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Avatar de James Cameron (4/10)

Bon eh bien oui je sais je devais bien m'en douter en allant voir la grande méga production de l'année qui fait d'ailleurs un carton soit dit en passant, près de 7 millions d'entrées en France et je ne vous parle pas des US. près d'un milliard de dollars de recettes en seulement 17 jours : un carton planétaire....


Alors qu'est-ce qui ne vas pas chez James. Eh bien ma foi pas grand chose si ce n'est qu'il n'y a pas forcément beaucoup d'originalité dans le scénario qu'il nous présente me semblet-il. Il est vrai que les effets spéciaux sont assez réussis mais est-ce suffisant pour en aire un bon film, j'en doute.

Sinon, c'est vrai qu'a priori cet histoire d'avatar pouvait sembler novatrice...


Présente dans de nombreux mondes cette faculté permet à tout un chacun de s'inventer une autre vie jusqu'à ne plus vivre la leur d'ailleurs, c'est finalement un peu ce qui arrive à notre cherJake Sully marine qui n'a plus toutes ses facultés, physiques s'entend. Liaison mentale et presque physique entre lui et ce corps biologique desNa-vi de Pandora . La seule différence étant qu'il n'est pas de ce monde et que la réalité est là qui le rattrape, il évolue lui dans un monde bien réel avec des êtres de chair et de sang et dont la bêtise est assez prononcée. face à cela, cette vie rêvée et quelque part vécue auprès desNa-vi semble idéale, l'harmonie avec la nature, l'union avec les anciens, une planète fonctionnant en symbiose, un véritable réseau vivant dont toutes les branches sont connectés, associés, dépendantes... Infiltrer dans ce monde, sa mission est de donner les moyens de déloger lesna-vi de leur monde, de leurs racines, rien que ça, en les expropriant manu militari de leur domaine, de leur vie, rien de bien sorcier tout compte fait, on fait déjà cela chez nous tous les jours alors pourquoi pas lorsque l'on se retrouve à des années-lumière de lamère-patrie et que les seuls objectifs sont liés à des logiques d'actionnaires et donc d'argent. Je veux bien mais même cela semble un peu tiré par les cheveux et sans queue ni tête bien que l'on retrouve le méchant colonel des marine, sorte de fusion entrerobocop, terminator et un transformer....

Enfin voilà, du grand spectacle en 3D mais de là à crier au génie, n'exagérons rien... espérons que Gumn sera à la hauteur du défi plutôt, un manga que je vous conseille très vivement de vous procurer si cela n'était pas déjà fait, vous en resterez baba....

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The limts of controls de Jim Jarmusch [5/10]


Je me rappelle bien le moment où j'avais envie d'aller le voir, cela se passait il y a très peu de temps, le jour du Concert, au Mk2 Quai de Loire, on voyait au loin l'affiche de The limts of controls de Jim Jarmusch avec Isaach de Bankolé qui arrivait le 2 décembre. D'ailleurs, je trouve toujours l'affiche assez belle

Par contre, pour ce qui est du film eh bien c'est plouf plouf dans l'eau et on recommence.... non vraiment, j'ai été très déçu. Autant j'avais adoré Dead Man, Ghost Dog, Brooklyn Boogie, Night on eart ou Mystery train autant je n'ai que peu, vraiment peu accroché, adhéré à The limts of controls.

2 heures ou comment suivre un Isaach de Bankolé, qui a une sacré gueule entre parenthèse déambuler d'un endroit à l'autre, menant une activité des plus palpitantes sans qu'aucun dialogue ou si peu ne rythme le film, que l'on s'échange des petites boites d'allumettes, qu'une femme à lunettes nue se ballade dans un imper transparent, de minutes contemplatives devant des oeuvres d'art, ...

Soi disant un voyage à l'intérieur de sa conscience, eh bien c'est à vrai dire très chiant et donc je ne vous le conseillerai pas...


