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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Scott Pommier


Quelques galeries comme Recent, Redux, Commission, just the thing, not see run à explorer. Il y a un peu de tout dans ces photographies mais certaines sont vraiment touchantes, belle et pleine de cette poésie qui manqué souvent.


Des fumerolles pour les motos, c'est un biker ou pas loin, il n'y a pas de doute, un tour de gris et quelques skaters s'éclatent dans la chaleur de la fin de journée ou encore une vue de Venice sur fond de soleil couchant.


Voilà, quelques errances avec un photographe d'outre-atlantique pour vous donner quelques autres repères.

Retrouvez quelques photographies sur son site : www.scottpommier.com

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Nick Acott et ses light painting à la Galerie Hautefeuille


Un jeune photographe qui s'est lancée dans le domaine du light painting. Il n'est pas le seul, loin de là mais certaines de ces photographies sont assez poétiques, j'aime notamment beaucoup celle de la balançoire.

Avec The night, the fairies play « fabrique des images où les décors triviaux s'ensorcèlent quant la lumière apparaît à l'?il nu ».

Après il a étudié, la lumière des lieux, reproduisant effectivement de manière assez saisissante certaines ambiances nocturnes, des halos au loin, des reflets ici, des fils de couleurs tels un film à grande vitesse.

Voilà, c'était aussi l'occasion de découvrir la galerie Hautefeuille que je ne connaissais pas, logé à quelques mètres seulement du mK2 Hautefeuille et donc de Saint Michel< ;

L'exposition est en place jusqu'au 17 juillet

Sinon, il y a également Michael Bosanko, Guillaume J. Plisson, ...

Galerie Hautefeuille
3 rue hautefeuille ? 75006 Paris
Tel : 01 40 51 87 31

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Kawa de Yamamoto Masao à la Galerie Camera Obscura


C'est souvent un plaisir que de se rendre dans cette galerie un peu excentrée certes mais atypique et dont il émane cette quiétude et cette beauté immanente. Encore une fois, la découverte des photographies de Yamamoto Masao a été l'occasion d'un nouveau parcours. Celui-ci mène aux travaux plus anciens de l'artiste ainsi qu'à sa nouvelle série kawa.

C'est tout en poésie que ces images résonnent à nos yeux, nous laissant admirer leur grain et la finesse du détail, du trait, parfois c'est une tige, simple qui se dresse sur le noir de la photographie. D'autre fois, à la manière d'Haîku, un mobile s'épanche et nous montre d'autre angles, d'autres points de vues ; regardez cet aigle, cet oiseau qui est là nous regardant, quelle majesté et quelle force il a en plus, c'est également ce qui transparaît dans ces photos, ce travail de l'artiste qui nous donne à penser, à rêver d'ailleurs. Travail sur les insectes, les papillons, leurs ailes qui se déploient ou peut être est-ce un filet d'eau capturé dans un moment d'absolu.


Didier brousse indique : « Durant une vingtaine d'années, Masao Yamamoto a construit un ensemble photographique d'une écriture très personnelle, qu'il a intitulé d'abord "A box of Ku", puis "Nakazora" (Termes rattachés à la philosophie bouddhiste : Ku = vide, Nakazora = "entre la terre et le ciel"). »

On peut lire également :
« KAWA = le flot, la rivière, toujours pareille, toujours différente.
J'aime observer la nature, ses variations et ses cycles.
Le poète Ryokan (1758-1831), moine zen, a écrit ce haiku :
Une feuille d'érable
montre son dos, montre sa face
avant d'atteindre le sol
Ce poème a eu un grand impact sur moi. Je pense que Ryokan a utilisé cette métaphore pour parler de la vie.
La vie est une accumulation de moments. A certains moments les feuilles montrent leur face ensoleillée, a d'autres moments leur dos d'ombre, mais à la fin, toutes les feuilles tombent et disparaissent.
Masao Yamamoto
»

Et de continuer avec ceci : « "Kawa" explore les mouvements, tantôt rapides, ou au contraire imperceptibles, de la nature : le courant figé de la neige, le flux des herbes et des nuages, l'immobilité d'un oiseau...Toutes ces images, comme dans les poèmes courts japonais (Haïku), sont issues d'une attention à la nature et d'une méditation sur le caractère passager de notre présence dans ce monde.
Masao Yamamoto écrit : "La précipitation et l'immobilité sont également néfastes... J'espère que la série Kawa pourra apporter à l'esprit du spectateur un sentiment paisible capable de l'accompagner un moment dans le mouvement de sa vie »


Une très belle exposition que je vous conseille vivement d'aller voir. L'exposition est en place jusqu'au 20 juin 2010 alors n'hésitez pas, partez en méditation et en pérégrination vers ce lieu, ces ?uvres d'une grande beauté et d'une sérénité absolue.

