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Musique Herwann Perrin Musique Herwann Perrin

Hospice de The Antlers

 

 

Vous avez envie d'écouter de la pop lo-fi-minimaliste, eh bien plongez dans Hospice.

 

En plus, c'est même pas complètement vrai car dès Sylvia, ils s'énervent from time to time. En tout cas, une belle voix qui se perd dans les arrières fonds, elle surgit par delà les instruments, presque sortie d'une caverne ou d'outre-vie.

 

Atrophy nous emmènes vers des plaines semi-désertiques, des broussailles se soulèvent, le vent est là qui hantent ce paysage et vous vous promener dans cet espace, vous attendez The bear qui commence par des aventures minimales puis se réveille doucement et vous aussi au rythme de la guitare pour redescendre, ils jouent un peu au montagnes russes avec nous? cela s'appelle un refrain?Thirteen est plus éthérée, planante. Two est plus enjoué et pop-pop mais j'aime un peu moins, préférez lui dans le style Wave tout en langueur, perdue au milieu des marais ou pas loin du moins?


Pour la petite histoire :  "Initially, The Antlers was a solo project created by vocalist and guitarist Peter Silberman immediately after he had moved to Brooklyn, New York, where he had isolated himself from family and friends. Silberman wrote the first album, "In the Attic of the Universe" by himself and under his own name. Afterwards, he recruited Lerner and Cicci, becoming a collaborative group. The band recorded two EPs; "Cold War" and "New York Hospitals". Silberman's collection of songs (which was mentioned as an "elegy for his planned disappearance") would later become a full-length album titled "Hospice" and would feature an epic storyline, telling the story of a man losing a loved one to cancer and having to witness her death first-hand."


 

Bon à tester en tout cas, The Antlers, à écouter sur Spotify par exemple mais également sur My space

 

A vos oreilles



 

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Milkmaid Grand Army de Midlake


Voilà un bon petit album bien agréable à écouter. C'est leur premier EP, il date de 2001 mais voilà je ne connaissais pas encore alors j'essaye de remonter doucement le fil du temps, à rebours. Midlake, originaires du Texas, ils sont plutôt de facture rock indépendant soft en tout cas sur cet EP court mais très beau.

5 gars, un groupe, des airs de saloon dans I lost my bodyweight in the forest, avec Simple, la mélancolie envahit l'espace environnant, vous vous laissez immerger, les bruits s'estompent et vous vous souvenez. Roller skate vous remet sur les rails, vous êtes au milieu d'un espace urbain un peu désert et vous appréciez la vue du pont au rythme de cette voix qui vous guide...

Golden hour vous renvoie vers un monde hallucinant, fait de souvenir lancinant qui éclatent. She removes her spiral air est quand même un peu plus enjoué, plus pêchu aussi mais reste quand même ancré dans la mélancolie avec toute la beauté et la poésie que cela implique. Paper Gown avec cette voix qui est si belle, on s'en irait, la patagonie et ses espaces nous attendent pour goûter, humer ce vent qui traverse

Retrouvez le sur Spotify et puis sinon, Midlake a son espace My space et sinon, les derniers albums, à savoir Bamnan and Silvercork et The trials of Van Occupanther, sont sur DEEZER... youpi

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Paris photo au Carrousel du Louvre



Pour la 13ème édition de paris photo, c'est la scène arabe et iranienne qui sont à l'honneur avec déjà ce magnifique visuel de Van Léo qui déjà nous emmènes dans un monde où modernité et temps ancien se côtoient et s'apprivoisent.

Un parcours qui s'avère intéressant, explorer "les pratiques photographiques en terre d'Orient" tout un programme qui nous permettra de découvrir d'autres manières de voir, de penser. Un monde qui s'ouvre progressivement à l'occident, où plutôt notre regard qui se déporte vers ces terres fertiles et si belles. Cela permet également de diffuser au-delà de ces pays parfois encore trop isolés des images et des valeurs. C'est la fondation arabe pour l'image de Beyrouth qui sélectionnera des photos rares, tandis que le Statement nous permettra de découvrir la photographie de Damas à Téhéran en passant par Le Caire, Tanger,...

Et au pourquoi de ce choix, le commissaire de Paris Photo Guillaume Piens répond : "De fait, il existe une véritable fascination pour l'image dans les pays arabes et en Iran et cette relation avec ce médium est ancienne. Dès les années 1840, les photographes européens partent photographier les « lieux bibliques ». Les plus célèbres d'entre eux sont Gustave Le Gray, Maxime Du Camp, Felice Beato. Les premiers studios apparaissent au Caire, Beyrouth, Baghdad et sont tenus pour la plupart par les arméniens qui diffusent la pratique photographique à travers le monde arabe. En Iran, l'histoire est quelque peu différente car c'est le Shah d'Iran lui même, Nassir Oddin Shah, qui se passionne pour la photographie. Il fait importer le matériel photographique en 1847, s'adonne à ce nouvel art, créant même une galerie pour montrer sa collection dans une des ailes de son palais, le Golestan Palace à Téhéran, qui abrite encore aujourd'hui les archives de ce monarque de la dynastie Qajar."

