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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

Madrid : la vie nocturne et les tapas, le Musée Reina Sophia et le Prado et le soleil tonitruant

A Madrid, c'est déjà l'été, il a fais jusqu'à plus de 27°C c'est pas mal non ? Surtout pour découvrir la ville et errer dans les quartiers entre Sol et Chueca par exemple, à la découverte des petits coins ensoleillés et paisibles, La place Mayor , elle est bien agréable mais ne vous y arrêtez pas comme deux touristes vierges... qui vont payer un café et un jus d'orange 8?, on a été un peu bête sur ce coup là... je dois l'avouer surtout que juste après la place Mayor il y a de très chouettes petites ruelles avec soleil et terrasse en attente...

Enfin, un petit marché par ici puis le quartier des antiquaires par là, la marche qui continue et qui nous fais dire au bout de deux jours : Madrid, c'est une ville agréable pour sortir mais il lui manque quand même le charme de Barcelone, Lisbonne...

Un arrêt quand même en fin de journée, juste après être passé devant le Musée Thyssen qui propose en ce moment une exposition Modigliani (avis aux amateurs) c'est entrée gratuite au Musée d'Art contemporain Reina Sophia. Bon je dois dire que dans la mesure où nous avions crapahutés toute la journée, nous avons plutôt choisis la version très light, soit Guernica qui est là, resplendissante dans l'allée centrale et une exposition exportée du Musée Picasso de Paris sur Picasso jusqu'au 5 mai prochain qui s'intègre aux collections permanentes, un bon plongeon dans Picasso avec une approche chronologique découpée en 4 phases (1895-1925, 1935-1936, 1936-1952 et 1946-1972) des portraits de Dora Maar et de femmes décomposés en passant par les Minautore, ... Également une exposition sur les surréalistes et l'ombre avec quelques photographies de Man Ray Kertesz, Cartier-Bresson connues et moins connues avec Eluard, Breton,... ponctué d'un film expérimental en noir et blanc... Lisez en complément sur ViteVu "La nuit espagnole dans l'objectif des photographes"
Il est maintenant l'heure de faire une pause avant de repartir pour de folles aventures dans la nuit madrilène.

En effet, après deux ou trois bars à tapas dans Chueca, ce n'est pas la même culture qu'à Paris, les gens sont là, ils se retrouvent dehors pour discuter, boire un coup tranquillement, cela se passe dehors, c'est bon enfant, les sandwich de JambonCerrano sont bien présent ou de chorizo mais également les poivrons à la tortilla ou encore maintes petites spécialités qui deviennent vite dangereuses pour la ligne... enfin c'est la vie, il faut tester et c'est bien bon je dois dire accompagné d'une petite sangria ou plutôt d'un bonrioja... Enfin, on nous emmènes dans un bar à Tapas fameux de Madrid que je vous conseille franchement très vivement, c'est El Tigre, rue des infantes (calle de los infantas). Un lieu comme il n'en existe pas à Paris, plus bondé que ça tu meurs... faufilez-vous jusqu'au bar, commander quelque chose, les verres de vins sont des demi-litres ou presque, les mojito sont géants et le tout est servi gratuitement avec des  superbes assiettes de Tapas dont vous me direz des nouvelles, après quelques unes vous n'aurez normalement plus faim, le tout étant très très bon marché... Bon ensuite on a attendu un petit quart d'heure vingt minutes pour que l'on nous dégote une table car on peut aussi se poser et manger un morceau et là, le défi pantagruélique à commencer. Eh oui, il ne faut pas commander pour 4 personnes 4 assiettes, 2 à la rigueur sont suffisantes, croyez moi enfin avec 3 assiettes avec oeufs, jambonCerrano , pommes de terres en sauce, croquettes de fromage/poulet et autres assortiments nous nous sommes repus...enfin voilà, à tester de manière simple si vous passez dans le coin. Je ne vous raconterai pas ensuite les petits cocktails découvert dans un petit bar de rien... c'était trop bien en tout cas...

