BLOG CULTUREL
Les gouttes de dieux de Tadashi Agi, volume 5 à 9
Eh oui, je continue sur ma lancée et voilà que je complète ma collection, la série continue à me subjuguer par la facilité avec laquelle on accède à un monde encore si mystérieux il y a peu encore. Et la découverte d'institutions permettant de suivre des cours d'oenologie est une de mes prochaines priorités (liste en cours de constitution et d'étude), essayer de comprendre un peu mieux ce monde du vin de manière à la fois ludique et pratique, alliance de la bande dessinée (manga) et de dégustations à venir.
Donc, une seule solution pour vous qui appréciez le vin mais n'en connaissez pas les rouages et qui voulez en connaître davantage sans pour autant dépenser des centaines d'euros pour sur des livres spécialisées dont vous n'arriverez pas au bout : les gouttes de dieux. Un manga qui possède cette qualité intrinsèque si rare : rendre accessible un monde complexe à tout un chacun, cela devient un plaisir. Alors n'hésitez plus et foncez et retrouvez le fils du célèbre critique Kanzaki en duel avec Issei Tomine, un spécialiste du vin dans leur quête des 12 apôtres. Le chemin s'avère sinueux et bardé de maints obstacles mais aussi de rencontres, d'expériences, d'expérimentations, de valeurs partagées entre le ciel, la terre et les Hommes.
Découvrez avec lui cet univers qui vous ouvrira les portes des sens et des saveurs tout en vous enivrant un rien, cela fait partie du jeu évidemment
Villa Amalia de Benoît Jacquot
L'hypothèse d'Eric Rondepierre chez Publie.net
Sur un espace court et puissamment dominé, ce que l'artiste traverse également, c'est son propre regard devant l'image cinématographique, et c'est l'écriture qui en retour recueille ce regard pour l'écrire littéralement, déterminer ce qui, entre le regard et l'image manque aussi. Si on a voulu que cette collection joue l'articulation d'un travail plastique et d'un travail d'écriture, Eric Rondepierre travaille précisément la plasticité de l'écriture dans les réseaux secrets constitués entre chaque page, et l'écriture de l'image dans ce qu'elle peut raconter, isolément.
L'hypothèse d'un manque à partir de laquelle se construit cette traversée est le levier quasi-hypnotique qui conduit autant l'écriture que la lecture : ce qui manque, c'est toujours ce qui achèverait le tout ; le film qui manque, c'est celui qui reste à faire, celui qui donnera sens à ceux qui ont été faits, celui qui achèvera l'origine autant que la fin. L'hypothèse : et si ce manque était toujours ce mouvement qui donne naissance à l'image, et si la traversée (de l'écriture, de la lecture) était ce geste au-devant du manque pour le maintenir à l'état de manque, c'est-à-dire finalement, d'appel ? Évocation trouble et mouvante, peut-être, de ce que disait René Char lorsqu'il écrivait « Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir"
"Car le film est fait d'images, mieux : il est
image, mais une image qui a renoncé à exister
individuellement, qui a renoncé aux fureurs
létales du temps, à sa propre mort et à sa
résurrection."
"Une couleur indécise, une transition un peu
sèche, le reste d'un collage mal dissimulé, enfin
l'évocation d'un non-sens en devenir : je sais
que l'image s'en rit, et je l'apprécie pour cette
raison."
"Comme il est sûr que le film ne renferme rien
d'autre que des illusions de vie, cette image
pourrait inexister, enclos dans une vitreuse
bulle de vie qui n'a aucune forme en laquelle
consister".
et puis également, de regarder d'un peu plus près Publie.net et sa collection Art & portfolio (entre autres). Vous pouvez d'ailleurs avoir une idée du texte proposée en visionnant une partie de celui-ci sur Calameo; le livre est disponible au format électronique pour la modique somme de 5,5? alors essayez de voir un peu plus loin et plongez-vous dans cette vision poétique d'Eric Rondepierre et de son Hypothèse
In and out of control de The Raveonettes
NU(E)S à la galerie Baudoin Lebon
Une exposition à aller voir que celle présentée à la galerie Baudoin Lebon avec une sacrée ribambelle de photographes de renoms : Joël Ducorroy, Franco Fontana, Henri Foucault, Irina Ionesco, Arezu, Dany Leriche, Jean Merhi, Patricia Parinejad, Lucille Reyboz, Denis Rouvre, Jeanloup Sieff, Joël-Peter Witkin?
vous aurez sans doute vu les boites à lumières de Denis Rouvre lors d'une exposition précédente, ces homme et femmes en train de mimer le coït, l'instant sublime, suprême dans un espace restreint, cloisonnée, une ambiance quasi surréaliste; sort de vitrine de notre Nous attendu, fantasmé, estimé... en tout cas un moment à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore
Voilà, la découverte est maintenant votre... jusqu'au 5 décembre
Galerie Baudoin Lebon,
38 rue ste croix de la bretonnerie, 75004 paris