BLOG CULTUREL
Liligo, un moteur de recherche pour les voyages pas comme les autres !
Youpi, Liligo innove encore avec une nouvelle version de son moteur de recherche pour les voyageurs...
Ne me dites pas que vous ne connaissez pas encore Liligo, c'est une grossière erreur que vous allez de ce pas rectifier...
Dès que vous l'adoptez, vous y revenez tellement le site est pratique, fluide, intuitif, en deux mots : bien fait... Pas mal d'innovations, mais je vais y revenir, ce qui ne gâche rien, adoptez le Google du voyage, vous ne serez pas déçu.
Côté utilisation, plusieurs fonctions qui sont très très pratique par rapport aux nombreux sites de voyages qui existent. En dehors du fait que le panel que couvre Liligo au niveau des offres est quand même assez conséquent (250 sites...), vous pouvez par exemple :
1. une sélection au niveau des plages de dates ultra simple d'utilisation
;2. la possibilité d'intégrer des dates flexibles sur vos dates de voyages;
3. un service d'alertes sur les prix des voyages que vous pouvez recevoir quotidiennement ce qui vous permet in fine de suivre l'évolution du prix des billets;
4. Également le combiné low cost qui rend possible un aller avec une compagnie et le retour avec une autre toujours pour être au plus près des demandes utilisateurs;
5. Un service également pas mal du tout est le Buzz qui permet de rapidement choisir une destination au hasard ou glaner quelques idées de départ.
Et puis pour le reste découvrez le par vous même sur Liligo, c'est l'expérience utilisateur qui reste la plus riche....
Côté Inside, voici quelques uns des principes phares du moteur de recherche du voyage :
1. Liligo s'engage à interroger le plus grand nombre de sites de voyage.
2. Liligo s'engage à ne jamais favoriser un site plutôt qu'un autre et ne jamais biaiser le résultat de ses recherches.
3. Liligo s'engage à interroger le plus grand nombre de compagnies low-cost.
4. Liligo s'engage à présenter systématiquement des prix tout compris.
5. Liligo s'engage à toujours innover pour développer les meilleures solutions possibles.
6. Liligo s'engage à multiplier les initiatives pour créer une communauté d'utilisateurs.
On peut les retrouver pour plus de précisions dans le petit livre vert du voyage que vous trouverez dans Liligo Inside, une nouveauté qui permet aux internautes et notamment aux utilisateurs d'échanger et de partager vos idées avec l'équipe du moteur en leur suggérant par exemple des améliorations, des idées innovantes,... un peu de feed back est largement apprécié... Ça, on va dire que c'est pour renforcer les aspects de proximité et de convivialité tout en se rapprochant de manière inéluctable de ses utilisateurs.
Allez hop, c'est parti pour toutes les destinations... la culture, c'est aussi les voyages, les découvertes, les envies, le soleil, l'échange,...
Sensibilisation sur les difficultés des travailleurs sans papiers
Bon cela date un peu maintenant mais l'initiative mérite que l'on s'y arrête. Surtout qu'il n'y a pas a proprement parler de solutions pour les sans papiers aujourd'hui...
Fabien Breuvart est, entre autres, à l'initiative de ce collage mural façon grandeur nature. l'idée étant de prendre en photographie un travailleur sans papiers et une personne et de montrer que la seule différence qui existe vraiment entre elles réside dans un simple bout de papier...
Alors c'est peut être un peu tard pour se faire prendre en photographie et participer à l'initiative mais vous pouvez aller jeter un coup d'oeil sur le résultat qui en dit long sur la mobilisation des gens sur ce sujet sensible.
N'oublions pas ce qui est inscrit dans notre très chère et belle Constitution; enfin je crois que malheureusement on a oublié cette devise française depuis bien des décennies...
De plus, rappelons quelques principes inscrit en droit français :
Constitution du 4 octobre 1958 :
Préambule
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
Art. 2. (...) La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité.
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 (articles 1er à 17) : (...) Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (alinéas 1er à 18) : (...) 4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République.
Rendez-vous Rue Charlot dans le 3ème arrondissement
L'initiative a été relayée sur Libération, le Monde du 09 mai et puis par Leafar sur son blog Assonances et sur le Dolarzblog
Si vous voulez plus de précisions et d'exemples, c'est sur le set Flickr de Leafar Pour info, cela se durcit également côté Européen dans la mesure où ce matin dans le journal Le Monde on pouvait lire : "Le Parlement européen a adopté hier la "directive retour" qui prévoit l'entrée en vigueur d'ici deux ans de normes communes pour faciliter les départs volontaires des étrangers en situation irrégulière dans les 27 pays de l'UE. S'ils refusent, ils pourront être placés en rétention jusqu'à 18 mois avant d'être expulsés et n'auront plus le droit de revenir dans les 5 ans suivant leur renvoi. La rétention et l'expulsion des mineurs, même non accompagnés, n'est pas non plus interdite, de même que l'expulsion de sans-papiers vers des pays de "transit". Le président équatorien a dénoncé une "directive de la honte". Pour le PS, ce texte "tourne le dos aux valeurs humanistes de l'Europe".
