BLOG CULTUREL
TRON de 1982 à 2010...
Voilà que je découvre, un peu tardivement certes qu'une nouvelle version de TRON va bientôt sortir...
C'est via Spotify Daft Punk ? TRON: Legacy et les 5 premiers morceaux de l'album de Daft Punk. Autant vous dire que l'album de Daft Punk n'est franchement pas terrible et très loin de ce fameux Discovery Daft Punk ? Discovery d'antan... donc je ne m'y attarderai pas...
Il n'empêche, cela va me permettre de revoir ce film culte qu'est TRON, version de Steven Lisberger en date de 1982. On va voir s'il n' pas trop vieilli.... Un peu geek sur les bords mais bon avec près de trente ans d'avancée technologique cela peut être intéressant... Pour ceux qui auraient loupé celui-ci, quelques réminiscences sur Wikipedia....
Tron Legacy donc est cet opus qui sort sur nos écrans la semaine prochaine et si je ne sais encore ce que cela donnera, je serai évidemment de la partie pour voir ce que cela peut donner un TRON à l'heure des tablettes tactiles et de la science-fiction d'antan.
A bientôt pour le verdict....
Mother and child par Rodrogo Garcia (8,5/10)
Voici un film que je vous recommande vivement.
Le destin de trois femmes qui se croisent et se chevauchent le temps d'un instant, d'une éternité. D'un côté, une jeune fille de 14 ans qui accouche et d'une jeune fille, l'adoption est la seule solution proposée par sa mère, cela la laissera sans vie près de 40 ans durant. De l'autre, une jeune femme qui a pris le parti de vivre sa vie, de la contrôler de bout en bout, de faire ce qu'elle a décidé. Enfin, une femme qui ne peut avoir d'enfants qui veut devenir mère.
Trois vies que l'on va suivre et qui vont s'interpénétrer, une vision assez réaliste de notre société actuelle, de la place de la femme dans ce monde. De la difficulté également du choix ou du non choix, de l'attente dans l'adoption, des choix professionnels, des ravages que cela peut avoir.
Mais il est également question d'Hommes et pas des moindres, ceux que l'on rencontre sont finalement assez bon, généreux et appréciable, l'amant qui est prêt à accueillir le nouveau venu, l'ancien amant qui vit un peu dans le passé de ce premier amour et celui qui va faire changer les choses, faire sourire, rire et vivre. Des moments difficiles sur la notion de paternité que cela soit sous influence ou pas?
Un très beau film assez triste mais qui vaut le détour.
Monsters par Gareth Edwards
Un film qu'il faut envisager sous plusieurs angles. Il ne s'agit pas d'un chef d'?uvre, très loin de là mais il y a une ambiance, quelque chose qui s'en dégage assurément.
Cela tient à plusieurs facteurs. D'une part aux acteurs eux-mêmes, inconnus de moi, il se dégage d'eux un aura qui vaut la peine d'être vue, deux tempérament un peu opposé, des tempéraments que tout sépare qui vont évoluer pour un morceau de chemin, une traversée de la jungle, d'une zone infectée par une vie extraterrestre qui s'étend depuis quelques années et qui contamine progressivement le pays, la planète à partir du Mexique.
Sur fond de film entre District-9 et Cloverfield, nous voici entrain de suivre la traversée de cette zone oblitérée, infestée par un homme et une femme, du même âge ou presque, on apprend un peu plus de leur vie, de leur intimité ; la situation dans laquelle ils se retrouvent crée des liens, on sent les choses, ils vont essayer de trouver la frontière, ce mur gigantesque construit par les Etats-Unis pour juguler la progression de cette invasion sans nom. Vision étrange que cette ceinture cyclopéenne, ils observent leur pays de l'extérieur.
C'est la plastique du film qui lui donne une seconde vie, la qualité des images, des paysages que l'on voit, une vision photographique, une sorte de road movie d'aujourd'hui que l'on a envie d'enfourcher pour aller faire de la photographie, aller voir ce qui se passe ailleurs, là-bas, découvrir d'autres modes de vies, d'autres mondes encore inexplorées s'il en reste.
The American par Anton Corbijn (6,5/10)
Retrouvez en grande forme George Clooney dans un un film d'Anton corbijn dont on se rappelle le très bon Control, film-fiction/documentaire sur Joy Division très photographique.
Il revient avec une histoire de tueur à gage, on est au canada ou en suède ent out cas un pays où la neige fait partie du décor. Il est victime d'une attaque, il doit se protéger?
On le retrouve en Italie dans un petit village, un dernier contrat à effectuer avant de se retirer. En attendant, il est sur le qui vive, la vie d'un tueur n'est pas dès plus reposante et son répit est très court avant que l'on retrouve sa trace. En parallèle, il rencontre Clara, une belle italienne qui semble bien l'apprécier et lui aussi. Est-ce qu'il y a une place pour une femme dans cette vie ? Le curé du village a lui aussi compris que les activités de The American ne sont pas les plus légales tout comme celle du garagiste. Une certaine amitié comme à lier les deux hommes et une autre tueuse entre dans la course, elle vient chercher son arme? et eut être plus
Un film qui ma foi se laisse voir avec plaisir, on n'est pas dans le sensationnel ni l'excellence mais un bon moment à passer avec Georges et avec la lumière de l'Italie et le sourire et la beauté de Clara
The runaways (5/10)
Ma foi, l'affiche donne envie, deux filles qui semblent un peu rebelles, elles sont peut être sur le départ, elles sont belles, l'une brune, l'autre blonde? Tout un programme a priori mais qui s'avère bien maigre au final.
Eh oui, The runaways, c'est bien un groupe de rock glam qui a été découvert par Kim Fowley, producteur underground qui est également auteur et interprète. Le hic c'est qu'il n'y a en gros qu'un seul titre, en 1975, Chery bomb. Un peu dommage mais à la fois c'est également l'histoire du rock de voir des formations se mettre en place, être là, au rendez-vous pour le premier EP, voire le premier album puis disparaître comme ils sont arrivés, la pression étant trop forte, l'envie pas là, les dysfonctionnements internes, pas si évident après tout de se réunir autour d'un groupe, d'une bande et rester soudé pendant de longues années. Surtout que pour de Runaways, elles sont jeunes, Cherrie Curry n'a que 15 ans quand elles commencent et si l'énergie est là, eh bien les tournées sont harassantes, les mélanges de drogues n'aidant pas, elles vieillissent quasiment sur place et l'une d'entre elles décident de lâcher le groupe, elle veut retourner à sa vie d'antan.
Donc l'histoire de la découverte et de la formation d'un groupe de rock glam qui a existé, avec Cherrie Curyy alias cherrie Bomb, le titre par lequel on les connaît puis l'initiatrice du band, joan jett qui continuera une carrière solo avec plus ou moins de succès.
Le film est un peu court sur patte me semble t-il