Bon c'est également l'occasion de retrouver nos galeries parisiennes favorites qui seront évidemment de la partie (on pense notamment à Galerie Xippas, Les Filles du Calvaire, Galerie VU, Caméra Obscura ou encore la Galerie Baudoin Lebon ainsi que des maisons d'éditions telles que The Aperture Foundation, Filigranes Editions ou encore Phaidon) tout en diversifiant son regard par l'importance de la participation étrangère. En effet, sur plus de 100 exposant, il y a près de 75% de participations étrangères; la photographie, est bien partie prenante du monde de demain et Paris est bien là pour célébrer ce medium.

Bon assez parlé, rendez-vous au Carrousel du Louvre du 19 au 22 novembre 2009 pour ce très grand et bel évènement

Retrouvez toutes les informations sur le site de Paris Photo

Paris Photo
Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli - 75001 Paris

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Spectacles Herwann Perrin Spectacles Herwann Perrin

Le mec de la tombe d'à côté au Théâtre du Petit Saint Martin



Une pièce inspirée du roman de Katarina Mazetti que D. avait bien aimé.

La rencontre a lieu au cimetière, elle se recueillant sur la tombe de son mari défunt lui sur celle de ses parents, déjà les univers sont divergents, une tombe non fleurie, nette d'un côté ; de l'autre c'est du clinquant, du visible? C'est quand même le début du déclic, de cette petite flamme qui apparaît, la confrontation de deux mondes est engagée...

Même si le sujet peut sembler et est parfois un peu caricatural, la pièce se laisse voir sans souci. Deux personnes que tout opposent, l'une bibliothécairefan de Lacan et lisant Schoenpenauer, l'autre en charge d?une exploitation exposant des posters de tracteurs et lisant mickey parade (même pas sur), deux confrontations, deux mondes qui n'arrivent pas à s'interpénétrer (enfin presque...), des espaces de vies différents sans que l'un puisse a priori cohabiter avec l'autre, s'excluant mutuellement et aucun ne voulant comprendre ou aller vers l'autre. Est-ce si difficile de communiquer et d'échanger ? Où est-ce que cela va les mener tout cet imbroglio?.

Eh bien vous le saurez en allant voir cette pièce qui débute dans un nouvel espace parisien, le Théâtre du Petit Saint Martin

Deux acteurs (Anne Loiret, Vincent Winterhalter) qui se donnent à fond sur une mise en scène assez dépouillée (Panchika Velez) mais qui passe bien. Les acteurs vous font passer au final un moment agréable au-delà du texte qui n'est, à mon sens, pas des plus original; une petite pièce  sympathique.

Des réductions sur Billet réduc...

Théâtre du Petit Saint Martin
17 Rue René Boulanger - 75010 Paris
Numéro de réservation: 01 42 02 32 82

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Léon Herschtritt à la Galerie Seine 51



Année de l'Allemagne oblige, voilà que naisse quelques expositions sur le thème de Berlin. Préférez au canular Sarkozy face au mur de Berlin sur Facebook l'exposition présentée à la Galerie Seine 51 (qui a d'ailleurs un fan group sur facebook?) de Léon Herschtritt qui revient sur un noël à Berlin en 1961.


Tout à fait superbe ces photographies d'il y a près de 50 ans maintenant, cela se passe donc en hiver, d'un côté du mur, celui del'Ouest évidemment, et l'on voit de ci de là des scènes de vies se dérouler, une grand-mère montant sur un toboggan glissant, un couple saluant du haut du toit de leur voiture, le photographe en autoportraits, puis d'autres vieilles images d'unBerlin aujourd'hui recomposé, réunifié depuis 1990 avec, pour y être aller faire une incursion courte mais récente, une atmosphère et une qualité de vie tout à fait agréable côté est enfintouristiquement parlant bien entendu.

Aussi retrouvez le Berlin d'antan d'une autre manière ou de façon complémentaire aux publications qui commencent à se démultiplier et puis allez-y, surtout, avec easy jet vous êtes à seulement une petite heure et demie et des prix assez attractifs?

Retrouvez les photographies de Léon Herschtritt sur son site internet

Galerie Seine 51
51, rue de Seine - Paris 75006
Tel: 01 43 26 91 10

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