BLOG CULTUREL
Charles fréger, chasseur tribal avec ces Wilder Mann au Mac Val
C'est au Mac/Val que cela se passe, repérer il y a quelques jours lors de la lecture d'un article du Monde, voici que je découvre Charles Fréger (http://www.charlesfreger.com/) et sa série Chasseur tribal ou plutôt les "Wilder Mann", ces hommes sauvages que le photographe a traqué pendant près de deux ans en Europe.Il s'agit de pas moins de 19 pays traversés, de l’Autriche à la Finlande. Entre figures mythologiques et subsistances médiévales, vêtus de peaux de bêtes ou d’ornements végétaux, ces Wilder Mann louent les saisons et fêtent le cycle de la vie, dressant une cartographie des coutumes ancestrales du vieux continent. Visualiser la série si vous n'avez pas l'occasion de venir in situ : http://www.gwinzegal.com/freger.html#_self"Il met en avant la représentation d'hommes dans des communautés qui font revivre les anciens rituels païens, carnavals, fêtes agricoles ou religieuses. Les Hommes sauvages de Charles Fréger sont un ode à la vie, d'abord en Autriche où il rencontre de jeunes hommes déguisés en Krampus (créature mythique qui accompagnait Saint Nicolas pour distribuer les punitions au moment de Noël), puis en Hongrie pour photographier les "Busos" (ours qui sortent le 2 février de leur grotte et annoncent la durée de l'hiver) ; au total, le photographe a traversé 19 pays, des Balkans à la Scandinavie, de la Méditerranée au monde Slave, de la Sardaigne à l' Écosse". Il poursuit : "contrairement à ce que l'on pourrait croire, ces rites païens ne sont pas en voie d'extinction. Ils existent depuis plusieurs millénaires mais ne sont connus qu'à l'échelle locale. (...) Il ne s'agit pas d'un travail ethnographique ni anthropologique. Mes photos ont seulement une vocation artistique"Cela surprend de prime abord évidemment mais il y a également dans ces oeuvres une pointe d'humour que l'on saura bien évidemment déceler... Jusqu'au 26 mai au Mac Val : http://www.macval.fr/francais/expositions-temporaires/charles-freger-wilder-mann/ C'est où le Mac Val, c'est à Vitry sur Seine, juste à quelques encablures de Paris...
Villes éteintes de Thierry Cohen
Vous qui êtes plongés dans l'hiver et dans la grisaille, la nuit qui arrive vite, dès 17heures ou presque. Et en plus, vous ne voyez gouttes dans cette océan de pollution qui nous inonde, la lumière des étoiles n'arrive plus à nous guider dans ces urbanités dévorantes où la lumière artificielle à tout envahit et où la place du rêve et de la beauté stellaire est parfois inconnue de certains.Thierry Cohen est allé pour vous dans des endroits situés sur les mêmes latitudes voir les ciels qui existent de ci de là, des ciels lumineux à souhait, des ces scintillements qui vous font entrevoir la beauté du rêve et la magie de la vie tout simplement.Avec une adresse certaine, il a mixer ces images récoltées de par ses voyages avec celles de villes surchargées d'oxyde de carbone pour nous donner à voir ce qui n'est plus, ce qui sera, on l'espère un jour...D'une beauté rare, le ciel ouvre ses portes à vos yeux ébahis... profitez-enRendez-vous sur le site internet de Thierry Cohen
On Hollywood par Lise Sarfati a la galerie Yossimilo
Des portraits étonnants que ceux réalises par lise safari pour cette exposition qui a ouvert le 6 septembre dernier et se termine le 13 octobre prochain.
Une exposition sur la réalité de ces femmes montées à Hollywood pour trouver leur place, un rêve et pour lesquelles il n'y a finalement pas eu une fin heureuse... Enfin pas celle qu'elles espéraient en tout cas.
Lise Sarfati en à trouve quelques unes pour en savoir plus sur elles, sur leur devenir en les photographiant avec ces dernières pellicules saturés Kodachrome 64
Retrouvez quelques uns de ces portraits qui en disent long par eux mêmes sur le Sté de la galerie Yossimilo (www.yossimilo.com)
American power de Mitch Epstein à la fondation Henri Cartier Bresson
Une exposition dont le titre American power m'avait semblé évocateur, intéressant à
l'heure de l'accident nucléaire au Japon, de l'arrêt programmé du nucléaire en Allemagne
sous approvisionnement français... Une réflexion photographique sur l'énergie ne pouvait
pas mieux tomber ...
Eh bien un peu de déception après avoir vu cette exposition à la fondation Henri Cartier
Bresson, il n'est pas franchement question de remettre en cause le travail d'ensemble
d'Epstein bien sur mais plutôt de voir dans cette exposition une mauvaise passe, un
mauvais accrochage ou choix des photographies exposées qui ma foi ne donne qu'une
vue réductrice et très parcellaire de la réalité imaginée de ce monde de l'énergie et des
conséquences associées à ceux-ci.
Meeting-pot pas forcement très représentatif et très ordonne de cette Amérique de la
puissance dans laquelle on retrouve des photographies hétéroclites qui n'auraient a priori
aucune raison d'être là, n'ayant qu'un très vague rapport a la puissance telle qu'elle est
majoritairement illustrée dans le reste de l'exposition assez tournée vers les ce centrales,
quelles soient d'origine thermique, nucléaires, ...
Il reste néanmoins quelques belles photographies mais le manque d'unité est assez criant
et forcement assez décevant du coup
Allez vous faire votre opinion, l'exposition est en place jusqu'a la fin du mois de juillet et surtout le site de l'artiste Epstein et de ses divers travaux
Fondation Henri Cartier Bresson
2 Impasse Lebouis - 75014 Paris
When light casts no shadows par Edgar Martins à la Galerie Andre Hug
Une belle exposition d'Edgar Martins
La nuit qui porte, la nuit sur cet espace de frontières que sont les aéroports, aérodromes, ces terrains vague qui attende que le soleil se lève pour s'activer, se réveiller.
La nuit, veille sur ces trains et le noir prédomine, une noirceur que seule a nuit rend possible, le laitage est la pour nous donner les limites de ces confins, de ces lignes d'horizons qui se voient délimiter par quelques traits jaunes, blanc, colores sur le sol immaculés.
Une impression surprenante qui se révèle a la vision de ces mondes perdus, de ces espaces d'attente qui invite eux aussi a la transgression, au voyage sans que les limites soient.
Voyez ces contours et cette nuit que recouvre tout de son halo, le teint mat de ces photographie renforce cet aspect, ce monde qui se fonde dans un bloc dans lequel on ne peut pas trouver d'issu, seul la lumière viendra inonder ce monde éteint