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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Rafal milach

Eh bien je vous conseille très vivement d'aller jeter un coup d'oeil intéressé sur le site de Rafal Milach et de découvrir sur celui-ci l'ensemble de la production photographique de ce dernier.

je dois dire que chacune des séries présentées à quelques chose d'unique et un style tout à fait personnel.

J'aime beaucoup cette manière de voir le réel et de se fondre dans des décors et auprès de personnes fondamentalement différentes. Il aborde des espaces et monde dans lesquels apparaissent le réel, la vie au quotidien, passé ou présente. Des territoires qui donnent envie d'être visité, que cela soit larussie d'aujourd'hui ou d'hier, la mer noire, le vietnam ou encore la vie des pêcheurs sans oublier le gris et autres séries


Un véritable voyage dans le temps et dans le monde, de très belles photographies qui vont en surprendre plus d'un, une finesse du regard et cette capacité à capter desmoments vrais, des moments embarqués,


voilà, je vous laisse à la primeur de la découverte

Vous le manquerez pas non plus le blog de Rafl Milach

Site internet : http://www.rafalmilach.com/

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

L'hypothèse d'Eric Rondepierre chez Publie.net



Eric Rondepierre vient ici surprendre le lecteur avec un livre quelque peu énigmatique, il s'agit d'art, contemporain s'il peut en être aujourd'hui et à lire les quelques critiques on peut se sentir en décalage et ne pas être en phase avec leur approche qui semble pourtant juste, vraie, surtout celle d'arnaud Maisetti reprise ici in extenso: "Qu'est ce qui demeure dans une image quand on la prive de mouvement ? Et qu'on la garde, ainsi déplacée dans l'immobile d'une page, récit coupé du monde ? Qu'on la regarde enfin, et qu'on l'écrive, dans l'espace manquant entre le film et ce qui lui donnerait sens ? Le travail de Rondepierre, en décapant les formes mortes du film, prélève et travaille l'image du cinéma non comme une image prélevée seulement, mais manquante : manque du film autour, manque de l'image qui pourrait achever le film (le mettre à mort).


L'Hypothèse que propose Rondepierre à la collection Portfolio de publie.net (et c'est pour nous marque de confiance et d'encouragement que nous fait l'artiste en confiant ce travail à cette jeune collection) est traversée fulgurante à la fois d'un travail personnel entrepris depuis près de vingt ans, et traversée diffuse de ce qu'on aimerait nommer histoire(s) du cinéma, si le titre n'avait pas déjà été celui utilisé il y a quelques années par Godard. Traversée non pas latérale, mais en profondeur, dans les entrailles de ce qui fait l'image et défait le récit cinématographique : le montage, la ligne, le mouvement. Traversée non de son histoire, mais des histoires que dépose chaque image d'un film qui dirait l'histoire même de l'origine de l'image. Traversée de chaque image, fouillée, éventrée, creusée d'autres images sans doute, dans l'excédent apporté de la griffure ou de l'exposition : creuset multiple des morts et des renaissances qui peuplent l'image.

Sur un espace court et puissamment dominé, ce que l'artiste traverse également, c'est son propre regard devant l'image cinématographique, et c'est l'écriture qui en retour recueille ce regard pour l'écrire littéralement, déterminer ce qui, entre le regard et l'image manque aussi. Si on a voulu que cette collection joue l'articulation d'un travail plastique et d'un travail d'écriture, Eric Rondepierre travaille précisément la plasticité de l'écriture dans les réseaux secrets constitués entre chaque page, et l'écriture de l'image dans ce qu'elle peut raconter, isolément.

L'hypothèse d'un manque à partir de laquelle se construit cette traversée est le levier quasi-hypnotique qui conduit autant l'écriture que la lecture : ce qui manque, c'est toujours ce qui achèverait le tout ; le film qui manque, c'est celui qui reste à faire, celui qui donnera sens à ceux qui ont été faits, celui qui achèvera l'origine autant que la fin. L'hypothèse : et si ce manque était toujours ce mouvement qui donne naissance à l'image, et si la traversée (de l'écriture, de la lecture) était ce geste au-devant du manque pour le maintenir à l'état de manque, c'est-à-dire finalement, d'appel ? Évocation trouble et mouvante, peut-être, de ce que disait René Char lorsqu'il écrivait « Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir"



Enfin, faut-il pour lire cette ?uvre être dans les mêmes dispositions et voir dans celle-ci uniquement un travail de mémoire ou de manque sur l'?uvre d'Eric Rondepierre, plus qu'une réflexion sur ce travail il y a dans ces écrits, ces paroles une interrogation qui vaut pour tout un chacun, une sorte de réflexion sur l'Image au sens large et à son mode d'expression, de vie, de trépas dans ce monde qui nous entoure, un sentiment que ces lignes ne s'adressent finalement qu'à nous lecteur qui par delà l'?uvre ou les références à son travail présenté parle à l'Homme à travers une série d'emboîtements complexes qui nous amène à une réflexion sur l'Image en tant que telle.


