A l'?il nu par Gabriel Schmitz à la galerie Arcturus

Les artistes exposées à la galerie Arcturus valent généralement le détour et encore une fois cela a été le cas avec Gabriel Schmitz

Un peintre de portraits qui donne à voir des visages mais surtout des expressions, des lumières, de la vie qui courent dans ces veines. 

Il donne a ses peintures un effet particulier qui les rendent belles, en soi, pour elles-mêmes tout simplement. On s'arrêterait en contemplation devant certaines. Cela peut paraître étrange, cela pourra ne pas vous plaire mais je l'ai ai trouvé très belle, très simple aussi.

Un parcours de quelques toiles qui ne manquera pas de vos intéresser en tout cas

Dépêchez-vous, c'est jusqu'au 26 juin prochain

Galerie Arcturus

Promenade à Amsterdam

Petite parenthèse hollandaise en ce début du mois de mai qui m'a permis de redécouvrir les charmes paisibles et la quiétude d'une ville parcourue par les canaux.
Au détour d'un angle de rue vous pourrez pénétrez dans le musée qui abrite la maison d'Anne Franck, attention la queue peut être importante donc soyez prévoyant? nous ne l'étions pas?

Vous pouvez aussi vous rendre au FOAM pour les expositions de photographies. En ce moment, une exposition qui a déjà eu droit de cité à Paris à la Galerie Filles du Camlvaire, celle de Paul Graham intitulé « a shinner of possibility » ainsi que d'autres artistes comme Ari Marcopoulos.

Pour Paul Graham, attention c'est assez contemporain donc il y a des chances que cela ne plaise pas à tout le monde?. Faites vous une idée avant. Il s'agit un peu de plans séquence qui font l'effet d'un film sans en être, une succession de situations qui forment une scène.
Pour Ari Marcopoulos, c'est l'univers du skate, des sports de glisse que l'on retrouve, certains des gamins seront de ceux qui ont fait partie de Kids de Larry Clark. Des portraits, des attitudes, une superbe vidéo que vous pouvezretrouver sur Vimeo

Adam Kimmel presents: Claremont HD from adam kimmel on Vimeo.

Par contre c'est assez décousu donc vous pouvez également perdre pied ; elle est complétée par quelques photographies représentant l'univers familial. A l'étage, c'est la collection assez morbide du docteur Hans Van Den Bogaard qui est exposée, celle de f?tus en flacon, d'animaux sous flacon un peu l'équivalent de la représentation des expériences du savant fou italien du Démon des glaces de Tardi ? un monde à part pas spécialement ragoûtant.

 

 

Donc, au final une exposition en demi-teinte. Elle vous permet néanmoins d'avoir une réduction pour aller faire un tour au World Press photo 2010.

A la Bibliothèque où est proposée une exposition sur la Ville d'Amsterdam, retour sur l'évolution de la cartographie d'Amsterdam du début du 17ème siècle à nos jours. D'ailleurs si vous n'avez pas envie de trop débourser la bibliothèque a mis à disposition des longue vue rétrospective qui vous permettent de visionner sans aller jusqu'au c?ur de l'exposition des anciens lieux d'Amsterdam presque en 3D. Ces 4 longues vues vous permettent d'effectuer un voyage dans le temps associé à une navigation par carte pour voir l'évolution de l'urbanisation de la ville.,   

Le musée Van gogh est là qui vous tend les bras, juste derrière le Rijks museum où l'on s'arrêtera une prochaine fois. L'entrée est quand même assez onéreuse, 14? ce n'est franchement pas donné.

 

Après évidemment, cela vaut le coup dans la mesure où on a la possibilité d'entrapercevoir des toiles de Van Gogh qui ne sont habituellement pas montré, moins connu des amateurs en tout cas. L'exposition se déroule en 4 temps dans des salles aérées et fluides, la navigation pédestre y est agréable ce qui n'est pas rien. On débute par la période d'apprentissage aux côtés de d'Anton Mauve qui s'étale de 1880 à 1885, Van Gogh est encore aux Pays-bas et calque son travail sur des peintres comme Jean-François Millet, « il veut peindre la vie de ces gens simples qui travaillent dur », il en sortira le très beau « Les mangeurs de pommes de terre » en avril 1885 : une représentation presque animale de ces hommes et femmes autour de leur repas.

Débute alors dès le printemps 1886 sa période parisienne où on le retrouve à Montmartre où il va innover, expérimenter, Théo n'est pas loin. C'est là qu'il rencontre Paul Signac dont il s'inspirera, Toulouse Lautrec  et bien d'autres. Dénué d'argent, il peindra pas moins de 27 auto-portraits et s'essayera à la peinture japonisante, une période où l'on retrouve de superbes toiles moins connues.

La période d'Arles entre 1888 et 1889 est une période riche. En effet, c'est celle qui verra Van Giogh pendre les champs de blés, les arbres en fleurs que l'on a rarement l'occasion de voir, les tournesols évidemment et puis les deux version de la chambre  à coucher (en restauration actuellement). Mais cette période se terminera par un drame avec Gauguin, Van Gogh ira jusqu'à le menacer d'un couteau et c'est là qu'il se coupe un morceau d'oreille dans un accès de fureur?

