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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

Il était une fois Playmobil au Musée des arts décoratifs [4/10]


En fait ce n'est pas que c'est complètement nul, mais c'est trop court, 5 malheureuses salles qui ne sont pas spécialement misent en valeur de surcroît, le tout pour 18? (2 adultes et un enfant), cela fais cher de l'exposition..

En plus franchement, il y avait de quoi mettre cela en valeur, pour faire rêver; là tout est l'un dessus l'autre à la fois le contemporain et la vie de princesse, les châteaux forts et les vikings, ... enfin bon un peu raté à mon goût...


4 dates quand même : 


"1974 : Création de trois figurines masculines, l'ouvrier de chantier, l'Indien et le chevalier, en cinq couleurs (rouge, vert, bleu, jaune, et blanc)
Le cheval est le premier animal de Playmobil. Il accessoirise l'Indien et le chevalier. Le chien est le second animal à avoir fait son apparition chez Playmobil. 
Petit à petit, les accessoires se multiplient.

1976 : Première figurine féminine. Son habit légèrement incurvé lui donne toute sa féminité. On peut lui appliquer différentes coupes de cheveux et des chapeaux de diverses formes

1981 : Lancement des enfants. Ils mesurent 5,5 cm de haut et offrent les mêmes fonctionnalités que les adultes. La famille Playmobil est composée de filles et de garçons.

1984 : Playmobil fête ses 10 ans. Les bébés Playmobil, 3,5 cm de haut, font leur arrivée dans la famille.  Le nombre de figurines produites s'élève à 500 millions".

Et la dernière celle de l'année révolue qui voit les 35 ans de Playmobil, plus de 3000 personnages différents et près de 2,2 milliards de figurines fabriquées.... rien que ça, on va encore en rêver un petit peu...



Et pour les rider une vidéo Yooooooou tube et une autre....




Musée des Arts décoratifs - galerie des jouets 
107 rue de Rivoli - 75001 Paris 
Tél. : 01 44 55 57 50

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L'âge d'or de la peinture hollandaise à la Pinacothèque



L'exposition présentée à la Pinacothèque est assez exceptionnelle.

L'âge d'or de la peinture hollandaise est un véritable parcours initiatique ou complémentaire pour ceux qui connaissent déjà et ont eu la chance de se rendre au Rijkmuseum à Amsterdam

Par contre, en bon parisien, vous n'oublierez pas de réserver un billet en ligne afin de ne pas avoir à faire une queue infinie et vous privilégierez le matin tôt ou les nocturnes, les salles de la pinacothèque n'étant pas extensible, vous pourriez être déçu par le trop plein de personnes comme vous, désireuse de voir ces peintures et dessins d'un autre temps.

Je vous conseillerai également de vous procurer en amont de l'exposition le hors série édité par Le Figaro « De Rembrant à Vermeer » qui est ma foi très bien fait et qui vous le verrez vous donne une vision à la fois détaillée de l'époque mais également des peintres, des toiles et de leurs interprétations vous permettant de profiter au mieux d'une très belle exposition.

Une exposition où vous trouverez différents thèmes : autour des portraits et des figures, des natures mortes et plantes en tout genres, la vanité de toutes choses, la cité des hommes les rencontres de grands hommes comme du boulanger et de sa femme, l'air de la campagne également avec les moulins qui tournent, les hivers rigoureux et leurs jeux de palets. Les conquérants car la Hollande est avant tout maritime. Bien entendu, les saintes écritures avec Saint Jean-Baptiste par exemple, la bourgeoisie par l'art des portraits et d'autres scènes de genres, de la vie quotidienne parmi lesquelles vos trouverez de sublimes lumières

Si l'on devait s'arrêter sur 10 tableaux, eh bien ma fois, je serai assez d'avis de prendre dans un premier temps ceux suggérés par le hors série : l'adoration des rois mages de Hendrick Ter Brugghen (1619),


Cavaliers et dames de Pieter Codde (1633), Portrait d'hommes de Frans Hals (1635),


 la jeune fille à la lettre de Gérard Ter Borch,


Vielle femme en prière de Nicolas Maes (1656),


Le devoir d'une mère de Pieter Hooch (1658),


Titus de Rembrant (1660),


Bateliers amarrés au bord d'un lac de'Adam Pynacker (1660),


Le reniement de saint-pierre de Rembrandt (1660),


La lettre d'amour de Vermeer (1669-1670)

Il est évident que cette liste n'est juste qu'un aperçu des beautés dont regorgent l'exposition avec une pensée également pour l'atelier du peintre d'Adrian Van Ostade,

le portrait du Docteur Ephraim Bueno de Rembrandt qui fais un petit pied de nez à Frans Hals

Retrouvez les artistes hollandais au grand complet sur le site du Rijks Museum


Et on ne manquera pas également la collection Brukenthal au Musée Jacquemart-André qui est en place jusqu'au 11 janvier prochain avec notamment des Bruegel, Memling, Van Eyck

La Pinacothèque
28, place de la Madeleine
75008 Paris


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Mesnager et Mosko & associés à la Galerie 13 en ligne




Une petite galerie qu'il faut vraiment aller chercher dans ses ruelles au loin, aux frontières du XVIIème arrondissement, dédiée à l'art urbain, j'y étais déjà allé une fois.