Le contre journal de Libération revient également sur l'adoption de la Directive Retour....
Vers la fin du règne de l'exception et du non droit aux États-Unis !
Merci au Centre de recherche sur les droits fondamentaux de l'Université de Paris X Nanterre (CREDOF) par lequel j'ai pu avoir accès à cette information dans la rubrique Actualités droits-libertés du 12 juin 2008 où le CREDOF indique : "Par cinq voix contre quatre, la Cour Suprême a estimé que le gouvernement violait les droits des prisonniers détenus sans jugement à Guantanamo, pour une durée indéterminée. "Les lois et la Constitution sont conçues pour survivre et rester en vigueur dans des circonstances exceptionnelles (...) La liberté et la sécurité peuvent être réconciliées, et dans notre système elles le sont dans le cadre de la loi", a indiqué le jugeAnthony Kennedy qui a rédigé la décision, prise à la majorité de 5 juges (Kennedy, Stevens, Souter, Ginsburg et Breyer) contre 4 (Scalia, Roberts, Thomas and Alito). « Les requérants bénéficient du privilège constitutionnel de l'habeas corpus » : les procédures devant les commissions militaires (légalisées par le Congrès en 2006 après un arrêt de la Cour Suprême déjà opposé à ces tribunaux) sont inadaptées au regard de ce principe d'habeas corpus. Les détenus suspectés de terrorisme écroués à Guantanamo ont donc le droit, en application de la Constitution américaine, de contester leur détention devant des tribunaux civils aux Etats-Unis".
Le journal Le Monde d'indiquer : "(...) même si Guantanamo est en territoire cubain, la base, qui abrite environ 270 prisonniers, fonctionne comme un territoire américain où certains droits inscrits dans la Constitution doivent être respectés. Pour WilliamNeukom, président du barreau des avocats américains, cette décision "aide à restaurer la crédibilité des États-Unis comme héraut et modèle de l'Etat de droit à travers le monde ".
Pour les plus courageux, le texte complet de la décision Boumediene v. George W. Bush de la Cour Suprême au format PDF en date du 12 juin 2008
Millenium Tome 4 de Stieg Larsson : la protection des sources
Bien entendu, il s'agit d'une boutade, il n'y a pas de Tome 4, pas encore du moins, jamais sans doute quoiqu'il semble y avoir les quelques 200 premières pages de ce qui devait constituer le Tome 4 de ce qu'avait initié avecStieg Larsson avec sa trilogie très aboutie; il pensait initialement continuer la série... Mais plus globalement, j'avais envie de revenir quelque peu sur les imbroglios liés à Millénium et plus spécifiquement aux errements liés non pas à la succession mais plutôt à l'aspect relatif à la liberté de la presse et un de ses corollaires essentiels, la protection des sources.
Un sujet d'une importance capitale dans le cas de notre héros suédois de la trilogie en la personne de Michael Blomqvist et notamment vis-à-vis de Lisbeth Slander dont il connaît plus d'un secret.
Amusant qu'en parallèle de la lecture il y a quelques semaines de Millénium, était étudié à l'assemblée nationale le projet de loi sur la protection des sources. En effet, en France jusqu'à nos jours les journalistes ne bénéficiaient pas de la protection des sources mais d'un droit de silence (dixit Le monde). Aujourd'hui et notamment suite aux différentes arrêts de la Cour Européenne des droits de l'homme (CEDH) et plus précisément l'arrêt Goodwin en date du 27 mars 1996 dans lequel il a été déclaré que "le secret des sources est la pierre angulaire de la liberté de la presse".