Pour se reposer et humer l'air de la capitale, rien de tel qu'un petit pique-nique dans le parc du Retiro, rendez-vous du Madrid du dimanche mais cela a du non et le soleil frappe tranquillement alors que nous étions passées grâce à une amie de C. au Musée du jambon (musée du jambon) qui n'est en réalité qu'une chaîne de bar/charcuterie/boucherie ou pour presque rien vous pouvez déguster, commander et repartir avec un pleincabas de petits produits délicieusement odorants et savoureux à souhaits.... faites un arrêt par cette case, elle vous rapportera quelques sensations ... Le Musée du Prado mais au final à part deux salles, j'ai été assez déçu par les tableaux de est alors là, les grands musées sont près de la station deMetro Atocha (le métro est ultra clean et pratique pour se promener si vous n'avez pas envie de trop marcher), derrière le parc du Retiro et c'est gratuit de 17h à 21h du mardi au samedi et de 17h à 20h le dimanche. Alors le Prado, c'est avant tout pour Goya. Goya, j'avais il y a de cela longtemps vu des croquis, esquisses mais là toutes les toiles représentants des portraits et autres compositions printanières si l'on peut dire ne m'ont pas spécialement intéressés, il y avait néanmoins les deux salles où il s'agit duGoya des peintures noires, sombre, les visages se déforment et prennent une autre dimension, le ciel est nuageux, ombrageux, la lente décomposition est là,Saturno mange alors que dans un ciel de crépuscule un chien attend, des hommes sont en lévitation... deux superbes salles en tout cas




Et puis également, je n'ai pas été déçu de voir les quelques Jérôme Bosch qui sont présent dont le jardins des délices, un triptyque impressionnant tout autant d'ailleurs que les quelques autres tableaux de Bosch où le moindre détail revêt toute son importance, c'est décidé, il faut que je récupère une édition critique sur ces tableaux qui me semblent depuis belles lurettes avant-gardistes au possibles,



D'autres tableaux également de Joachim Patinir avec des ciels d'un bleu extraordinaire et également une science du détail



Mais pas autant que le triomphe de la mort de Bruegel dont je suis également un grand fan...



Ensuite, il y a bien un Rembrandt, deux Georges de la Tour, quelques Caravage et plusieurs salles dédié à Velasquez mais au final j'ai été je dois dire un petit peu déçu du Musée du Prado...

Voilà il est l'heure de quitter le soleil et de revenir vers d'autres cieux... pour bientôt repartir de plus belle...

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Henri Michaux à la galerie Thessa Herold



Une exposition hommage à Henri Michaux et à sa capacité de perception. En effet, avec les oeuvres présentées sont pour la plupart issues de ses expériences avec la drogue, ici il s'agit de la mescaline, on lira dessinsmescaliniens et post-mescaliniens . On est dans le monde de l'abstraction, de l'énigmatique et de l'errance des formes. Elle compose et décompose le papier qui nous fait front.

Dans ses dessins, faut-il essayer de comprendre la signification de chacun, essayer de décrypter quand cela est envisageable ce qu'il y a derrière, ce qu'il a voulu dire à la lecture de son oeuvre, de s vie ou plutôt tenter de ressentir ce monde intérieur qui est celui qui peuple ses rêves et ses cauchemars et les faire siens et avancer vers d'autres songes ? Je pencherai pour cette deuxième solution plus poétique et pleine encore de découvertes sensorielle.

Là des yeux qui scrutent la nuit sur un visage défiguré, ici des personnages minuscules dans une cité de pierre qui rappelle étrangement La cité des immortels de Borges ou encore un montre géant sorti des cauchemars les plus enfouis de l'être. Tout ici est ouvert et perception.

Voilà, cela ma redonner envie de me plonger dans quelques uns de ses écrits que j'avais entamé mais pas encore terminé comme Connaissance par les gouffres en date de 1961

"Peindre, composer, écrire, me parcourir : là est l'aventure d'être en vie"

Et puis sinon, j'ai trouvé le site internet de Jean-Michel Maupoix qui me semble bien intéressant à approfondir et qui peut donner quelques explications plus fournies sur l'oeuvre de Michaux et sur l'envie de le lire et de le connaître un peu plus.