Galerie Camera Obscura
268, bd. Raspail 75014 Paris
01 45 45 67 08

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Dead Eagle Trail de Jane Hilton

 
 

Voyage photographique dans l'Amérique des cow-boy, des vrais, de ceux qui existent encore de nos jours là-bas, de l'autre côté de l'océan, les descendants, les survivants. Eux qui veillent sur leurs traditions, leur stetson et ces espaces à perte de vue
Ballade dans l'Arizona, le Nevada avec de très belles photographies de Jane Hilton, des périples répétées qui lui ont permis d'avoir la confiance de ces hommes de la terre, du désert, pour saisir de très beaux moments et desinstants précieux

 

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?Much of American culture has been defined by the West, and the ?American Dream' itself was born from the pioneering cattle ranchers and settlers of the early days. The days of the gold rush and even the growth of desert cities such as Las Vegas echoe the mantra of the nation: "Anything is possible in Amerca?.



 

Plus d'informations et d'images, de photograhies sur le site de Jane Hilton et puis compléter votre lecture sur ?Dazed Digital: What inspires you about Americana?
Jane Hilton: I don't know, I think it's a mixture of things and I think for a lot of people it's a mixture of things. I mean certainly the cowboys the reason I think I am so locked into their psyche is that I vividly remember growing up in the seventies and watching westerns on television, I always remember Saturday and Sunday afternoons being on the couch with my Dad and my brother and sister and being allowed to watch a two hour film, a western. I don't know if it was that and it's the contrast to living in England where it's quite enclosed and green and you go there and it's huge and vast and big skies and, the huge desert and it's that contrast that I was drawn to. When I first went to America it was in 1988,I was an assistant and I lucked out on this job to Tucson Arizona and I think it was that. I'd never been to the states and I landed and my jaw dropped and I just was just speechless. I just thought it was fantastic.

I think it's reminiscent of the films growing up that were seemingly glamorous and it was kind of evocative of all of that. It's a wide open space and the cowboy kind of sums it up, for me and the cowboy project I kind of bumped into on the way, I had certain dealings with cowboys over the years and I went hunting with some deer hunters, cowboys and then this popped up and I just thought,  got to do it, there's more to this. And this cowboy project when it popped up which I say in the text of the book, I was doing other Americana thing and I was diverted by a commission by The Times to photograph a young cowboy called Jeremiah and he had ridden from Alaska to the Mexican border, it had taken over two years. He was seventeen when he started and 19 when he crossed the border, it was an extraordinary story.?

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Résiliences à la galerie VU


 
L'Espagne, en noir et blanc, l'Espagne en portraits par des photographes telsque Virxilio Vieitez, Christer Strömholm, Ricard Terré, Ramon Masats, Francisco Gomez ou encore Joan Colom qui sont là, tous exposés pour « une photographie de l'Espagne au tournant des années 1950-1960 ».

 
 
Les photographies prisent par Virxilio Vieitez, photographe public au cours des années 60 et puis après sont assez sublimes, une série tout à fait grandiose de portraits de tout un chacun. Devant la pellicule, tout le monde est là qui pose, plus ou moins, parfois devant une sorte de toile blanche mise en exergue.
 
« Il privilégiait les prises de vues e extérieur mais en contrôlait tous les aspects : frontalité du point de vue, centralité du motif, rigidité de la pose, choix du décor et des attributs. Les conventions du portrait posé poussées à l'extrême explique l'étrangeté de bien des images. »
 
Le résultat est là qui transparaît dans ces visages, ces gueules, ces attitudes. Dans le quotidien, Virxilio Vieitez a réussi à les amadouer, à les fixer, à croire qu'il faisait presque partie de la famille (commuions, mariages, enterrements sont également fixé par lui).

Attention, les autres tirages des photographes cités précédemment sont également intéressant, notamment celle de Christer Strömholm, Francisco Gomez, Ramon Masats alors ne manquez pas d'aller faire un tour là bas ; c'est une très belle exposition que je vous conseille très vivement d'aller voir.

Vous avez encore un peu de temps, l'exposition est en place jusqu'au 19 juin 2010.

Galerie VU
2 rue Jules cousin ? 75004 Paris
Tel : 01 53 01 0503

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