"Car le film est fait d'images, mieux : il est
image, mais une image qui a renoncé à exister
individuellement, qui a renoncé aux fureurs
létales du temps, à sa propre mort et à sa
résurrection.
"

En tout cas, quelle que soit l'aproche choisie et l'angle de vue privilégié ici, il est indéniable qu'il y a un certain inérêt, pour ceux qui connaissent et ceux qui ne connaissent pas de se frotter aux ?uvres et écrits d'Eric Rondepierre, j'ai toujours apprécié sa série Loupe dont il présente, d'ailleurs quelques unes des ces photographies. Mais cela a été aussi l'occasion de découvrir un autre pan de son ?uvre en déambulant sur son site internet après la lecture de L'Hypothèse du film chez Publie.net (petite parenthèse, je trouve cela assez fascinant de commencer à envisager et voir ce que sera le monde de l'édition et de la lecture demain quelque soit le modèle qui sera mis en place ; déjà des stratégies de libraire et d'éditeur voient le jour pour proposer un ensemble de corpus assez intéressant?)

"Une couleur indécise, une transition un peu
sèche, le reste d'un collage mal dissimulé, enfin
l'évocation d'un non-sens en devenir : je sais
que l'image s'en rit, et je l'apprécie pour cette
raison.
"

Donc pour revenir a ce livre de poésie/textes et d'images, vous pouvez amplement découpler la lecture de l'un de l'autre ; cela ne s'exclut pas forcément mais cela reste indépendant, c'est quelque peu normal, cela n'a pas été, au départ, créé pour cela. Enfin, ce n'est pas une fin en soi non plus, je vous le concède mais quand même?

"Comme il est sûr que le film ne renferme rien
d'autre que des illusions de vie, cette image
pourrait inexister, enclos dans une vitreuse
bulle de vie qui n'a aucune forme en laquelle
consister
".

En tout cas, c'est l'occasion de découvrir, redécouvrir l'oeuvre de ce grand monsieur qu'est Eric Rondepierre
 et puis également, de regarder d'un peu plus près Publie.net et sa collection Art & portfolio (entre autres). Vous pouvez d'ailleurs avoir une idée du texte proposée en visionnant une partie de celui-ci sur Calameo; le livre est disponible au format électronique pour la modique somme de 5,5? alors essayez de voir un peu plus loin et plongez-vous dans cette vision poétique d'Eric Rondepierre et de son Hypothèse
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NU(E)S à la galerie Baudoin Lebon



Une exposition à aller voir que celle présentée à la galerie Baudoin Lebon avec une sacrée ribambelle de photographes de renoms : Joël Ducorroy, Franco Fontana, Henri Foucault, Irina Ionesco, Arezu, Dany Leriche, Jean Merhi, Patricia Parinejad, Lucille Reyboz, Denis Rouvre, Jeanloup Sieff, Joël-Peter Witkin?

vous aurez sans doute vu les boites à lumières de Denis Rouvre lors d'une exposition précédente, ces homme et femmes en train de mimer le coït, l'instant sublime, suprême dans un espace restreint, cloisonnée, une ambiance quasi surréaliste; sort de vitrine de notre Nous attendu, fantasmé, estimé... en tout cas un moment à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore


Regardez cette photographie, une des plus belles de l'exposition de mon point de vue avec celle entre les piliers d'Egypte. le cadrage, la lumière, les couleurs et la pureté qui rayonne, un pur moment de beauté; en toute simplicité...

Voilà, la découverte est maintenant votre... jusqu'au 5 décembre

Galerie Baudoin Lebon,
38 rue ste croix de la bretonnerie, 75004 paris

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Olivo Barbieri, un photographe aérien....

De belles images que celles d'Olivo Barbieri, vous allez vous plonger dans un monde vu d'en haut, une manière d'envisager la photographie sous un autre angle, j'aime bien cette technique, elle donne un rendu assez fin, presque irréel, un modèle réduit réel en quelque sorte.


une vision aérienne, distanciée qui donne du relief à cette matière sous jacente, celle qui est à nos pieds, un monde de lilliputien qui s'étale devant nous, vision d'un monde extérieur

faites vous une idée plus précise avec la série présente sur The morning News associée à uner interview du photographe, c'est assez hallucinant et puis également sur le site de la Crown Gallery

Lisez également l'article dans Metropolis Mag : "It's often hard to convince people that Olivo Barbieri's aerial photographs are real. They look uncannily like hyperdetailed models, absent the imperfections of reality. Streets are strangely clean, trees look plastic, and odd distortions of scale create the opposite effect of what we expect from aerial photography?a complete overview, like military surveillance. ?I was a little bit tired of the idea of photography allowing you to see everything,? Barbieri says. ?After 9/11 the world had become a little bit blurred because things that seemed impossible happened. My desire was to look at the city again.?"
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Le salon de la photographie à la Salle Olympes de Gouges


Oups, voici une information que j'aurai du louper, le SALON... plutôt très très décevante cette exposition d'amateurs et de professionnels, il n'y a que quelques (très peu) de photographies qui vaillent le déplacement, vraiment.

Que cela soit au niveau des thèmes abordés, des tirages, de la présentation, des prix également, je vous déconseille très vivement, malheureusement d'ailleurs d'aller faire un tour là-bas, c'est un peu en pure perte, je sais c'est un peu dur mais honnêtement, c'est la triste vérité.

Enfin voilà, j'ai été effectivement très très déçu et ni voyez pas une attaque en règle mais plutôt une très grande déception.

Pour ceux qui voudraient quand même aller y faire un tour, eh bien c'est  accessible tous les jours de 12h à 19h à la Salle Olympe de Gouges (15, rue Merlin, 75011 Paris); l'entrée est gratuite

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