En l'occurrence, le projet de loi français divise dans la mesure où si le principe est bien entérriné, la notion d'« impératif prépondérant d'intérêt public » reste une notion assez floue qui peut ouvrir la voie à des interprétations diverses... voir des abus. En fait, cette notion est une reprise des termes mêmes de l'arrêt Goodwin de laCEDH : " La Cour rappelle que la liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique et les garanties à accorder à la presse revêtent une importance particulière (...) La protection des sources journalistiques est l'une des pierres angulaires de la liberté de la presse, comme cela ressort des lois et codes déontologiques en vigueur dans nombred'Etats contractants et comme l'affirment en outre plusieurs instruments internationaux sur les libertés journalistiques (voir notamment la résolution sur les libertés journalistiques et les droits de l'homme, adoptée à la 4è conférence ministérielle européenne sur la politique des communications de masse (Prague, 7-8 décembre 1994) et la résolution du Parlement européen sur la non divulgation des sources journalistiques du 18 janvier 1994 (...) L'absence d'une telle protection pourrait dissuader les sources journalistiques d'aider la presse à informer le public sur des questions d'intérêt général. En conséquence, la presse pourrait être moins à même de jouer son rôle indispensable de "chien de garde" et son aptitude à fournir des informations précises et fiables pourrait s'en trouver amoindrie. Eu égard à l'importance que revêt la protection des sources journalistiques pour la liberté de la presse dans une société démocratique et à l'effet négatif sur l'exercice de cette liberté que risque de produire une ordonnance de divulgation, pareille mesure ne saurait se concilier avec l'article 10 de la Convention que si elle se justifie par un impératif prépondérant d'intérêt public.(...)"
"En l'occurrence, la Cour ne juge pas que les intérêts de Tetra (...) sont suffisants, même cumulés. (...) En résumé, la Cour estime que l'ordonnance de divulgation ne représentait pas un moyen raisonnablement proportionné à la poursuite du but légitime visé. Les restrictions que l'ordonnance de divulgation a fait peser sur la liberté d'expression du journaliste qu'est le requérant ne peuvent donc passer pour nécessaires dans une société démocratique, au sens du paragraphe 2 de l'article 10, afin de défendre les droits de la société Tetra en vertu de la législation anglaise, même en tenant compte de la marge d'appréciation laissée aux autorités nationale"
Et pour plus de précisions sur les enjeux liés à la protection des sources on pourra lire le billet synthétique de François Gilbert qui date un peu mais qui donne quelques unes des clés essentielles du débat. De plus, je vous conseille la lecture des différentes jurisprudences européennes sur le sujet et en particulier la situation enBelgique comme l'indique le Syndicat National des Journalistes.
A ce titre, il faudrait probablement encadrer de manière plus stricte les dérogations possibles ... Dans Le Monde du 16 mai dernier on pouvait lire : "L'Assemblée a adopté la plupart des amendements du rapporteur, Etienne Blanc (UMP), que la commission des lois avait retenus dont ceux qui modifient l'article 1er du texte, notamment son alinéa 5. "Il ne peut être porté atteinte directement ou indirectement à ce secret qu'à titre exceptionnel et lorsqu'un impératif prépondérant d'intérêt public le justifie", stipule cet alinéa."Au cours d'une procédure pénale, il ne peut y être porté atteinte que si la nature et la particulière gravité du crime ou du délit sur lesquels elle porte, ainsi que les nécessités des investigations rendent cette atteinte strictement nécessaire". "Cette atteinte ne peut en aucun cas consister en une obligation pour le journaliste de révéler ses sources", précise la nouvelle version de cet alinéa".
Et puis sinon, le dossier sur le site de l'Assemblée Nationale... il faudra donc suivre cela de près afin que la liberté de la presse, élément essentiel du débat et du système démocratique, en sorte renforcée. N'oublions pas ce qu'indique l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi".
De manière plus didactique, on pourra également lire un petit historique de l'histoire de la liberté de la presse de 1789 à la loi du 29 juillet 1881
Karl Marx était un libéral par Zaki Laïdi sur Libérations
Il serait temps que la gauche se réveille...................................
"Le libéralisme ne se résume ni en une phrase ni en un corpus canonique et homogène. Mais le point de ralliement du libéralisme c'est l'aspiration forte à l'émancipation de l'individu face aux tutelles de la famille, de l'Eglise ou de l'Etat. Or, selon l'époque et les situations, le sens donné à cette émancipation a changé, d'où les inévitables confusions ou anachronismes. Marx, comme le rappelle Pierre Manent, était libéral car il voyait dans la lutte des classes le moteur de l'autonomie du social face à un Etat au service des classes possédantes. Même la propriété publique des moyens de production a longtemps été combattue à gauche, de crainte de compromettre la classe ouvrière avec l'Etat bourgeois. L'identification absolue et théologique de la gauche à l'Etat a atteint son paroxysme en France dans les années 90, quand la défense de l'Etat s'est identifiée à la défense des statuts des fonctionnaires de l'Etat. D'où la conversion de la gauche radicale à la défense inconditionnelle de l'Etat et l'abandon de la thématique de l'Etat bourgeois. L'Etat devient alors le rempart contre le marché.
