BLOG CULTUREL
Dans la tête de Tim, un regard sur l’autisme
Dans la tête de Tim écrit par Bernard Villiot et illustré par Alexandra Brijatoff est bien plus qu'une simple bande dessinée. C'est une invitation à un voyage intime et bouleversant au cœur de l'autisme, vu à travers les yeux d'un père et de son fils.
Un récit poignant sur la parentalité et la différence
Une œuvre qui touche au plus profond de l'être. Marc, un père ambitieux et débordé, se retrouve confronté aux défis de l'éducation de Tim, son fils autiste. Au-delà des difficultés de communication et des comportements parfois incompris, c'est une histoire universelle de lien père-fils qui se dévoile sous nos yeux.
Le récit est à la fois réaliste et poétique. Les auteurs parviennent à rendre palpable la complexité des émotions de Marc, tiraillé entre l'amour qu'il porte à son fils et le sentiment d'impuissance face à une situation qui le dépasse. Le dessin d'Alexandra Brijatoff, tout en finesse et en sensibilité, vient souligner les nuances de ce récit.
Un regard neuf sur l'autisme, loin des clichés où les auteurs nous invitent à dépasser les apparences et à comprendre le monde intérieur de Tim.
A découvrir sur Cantook ou autre d’ailleurs pour les abonnés à la Bibliothèque Nationale de France et sinon chez vos libraires préférés : https://www.babelio.com/livres/Villiot-Dans-la-tete-de-Tim/1430891
Un jeu de stratégie et de cour : découvrez Courtisans !
Plonger dans l'univers de Courtisans, c'est se retrouver au cœur d'une lutte d'influence dans une cour royale fictive, où chaque joueur doit équilibrer alliances et manigances. Ce jeu de cartes mêle stratégie, bluff et interactions malicieuses entre 2 à 5 participants pour des parties rapides de 20 à 30 minutes.
L'objectif est simple, bâtir un domaine prospère tout en influençant la faveur de la reine. À chaque tour, les joueurs doivent placer trois cartes : une dans leur domaine, une chez un adversaire, et une à la Table de la Reine. Cette mécanique centrale, où chaque décision peut avantager ou pénaliser les autres, crée des dynamiques imprévisibles et souvent hilarantes.
Les six familles en compétition sont représentées par des cartes à rôles variés : nobles, gardes, espions et assassins, chacun doté d’effets uniques. Par exemple, les espions, joués face cachée, dévoilent leur allégeance seulement à la fin de la partie, alors que les assassins peuvent éliminer des cartes stratégiques. Ces subtilités encouragent les retournements de situation, surtout dans les dernières phases de jeu.
Plongée dans l’avenir avec Olivia Paroldi – « Et demain… » au Cabinet d’amateur
Quand l’art et l’humanisme se rencontrent, cela donne naissance à des œuvres qui transcendent le simple regard pour inviter à la réflexion. C’est exactement ce que propose Olivia Paroldi avec son exposition « Et demain… », présentée au Cabinet d’amateur après Mosko. Connue pour ses gravures sur bois et ses estampes urbaines, l’artiste explore ici le lien entre mémoire, futur et interaction humaine.
Cette série a une genèse particulière : elle puise dans des échanges avec des enfants âgés de 4 à 13 ans en Ukraine. Olivia Paroldi a transcrit leurs visions et espoirs à travers des gravures qui capturent avec délicatesse leur imaginaire et leur résilience face à un monde en mutation. Ces œuvres, pensées pour dialoguer avec l’espace urbain, témoignent de la fragilité mais aussi de la puissance des rêves d’enfants. Dans les rues de Lviv et de Paris, elles surgissent comme des invitations à redécouvrir notre propre capacité à rêver et à bâtir des avenirs meilleurs.
Découvrez ces œuvres sur son site : https://oliviaparoldi.fr/ et le cabinet d’amateur, pour ceux qui ont oublié, c’est au 12 rue de la Forge Royale dans le 11ème à Paris
Retour dans les Six-Duchés : Une nouvelle épopée avec Le Fou et l’Assassin !