En avril 1889 Van Gogh décide de se faire admettre à l'hôpital psychiatrique de Saint Remy, les paysages qui'il peint ressentent cette vie, cette tristesse qui l'inonde. Il y aura des périodes d'accalmies c'est pendant celles-ci qu'il peindra notamment le tableau « Champ de blé avec faucheur » ou encore les Iris.

En 1890, c'est le retour vers le nord, vers Auvers-sur-oise ; c'est également la rencontre avec le docteur Gachet qui lui prodigue des conseils, on connaît la suite .. Il peindra notamment le très beau Champ de blé au corbeau mais également d'autres très beaux paysages, des contrastes saisissant sans la lumière du sud? Le 27 juillet 1890 Van Gogh se tire une balle dans la poitrine, il mourra 2 jours après ; son frère le rejoindra 6 mois plus tard?

Bien entendu c'est ici un très très bref aperçu des magnifiques tableaux que vous pourrez apercevoir au Musée Van Gogh alors n'hésitez pas une seule seconde.

A l'étage vous pourrez retrouvez quelques autres toiles de Van Gogh mais aussi un Van don gen qui j'apprécie plus que de nature et puis un Picasso, Pisarro,? quelques peintres qui gravitaient dans cette période ainsi que de très beaux paysages. En contrebas, une exposition temporaire sur Gauguin mais j'ai moins accroché?

Animal circus chez Since Upian

Voilà un quartier qu'il fait bon de parcourir mais qui ne compte pas tellement de galeries. En effet, il doit parfois ce sentir seul mais il n'est pas très loin des enivrements d'Oberkampf et puis près du Canal et de la place sainte marthe. Un bon programme en somme

La galerie semble assez spécialisée dans tout ce qui touche aux arts urbains que l'on peut voir de façon large : graffitis, collages, pochoirs, ?. Et puis quelques autres artistes appréciés.

J'avais déjà raté quelques expositions de Boris Hoppek, Colcanopa, Eboy, Eltono, FKDL, Fupete, MWM, Trapier mais voilà cette fois-ci me voici au rendez-vous pour Animal circus de Titi from paris. Ce n'est pas l'artiste urbain que je préfère mais il n'y a pas à dire, il a une certaine patte et les créations qui sont sur les murs de la galerie l'atteste amplement.

Pour plus d'oeuvres de Titi from Paris, allez faire un tour sur son Flickr

Donc allez faire un tour cette fois-ci pour découvrir, le lieu, le quartier et bien sûr les artistes

Since Upian
408, rue saint maur ? 75011 Paris

Yves Belorgey à la galerie Xippas

Première rencontre avec ce peintre, une sensation en demi-teinte. Je comprends la démarche de ceui-ci mais je n'accroche pas forcément à ces tableaux colorés. Je me sens plus proche de ses dessins d'un finesse remarquable décrivant toujours cette architecture qui lui tient tant à coeur.

Car avant, tout, c'est un travail qui s'articule autour des paysages urbains et plus particulièrement ceux issus de l'architecture des années 60. A  vrai dire devant ces bâtiments parfois sans grand intérêt on subodore un intérêt social de l'architecture qu'il essaye de capter, de transcrire même si ce n'est pas forcément facile à entr'apercevoir.

Principalement axé sur le Japon, il n'en demeure pas moins quelques toiles issus des paysages urbains français, de la banlieue parisienne, parfois tout s'interpénètrent et parfois non; les vélos rappellent évidemment le Japon, ils sont plus naturel que nos Velib "national"

Voilà, pas forcément très convaincant au final sauf pour les dessins...

Faites vous une idée, l'exposition est en place jusqu'au 3 avril prochain

Galerie Xippas
108, rue Vieille du Temple - 75003 Paris
Tel : 01 40 27 05 55

Patrick Pietropoli à la galerie Felli

Une exposition tout en finesse, en couleur et en construction mêlant architecture, espace urbain verdoyant et beauté.

On est à Brooklyn, New York mais on se sent des airs d'Italie, du moins dans certains des tableaux et non pas seulement avec le sublime tableau intitulé "la douane de la mer" qui se situe à Venise. De par les couleurs, l'agencement de certains quartiers, ces coupoles qui vous donnent des envies, des souvenirs de Florence ou de Rome, cette rivière qui passe en contrebas, traverse littéralement le tableau de part en part.

 

Vous y trouverez également des tableaux typiques de la ville à la pomme, marqués de cette empreinte si caractéristiques de New York, de cette architecture imposante, jaillissante, s'étirant vers les cieux en rivalisant de tout en tour, des tableaux de toute beauté.

 

Un peintre qui a le sens du détail, des mariages de couleurs pour des architectures toute en délicatesse, finesse. 

Pietropoli, expose également des portraits mais je me suis senti moins attiré par ces derniers, je vous laisse découvrir ces madones d'un autre âge.

Galerie Felli127 rue vieille du temple - 75003 ParisTel : 01 42 78 81 27