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Familier de Marie prumier
Patrick Messina à la Galerie Philippe Chaume
Avec cette exposition, Patrick Messina revient en force sur des images qui font partie d'anciennes séries, ses premières.
Une exposition à la galerie Philippe Chaume qui permet de se faire une idée assez précise du travail du photographe.
Une manière de faire disparaître les alentours pour se focaliser sur une zone d'1m² ou presque, à la manière d'une sorte de gigantesque macro qui permet de rendre cet effet.
Elise Legris-Heinrich indique : "Il réduit la profondeur de champ des vues devant lesquelles il se poste, créant des zones de flou inhabituelles et réduisant la partie nette. Par réflexe physiologique, l'?il interprète ces paysages comme des maquettes. Les voitures et les piétons de New York, de Rio et de Toronto semblent tout droit sortis d'une boîte à jouets. Non sans humour, Patrick Messina a fait de ces métropoles des miniatures presque interchangeables : Pékin ressemble à Tokyo, Beyrouth à Los Angeles et Chicago à Hong Kong. Ici ou là, les villes sont les mêmes, mieux vaut en rire plutôt que de constater l'uniformisation de l'urbanisme."
En tout cas, ce mélange de genre entre netteté et flou e plaît beaucoup, je trouve que cela donne une poésie certaine à ces photographies, de la grandeur et un petit effet rétro également qui ne sont pas pour me déplaire, au contraire.
C'est plus présent ou plus identifiable sur des espaces urbains aux reliefs assez différents, on perd un peu de cet effet lorsque l'on se retrouve face à des étendus géantes comme la mer et une coquille de noix qui s'y ballade ou encore lorsque la vue prise de trop loin comme dans ce quasi-désert ; il faut se rapprocher et regarder plus précisément, se pencher
5ue marseillaise ? 75010 Paris
PS : sympathique nouveau site web de la galerie
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