Avis aux amateurs éclairés qui n’ont évidemment pas attendus…
Après avoir vibré au rythme des intrigues des Six-Duchés dans L’Assassin Royal et navigué dans l’univers riche des Aventuriers de la Mer, se replonger dans le premier tome de Le Fou et l’Assassin est comme retrouver de vieux amis dans un décor familier. Robin Hobb offre ici avec ce premier tome une suite profondément intime et nostalgique, tout en introduisant des enjeux renouvelés. C’est une conteuse née…
Une nouvelle ère pour Fitz Chevalerie
Dans ce premier tome, Fitz Chevalerie, désormais retiré des intrigues de la cour, vit une existence paisible et recluse, sous l’identité de Tom Blaireau. Ses jours tranquilles dans sa chaumière de Flétribois sont marqués par l’absence du Fou, son ami énigmatique et insaisissable. Pourtant, l’apparente tranquillité vole en éclats lorsqu’un messager arrive, porteur d’une mission qui réveillera les fantômes du passé.
Ce retour est marqué par une mélancolie palpable. Les pages regorgent de souvenirs, d’amours perdus et de trahisons anciennes, tissant un lien puissant entre les trilogies précédentes et ce nouveau départ. On retrouve un Fitz plus mûr, fatigué par les batailles d’autrefois, mais toujours profondément humain, avec ses doutes, ses élans de colère et son attachement indéfectible aux siens.
La magie des Six-Duchés, toujours aussi vivante
Robin Hobb excelle, une fois encore, à décrire les paysages, les émotions et les dynamiques complexes entre ses personnages. Les intrigues politiques et magiques, si chères aux lecteurs des précédentes sagas, prennent ici une tournure plus intimiste. Cependant, les thèmes centraux — le sacrifice, la loyauté et l'identité — résonnent toujours avec autant de force.
Une promesse de renouveau
Si ce premier tome peut paraître contemplatif à certains moments, il pose les bases d’une aventure qui s’annonce grandiose. L’arrivée d’un mystérieux enfant, porteur d’un destin lié à Fitz, et la perspective du retour du Fou, laissent entrevoir un récit où le passé et l’avenir s’entrelacent.
En somme, Le Fou et l’Assassin est une invitation irrésistible pour tous ceux qui ont déjà arpenté les chemins des Six-Duchés.
Et déjà le tome 2 ne dément pas ce début, c’est reparti….
L’Aber - Automne Hiver : Une exploration poétique de Matthieu Dorval à la galerie Isabelle Laverny
L’exposition L’Aber - Automne Hiver de Matthieu Dorval, accueillie à la galerie Isabelle Laverny du 21 novembre au 5 décembre, plonge le visiteur dans un univers où paysage et abstraction dialoguent subtilement. Fidèle à son langage artistique, l’artiste breton utilise des teintes terreuses et des textures fluides pour évoquer les côtes sauvages et les étendues infinies des abers, ces estuaires caractéristiques de sa région natale.
Matthieu Dorval capte l’essence de ces lieux entre terre et mer, où le temps semble suspendu. Ses œuvres s’ancrent dans une esthétique entre minimalisme et contemplation, permettant au spectateur de redécouvrir la profondeur des détails naturels et les contrastes des saisons.
Le voyage chromatique s’accompagne de la dédicace du très bel ouvrage J’irai là où tout a commencé, Journal d’une traversée, où l’artiste partage son cheminement intérieur et ses inspirations à travers des fragments textuels et visuels. Une balade qui l’a mené du Crozon à Sète
En mêlant peinture et réflexion poétique, Matthieu Dorval nous invite à ralentir et à contempler ce que l’on croit connaître : la puissance discrète de la nature.
Une exposition à ne pas manquer pour les amateurs d’art contemporain et d’évasion sensorielle.