Su la peinture et la poésie, voici un extrait : "L'oeuvre de Michaux puise dans un univers pré-verbal ou para-verbal les ressources nécessaires à l'opération-déplacement. Qu'il soit littéraire ou plastique, le travail des signes aura pour objectif le déconditionnement.

En effet, Michaux affirme peindre pour se déconditionner: "Né, élevé, instruit dans un milieu et une culture uniquement du "verbal", je peins pour me déconditionner" . Il s'agit alors de "claquer la porte de la littérature". Mais c'est pour y rentrer par la fenêtre. La peinture, art de l'immobilité devient en effet le modèle paradoxal de la mobilité verbale. Comme l'écrit Geneviève Bonnefoi, ce que Michaux apprécie le plus dans la peinture c'est "le cinéma" . Une animation de signes, et non une fixation de sens. Epure de la langue, la peinture est une écriture réduite à son geste, son désir, son tracé, ses sillages indéfiniment recommencés. " La ligne, c'est la phrase, mais sans les mots ". Résignée à l'indéfini, résolue à l'insignifiance, la ligne va donner à voir, mieux que le langage articulé, "le phrasé même de la vie, mais souple, mais déformable, sinueux". Michaux dessine "comme on se tâte le pouls" , à l'écoute de ce bruit et de cette pulsation qu'il est, cardiomancien désireux de visualiser les rythmes qui le constituent. La ligne dessinée, tremblée, aventureuse, est le paroxysme du déplacement, car elle est à elle-même son propre mobile et son propre motif. Elle n'est plus nouée à la parole; elle n'a presque plus d'épaisseur ni de substance; elle va, indépendante, délivrée du sens et des apparences.

 

Les lignes, les traits, les taches, sont donc préférés aux mots à cause de leur absence de syntaxe, de coordination; à cause aussi de leur peu de masse, de leur pauvreté. Les mots en disent trop car ils en savent trop. Ils collent, ils gênent, ils alourdissent. Michaux, dans les gestes de la peinture, s'allège de la glu du langage

 

Le peintre est à ses yeux une espèce d'écrivain célibataire: pas marié aux mots, aux idées, aux choses, à la matière, à tout ce qui est établi et possède une fonction, un statut, une puissance. Sur le papier ou sur la toile, son plaisir est de "faire venir, de faire apparaître, puis de faire disparaître" en empruntant "la voie des rythmes". De sorte que la peinture prestidigitatrice tend à fonctionner comme un modèle prosodique pour la poésie. Les derniers poèmes de Michaux en témoignent : venus en marge des tableaux, ils articulent et désarticulent eux aussi "la conscience d'exister et l'écoulement du temps". Ils font entendre "le gong fidèle d'un mot". Ils esquissent et ils subtilisent les figures du sujet. Ils appréhendent l'être fluidique et fantomatique du dedans; ils autorisent, au sein de leur propre espace-temps, des abandons ou des étourdissements proches de ceux que permet la rêverie.

 

La peinture fonctionne donc comme un modèle pré-culturel, une façon de court-circuiter l'héritage du verbal. Elle n'est pas l'intermédiaire entre le sujet et une tradition, mais entre le sujet et la pluralité de "bourgeons humains" qu'il porte en soi. Michaux répète quel rôle décisif joue ici l'ignorance. Il dit être venu à la peinture dans une totale "impréparation", sans aucun savoir-faire. Il affirme dessiner "en pauvre, comme fait celui qui joue de la guitare avec un seul doigt". Techniquement, il use volontairement de moyens réduits : 1 ou 2 couleurs lui suffisent. Peu d'intermédiaires, de nuances. Il veillera à ce que la peinture conserve toujours cette vertu de spontanéité, voire de "surspontanéité" et de brusquerie qui la lui rend précieuse: "Avec la peinture, je me sens jeune; je suis vieux avec l'écriture". Il y a trop de richesses, de nuances, de luxe dans la langue: "si on la fait brute, si on la parle brute, c'est malgré elle" . Ecrire brut est une difficulté; peindre brut, sans correction, délibération ni retouche est une délivrance. Les écrits, dit-il, "manquent de rusticité", alors que "dans la peinture, le primitif, le primordial mieux se retrouve" .

