiative photographie à suivre

Galerie Lumière des roses
12-14 rue Jean-Jacques Rousseau 93100 Montreuil
Tel 01 48 70 02 02 - contact@lumieredesroses.com 

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