De retour donc et par un hasard extraordinaire, j'ai retrouvé les mêmes artistes que précédemment mais dans une autre série : il s'agit de Jérôme Mesnager et Mosko & Associés.

Bon pour ceux qui ne connaissent pas, vous aurez sans doute vu dans la ville nombre de ces Mesnager, peut être trop d'ailleurs, des hommes squelettes peint en blanc qui rêvent d'éternité de se déploie pareil à des fantômes luttant pour que la vie rêvée reste là et que la poésie urbaine éclate. 

Pour Mosko & Associés, si vous habitez dans le coin de Belleville, c'est pratiquement impossible que vous n'en ayez pas non plus croisé, je me promenai encore en début de semaine rue du retrait et voilà que je suis tombé nez à nez avec quelques uns de ces spécimens, des tigres des zèbres, parfois aux côtés de Nemo et Miss-tic, toujours un plaisir de les croiser.


Alors pour revenir à l'exposition, eh bien sur un fond rouge pour Mesnager, c'est enfermé dans des planches de bois que l'on retrouve nos charmants énergumènes trôner dans ces supports de bois pour qu'ils ornent nos murs et non plus la ville, une réussite pour certains même si le cadre urbain leur offre une liberté d'expression plus grande...

Rue de la condamine - 75018 Paris

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Clay Ketter à la Galerie Templon

Lorsque vous entrez dans cet espace, au fond de l'impasse, les compositions de Clay Ketter, artiste américain frappe le regard. Mélange de photographies et de peinture, bois formant de cette manière un ensemble à la fois disparate et homogène. Les peintures viennent de prise de vue aérienne de l'artiste à la Nouvelle Orléans à la suite de l'ouragan Katrina qui en a dévasté une bonne partie. 

Une manière de regarder les cicatrices restées ancrées dans la terre et le sol mais comme vous le verrez cela pourrait également être des structures urbaines parisiennes ou d'ailleurs, des ensembles déconstruit et qui forme une abstraction visuelle dont je dois dire je suis assez fan, les oeuvres composites s'intègrent de manière assez subtiles et les matériaux utilisés se répondent donnant ainsi une unité à chacune des oeuvres présentées

Par contre, je ne suis pas forcément en phase quand l'artiste indique : "Mes peintures sont des projections d'énergie dans l'espace de la pièce, un peu à la manière d'un visage humain (...) Mes oeuvres se déterminent elles-mêmes dans un processus d'association visuelle qui relève presque de l'hallucination

Enfin, cela n'empêche pas, au contraire d'aller faire un tour dans dans cette belle exposition qui est là jusqu'au 31 décembre prochain

Impasse Beaubourg - 75003 Paris
Tel : 01 42 72 14 10
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Passages de Philippe Cognée à la Galerie Templon

Première entrevue avec les peintures de Philippe Cognée et voilà que c'est le thème du passage qui est abordé, les lieux de transit par lequel nous passons, ceux qui hante notre quotidien, les allées, les halls d'immeubles les passerelles, ... tout ces lieux d'interconnexion et de vide dans lesquels la rencontre peut s'effectuer mais qui sont avant tout des intermédiaires entre deux, entres plusieurs.

Des endroits qui s'effacent rapidement de notre mémoire pour ne plus laisser qu'une trace fugitive, une esquisse, des bribes de souvenirs fragments d'un moment qui s'est volatilisé dans l'espace du temps. Des peintures réalisées au départ à partir de photographies de mobile de basse résolution, floues qui sont retravaillées, agrandies recomposées à la manière de Philippe Cognée et de son processus de transformation.

En effet, les photographies recomposées sont projetées sur un support et "il utilise alors une peinture à l'encaustique faite de cire d'abeille ou de pigments de couleur pour réaliser son oeuvre. Il dispose cette peinture au pinceau sur la toile, puis recouvre ensuite la toile d'un film plastique sur lequel un fer à repasser chauffant la cire pour la liquéfier, étalant et déformant les formes, pour créer l'enfouissement trouble du sujet dans la matière"

Le terme d'enfouissement est bien choisi, on a l'impression en regardant ces peintures que l'on regarde à travers le prisme d'une mémoire qui se délite, d'un rêve par fragment, on se souvient de bribes qui forment pour ainsi dire une composition spectrale, un ensemble tout à fait réussi; un souvenir fugitif ou qui s'estompe et les couleurs assez vives utilisés sur certaines toiles peuvent rappeler le flash des lumières d'alors faisant ainsi revivre cette scène qui remonte le temps pour nous apparaître dans cet état étrange

Voilà en tout cas, une exposition assez belle que je vous invite à venir voir, je n'ai pas eu l'occasion mais pour les aficionados, les Editions Templon publie la première monographie consacrée au peintre

L'exposition est en place jusqu'au 31 décembre prochain

30 rue de Beaubourg - 75003 Paris
Tel : 01 42 72 14 10

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