 

Retrouver le "primordial" en apprenant tout par soi-même, c'est aussi s'apprendre soi-même. Mieux que le langage verbal, la peinture initie l'apprenti à ses espaces propres et ses rythmes intimes. Michaux dit à ce propos : "Si je tiens à aller par des traits plutôt que par des mots, c'est toujours pour entrer en relation avec ce que j'ai de plus précieux, de plus vrai, de plus replié, de plus mien (...) c'est à cette recherche que je suis parti". Or cette recherche de soi conduit précisément à découvrir la quantité d'altérité que l'on porte en soi. Autant et mieux que le verbe, les tableaux répètent que l'on n'est pas "seul dans sa peau". Tout à coup, comme chez Picasso, un visage y soude "une demi-face à un profil" et produit, par synthèse, quelque inédit "morceau d'homme" par qui devient un instant visible ce "fantôme intérieur" ou cette "conscience d'exister" dont l'écrivain traque en vain, sans relâche, la physionomie dans la langue".

 

Allez faire un tour, c'est en place jusqu'au 1er mars 2008.

Galerie Thessa Herold

7 rue de Thorigny - 75003 Paris
Tel : 01 42 78 78 68

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Jean-françois Oudry à la Galerie Felli

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Un plaisir que de se promener dans le haut marais et de tomber sur l'exposition de Jean-françois Oudry à la Galerie Felli. C'est l'espace urbain qui se dessine dans ses tableaux avec cette petite fenêtre bleu qui entrouve un autre monde sur de ces toiles. C'est également la découvertes d'un monde en construction ou en apesanteur, enchevêtrement de formes, architecture urbaine vue et sentie par le peintre qui l'a fait sienne, un beau moment à découvrir égoïstement ou différemment, tout dépend.

"Il s'agit, comme dans les paysages Castillans, de construire un espace où le réel cesse d'être l'otage de sa représentation, où parfois le grain de la toiletransparaît souple matrice sur la tonalité dominante, car aux mondes visibles s'opère la transsubstantiation. On ne retient que l'empreinte suggestive et l'arôme spirituel où selon la définition orientale, la poésie est une parole dont la saveur est l'essence et où les sucs odorants doivent aussi se humer".Dans le recoin, quelques autres tableaux de petites dimension un travail un peu plus ancien de composition qui vaut également la peine d'être embrassé du regardAllez faire un tour, c'est en place jusqu'au 12 février prochain et c'est apaisant et douxGalerie Felli 127 rue du temple - 75003 ParisTel : 01 42 78 81 27

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Les années noires à la fondation Dina Vierny, Musée Maillol


Oui je sais qu'elle a commencé il y a belle lurette cette exposition mais mieux vaut tard que jamais et donc, vous avez encore jusqu'au 4 février prochain pour aller voir ce témoignage visuel d'artistes allemands pendant la grande guerre.

Il s'agit des travaux d'Otto Dix, Georges Grosz, Max Beckmann et dans une moindre mesure de Ludwig Meidner et Conrad Felixmüller. Alors il n'est pas question que rire au regard des travaux de ces artistes, témoignage pour le moins poignant et vif sur ce qu'a été la grande guerre et la période qui s'en suivit. Une très belle exposition qui se déroule en deux voire trois temps. Le premier se passe dans la grande salle, c'est la période de la guerre et de son immersion la plus totale, ce sont les tranchés qui sont là, le front qui se constitue sur plus de 12.000 kilomètres au travers de tranchées sans fin, des tranchées qui vontensevelir, littéralement des hommes enfin plutôt de la chair à canon. Otto Dix est dans cet enfer et décide de témoigner de cette horreur sans nom, cela commence par une guerre classique puis s'embourbe avecl'utilisation de l'ypérite et de ses ravages immondes. Les barbelés où viennent se déchirer les corps des deux armées après ou pendant l'assaut. La nuit et ses coûteux qui scintillent de façon ultime avant de se planter dans les corps et de reprendre le souffle de vie qui encore existait.

La représentation visuelle de ces corps morts, des ces soldats sans vie est on ne peut plus réaliste, elle vous hantera peut être longtemps mais c'est nécessaire. L'horreur et ses mille visages sont le témoignage d'un homme, d'hommes qui décident que cela ne doit pas rester caché; qu'un témoignage s'impose.

