Jorge Rodriguez-Gerada à la galerie Mathgoth

Jorge Rodriguez-Gerada, un artiste que je ne connaissais pas vraiment jusqu'à il y a quelques mois où il s'est inscrit dans la ville de Vitry sur Seine par une oeuvre géante sur un pan d'immeuble, oeuvre d'ailleurs que je ne trouve pas forcément des plus réussi.nénamoins, après la lecture de son interview dans Graffitis n°19, je me suis laissé tenter d'aller voir ses oeuvres à la galerie MathGoth que je ne suivais que d'un oeil, les artistes représentés n'étant pas dans mes préférés. me voilà donc parti près de la BNF pour découvrir le travail de cet artiste et la galerie dans le même temps.Pbjectif atteinte, une êtite galerie qui met en oeuvre de belles oeuvres de Jorge Rodriguez-Gerada, des textures urbaines et des visages, des yeux sous toutes leurs coutures qui vous regardent, vous interrogent, vous percent aussi pour certains, des yeux de femmes, d'hommes, à vous de les découvrirComme on peut le lire sur le site de la galerie "la série « Identity utilise les méthodes du marketing actuel et redonne à l’anonyme la place qui lui revient dans la ville. L’artiste réalise des portraits géants hyperréalistes de monsieur et madame Tout-le-monde. Aucun produit à vendre! Ces visages deviennent des icônes sociales et créent une véritable poésie ouvrant au dialogue dans les quartiers. Jorge Rodriguez-Gerada travaille sur de vieux murs texturés, au fusain « pour sa transparence et son côté éphémère » Voilà alors n'hésitez pas et rendez-vous à la galerie Mathgoth où l'exposition est en place jusqu'au 9 novembre et visitez le site web de l'artiste de Jorge Rodriguez-Gerada http://www.jorgerodriguezgerada.com/Galerie Mathgoth34, rue Hélène Brion - 75013 Paris

Heavy Métal 2000 de Michael Coldewey et Michel Lemire

Avec Heavy Metal 2000, on se replonge dans les dessins animés de mon époque, le graphisme m'a fait penser aux mondes engloutis.Il en diffère largement de par son intrigue où l'on retrouve Tyler, un homme tout simple qui voit sa vie bouleversée et celles des autres par la même occasion avec la découverte d'un Crystal vert qui s'avère être rien d'autre que la clé perdue de l'immortalité, le saint graal en quelque sorte version moderne et sanglante dans la mesure ou le possesseur devient fou et doit se rendre à l'autre bout de l'univers pour ouvrir la chambre d'immortalité naguère fermée.Sur son passage rien ne perdure et la paisible planète Éden en fera les frais, seule Julie s'en sortira et suivra cet homme perdu par souci de vengeance...Une mise en scène d'époque efficace et sans fioritures emmenée par une musique légèrement Heavy metal qui arrive à rythmer de manière assez vivante cette épopée aux portes de l'univers. Ajoutez a cela quelques scènes plutôt sexy et quelques tenus bizottées et vous rejoindrez les maître de l'univers....Un petit dessin animée de légende ...

Faust de Murnau

Après avoir vu il y a quelques années et revu récemment Nosferatu (1922) et l'Aurore (1927), me voici parti à la rencontre de Faust (1926) de Friedrich Wilhelm Murnau.Le film raconte l'histoire de Faust; un pari est passé entre l'archange et le diable alias Mephisto qui doit prouver que l'homme est aussi noir que lui. L'enjeu n'est autre que la terre qui sera sienne s'il y arrive. Face-à-face lui, Faust, un vieillard qui voit les gens mourir sans qu'il puisse rien y faire et qui s'engage d'abord dans un pacte sur une journée avec Mephisto qui le conviant de redevenir jeune, de recommencer sa vie à la conquête des belles de ce monde on part pour l'Italie... Le diable est la pour arranger mais tout se dérègle également à son contact et rien ne perdure très longtemps comme cela sera le cas avec la pure et innocente Gretchen qui sonnera à la fois la perte de Faust mais également celle du Diable.Emporte par une musique et une ouverture impressionnante, on retrouve dans cet opus toute la grandeur du réalisateur et la force qu'il a pu donner à ces films avec des moyens disons "rudimentaire" en comparaison de notre époque. Il est étonnant, à chaque vision d'un de ces films de voir la force qui s'en dégage en dépit de son format muet, il est un de ces génies du cinéma qui perdurera encore longtemps dans nos cœurs, un film de Murnau touche tout simplement

Deltron 3030, events 2

Voilà que la fiction rejoint la réalité, annoncé il y a de cela quelques temps, attendu depuis 13 ans, le trio composé de Dan The Automator, Del Tha Funkee Homosapien et Kid Koala est de retour avec Deltron 3030 events 2.Le premier album de Deltron 3030 avait lancé un pavé dans la mare, revisitant le genre et devenu depuis lors quelques peu mythique. Et ce d'autant plus que ces acteurs n'ont pas démériter dans leurs carrières respectives.En tout cas en 3040, la vie n'est pas meilleure... “one by one the banks began to collapse again, politicians were running out of flocks to fleece, the middle class had faded into irrelevance… then… when all seemed to be lost… a small glimmer of light appeared in the distance. Could it be? Back from the great beyond…the return, of Deltron Zero and Automator.” La lumière arrive cependant...Un album qu'il faut mettre en écho avec le premier qui est de même facture mais qui ne révolutionne pas le genre cette fois.Vous allez tranquillement vous plonger dans les méandres de ce grand opéra cosmique et vous envolez avec les trois magiciens du son.Bonne écoute

Le voleur de Ruppert et Mulot

Le voleur, sur une idée originale, très originale de Ruppert et Mulot. Une bande dessinée qui date de 2008 mais qui n'a rien perdu de son mordant.On y entre par le dessin, l'absence de bulles ou de dialogue sur la majorité des planches. Une parie mimée si l'on veut nous laisse imaginer les dialogues, les différentes facettes des personnages et on rentre progressivement dans l'histoire car plusieurs narrateurs, acteurs muets sont interroges par la police sur les faits, ils essayent de reconstituer cette histoire pour le moins complexe et dénouer les tenants et aboutissants pas simple à appréhender aux vues des intervenants.L'histoire met en connexion un galeriste et son ami collectionneur, la femme du galeriste même si elle n'est plus; la nièce du galeriste et deux compères casquette et bonnet qui semble rejouer les scènes des tableaux vendus par le galeriste. S'ajoute à cela des détectives, un figurant, une stripteaseuse, un flic le tout nous donnant un petit polar un peu à la manière d'un film muet d'antanEn tout cas, très réussi