Ceci étant, la synthèse entre socialisme et libéralisme a été historiquement très limitée car elle a buté sur l'articulation entre libéralisme culturel d'une part, et libéralisme économique de l'autre. Il y a bien sûr eu ici ou là des tentatives de synthèse idéologique, mais elles sont restées toujours modestes. Avec le libéralisme culturel, la gauche a entretenu une relation assez forte, surtout après Mai 68. C'est au travers de l'émancipation culturelle des individus face aux codes moraux de l'autorité familiale et religieuse que la gauche non communiste des années 70 s'est développée. C'est aussi à gauche qu'est née la revendication pour la parité homme-femme ou la lutte contre les discriminations sexuelles. Mais à mesure que la gauche se montrait culturellement libérale, elle se construisait une identité antilibérale sur le plan économique, le néolibéralisme étant alors assimilé à la dérégulation et à la marchandisation. Le problème est que cette dichotomie entre libéralisme culturel et libéralisme économique devient de plus en plus difficile à maintenir, car l'appropriation collective des moyens de production n'est plus au c?ur du projet de la gauche. De surcroît, les logiques d'individualisation des préférences et des choix coïncident aussi avec l'avènement d'une réalité socio-économique où l'individualisation des tâches et des métiers, ainsi que la flexibilité du travail, deviennent prépondérantes. C'est cette fluidité entre libéralisme économique et libéralisme culturel qui contraint la gauche à repenser son rapport au libéralisme. Or, c'est cette nouvelle donne que la gauche ne sait plus gérer. De ce point de vue, le fait que le maire de Paris se fasse l'avocat d'une synthèse politique entre socialisme et libéralisme n'est pas un hasard. Il mesure que les demandes sociales sont complexes, multiples et individualisées. Et que, face à cela, le socialisme à la Robin des Bois véhiculé par la LCR est inopérant, même si la redistribution jouera un rôle essentiel et continuera à diviser la droite et la gauche. A partir de là, quels sont les axes autour desquels la gauche peut continuer à être prioritairement au service des plus vulnérables et non pas apparaître comme le premier syndicat des fonctionnaires ?
Etre libéral et seulement libéral, c'est créer des parcours sans se soucier des conditions concrètes de réalisation de ces parcours. Etre social et libéral, c'est accompagner les parcours de garanties crédibles. Remplacer le parcours par le statut, ce n'est pas seulement remplacer un mot par un autre, troquer de la garantie contre de la précarité. C'est prendre en compte la diversité des individus, la diversité des tâches, leur constante évolution. Or, si le système étatique est en crise profonde de confiance et de légitimité, c'est précisément parce que la garantie statutaire ne suffit plus aux individus. Ceci d'autant plus que l'Etat est probablement un des plus mauvais gestionnaires de ressources humaines. La deuxième convergence entre socialisme et libéralisme passe par l'abandon de la dichotomie dépassée entre l'Etat et le marché. Voir dans l'Etat le représentant du seul bien public et dans le marché son ennemi ne correspond plus à la réalité du monde. L'Etat peut défendre des intérêts catégoriels contraires au bien public. De la même manière que le marché peut créer du bien public dès lors qu'il est encadré par des règles strictes. Le succès spectaculaire du Vélib illustre bien le mariage entre un quasi-bien public - le vélo - et un acteur privé. Or, pour dépasser cette contradiction, il faut à tout prix que la gauche s'approprie la logique de la concurrence et de la compétition qui sont des instruments puissants de lutte contre les rentes. Les lois Royer, Galland et Raffarin ont cherché à protéger le petit commerce contre les grandes surfaces. La réalité est qu'elles ont renforcé la cartellisation sans précédent de la grande distribution, faisant de la France un des pays d'Europe où les baisses sont très rarement répercutées. Qui peut donc nier que plus de concurrence réduira les prix en ouvrant davantage le marché ? Etre favorable au marché, ce n'est pas troquer plus d'efficacité contre plus de justice sociale. C'est, au contraire, éviter la construction de rentes de situation qui profitent à ceux qui sont en place au détriment de ceux qui cherchent à y entrer. C'est pourquoi, partout où les individus se trouvent dans des conditions de départ à peu près identiques, les valeurs de compétition et de concurrence doivent devenir des valeurs de gauche.
Dès que l'on sort des caricatures et des simplifications, il existe d'indéniables possibilités de synthèse entre la gauche et le libéralisme, tout en sachant qu'elle ne sera jamais facile. Mais en définitive, le problème n'est peut-être pas là. Il est entre une synthèse pensée et revendiquée, et une autre qui serait pratiquée dans la clandestinité sans être jamais assumée".
Pour mémoire, Zaki Laïdi est directeur de recherche au Centre d'études européennes - Sciences Po.
Le site personnel de Zaki Laïdi et sa biographie sur Wikipedia
A l'épqoue, c'est maintenant lointain, j'avais du lire son bouquin Un monde privé de sens chez Hachette en 2001. Sinon, vous pouvez lire, Histoire intellectuelle du libéralisme en dix leçons de Pierre Manent en date de 1987.... cela ne nous rajeunit pas tout ça...