Un dialogue qui s'installe entre deux hommes morts, des cranes ou la nature reprend possession de ce qui lui est dû, la délivrance à l'aube des repas par des gueules cassées. Le premier cavalier de l'apocalypse est là, sur son chevalhennissant de mille couleur, c'est la fin qui s'annonce alors qu'une pâle vierge aux anges se dresse, pour combien de temps encore.

Deux sites internet sur Otto Dix l'un est plus officiel que l'autre. Dans la seconde partie de l'exposition mais toujours pendant la période de la guerre, il y a un pan dédié à Ludwig Meidner mais à part  une ou deux de ses travaux, je n'adhére pas de la même manière. par contre, vous avez encore quelques travaux d'Otto Dix dont sont autoportrait "aveugle" qui est saisissant et surtout toute une série de cartes postales qu'il envoyait quotidiennement et qui malgré la censure qui nettoyait le courrier sont passées et sont arrivées à destination. Bon, elles ne sont pas aussi violente et dénonciatrices de la boucherie de la guerre mais elles sont bien un témoignage sur la guerre et son quotidien d'horreur.

" Chacun croit savoir ce que l'art devrait être "    Otto Dix

Max Beckmann, lui c'est plus un travail d'arrière plan, sur les troupes en permission, de retour et la représentation caricaturale de ces moments avec une série dediptyques décrivant de façon symptomatique cet entre deux. Et puis Georges Grosz et ses dessins plus aérés pour certains mais qui dénonce tout autant la barbarie qui est là, suintante de tous côtés. Un de ses amis est John Heartfield et ses célèbres collages.

Lorsque vous prenez la suite de l'exposition à l'étage, c'est la période qui suit la guerre qui se présente à vous avec son lot de nouveaux riche dont la série de 10lithographies est très représentative me semble t-il de ce qu'était l'époque avec des nouveaux riches tous plus imbuvables les uns que els autres. c'est toujours aussi intéressant et moins macabre bien que d'un point de vue humain cela ne soit pas dès plus réjouissant, avec devisu ces hommes, surtout caricatures de ce qu'était l'allemand bourgeois d'alors... Et puis cette salle au fond sur les mutilés de guerre, près de 800.000 personnes devant être prisen charge par l'Etat et environ 1.700.000 veuves et orphelins, réalité criante de ce qui a été, de cette boucherie avec quelques photographies de mutilés de guerre en cours de réparation si jamais cela est possible...

Puis également quelques peintures sur des scènes meurtres sadiques avec dans le coin droit le détail des chiens, bien significatif. C'est une autre horreur qui commence déjà...

Vous ne sortirez pas indemne mais c'est un parcours qu'il faut faire pour le bien commun et voir ce qui n'est jamais raconté. Saisir l'horreur de la guerre.

Musée Maillol
61 rue de Grenelle - 75007 Paris 

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Alfons Alt à la Galerie Arcturus

Alfons Alt, c'est la rencontre de la peinture et de la photographie.

Ce doux mélange qui permet aux spectateurs que nous sommes de se perdre et de ne finalement presque plus se demander où est la peinture, où est la photographie. La vision urbaine qu'il propose lors de cette petite exposition est singulière et belle à la fois. A la fois connu et inconnu. Connu dans le sens où le paysage urbain est proche de nous, de ce que l'on connaît, côtoie tous les jours ici et ailleurs et inconnus par cette touche toute particulière qu'il sur rajoute à ces compositions


Rendez-vous sur le site internet d'Alfons Alt qui se définit comme un Altotypiste : "Le travail d'Alfons Alt évoque ce mythe inaugural du faire-image, d'un faire-image qui pour lui s'inscrit dans un double processus de création, par la coexistence de la fixité photographique et du geste pictural. Ce double processus induit deux temporalités dans le faire : celle de la prise de vue et celle de l'apparition". et complétez votre lecture directement sur son site internet avec vidéo à l'appui...

Voilà, un artiste à découvrir

Galerie Arcturus
65, rue de Seine 75006 Paris
Tel : 01 43 25 39 02

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