Par contre vous pouvez cous faire une idée avec  par exemple ou encore Culture o Poing qui a apparemment bien apprécié : "Un film qui s'inspire beaucoup de la beat generation, comme le suggère le titre emprunté à un des livres de Burroughs, consacré justement à cette fameuse parole? Et les références littéraires se multiplient un peu partout, de cette phrase introductive de Rimbaud à certaines lectures de nos protagonistes? Des indices parsemés pour nous éclairer sur le cinéma de Jarmush et son parcours. Les réminiscences de "Permanent vacation" et de "Down by Law "affleurent dans ces rues madrilènes ou ces bars nocturnes, mais le personnage, comme son créateur, se rapproche de la maturité acquise par ses prédécesseurs Dead Man et Ghost Dog.
 
Car si le spectateur est perdu, Isaac lui sait où il va, avec détermination et sans jamais plier sur aucune de ses règles de vie. Notre homme est méticuleux, les décors le sont aussi, formant un film tout en résonance, entre sons et images, tableaux de maîtres et phrases de poètes.
 
Evitant tous les pièges narratifs, il crée une ?uvre naturaliste, humaine et drôle, proche de l'esprit de Jacques Rivette à qui il a voulu rendre hommage. "The limits of control" signe le vrai retour de Jim Jarmusch, prouvant qu'il faut savoir tourner la page « blanche » pour pouvoir mieux revenir là où tout avait si bien commencé? Et l'affiche composée pour l'occasion n'en est qu'un des heureux indices."

Soyez prévenu, les frontières du réel ne sont peut être pas si lointaine...

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Le prophète de Jacques Audiard




Mieux vaut tard que jamais alors n'hésitez plus et retrouvez une de ces vieilles salles parisiennes qui joue encore le Prophète, vous ne pourrez pas être déçu.

Découvrez l'univers carcéral dans toute sa force brute, son absence de sentiment et la loi qui y règne. Ici les corses, là un autre groupe et au fil des ans, des alliances tout peut se modifier. Comment arrive t-on à survivre dans cet univers inhumain, dans cet enfermement, il faut rapidement choisir son camp, sa place, et essayez d'aller de l'avant en même temps. Pas évident de s'en sortir et de retrouver une vie normale après cela, si cela n'était pas encore évident pour vous, vous n'avez qu'à suivre l'itinéraire de Malik et vous comprendrez rapidement que la seule est la sienne.

Un film étonnant qui nous plonge dans les méandres de cet univers méconnu vu il y a quelques années par Michel Foucault... je n'ai pas trop lu de nouvelles choses intéressantes ces derniers temps sauf peut être mais maintenant cela remonte à quelques années, la théorie de Rawls qui même si elle ne parle pas à proprement parler de la prison éclaire quand même sur certains connexes avec ce voile d'ignorance de tout un chacun...

Enfin tout cela pour vous dire qu'il y a des films qu'il ne faut pas manquer et Le prophète est bien un de ceux là, il vous touche et puis le réel surpasse la fiction. Séquencé en différentes phases qui dure les 6 ans d'incarcération, on le suit dans son ascension avec à ses côtés, âmes fantomatiques une victime et puis il y a aussi ces clairs-obscurs, ces vision réduite focus photographique assez réussi, enfin en somme un très beaux film même s'il est assez dur...


Un film d'Audiard avec de grands acteurs en devenir comme Tahar Rahim ou comme Niels Arestrup 

Rendez-vous au Cinéma du Panthéon par exemple...

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2012 de Roland Emmerich [2/10]

Bon eh bien si j'avais bien apprécié The day after tomorrow (dans son genre), l'épisode suivant correspondant à la fin du monde le 21 décembre 2012 d'après le calendrier Maya ressemble plus à une vieille série diffusée sur une chaîne quelconque qu'à un véritable film...

Vous me direz qu'il y a des effets spéciaux pas mal eh bien il est franchement difficile d'y croire un seul instant...

Bon allez je ne m'étends pas sur le sujet, c'était plutôt très très nul et en plus très long (plus de 2h...)

A bon entendeur...

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Le Concert de Radu Mihaileanu



Rappelons nous le bon vieux temps, l'époque de Brejnev et du Bolchoï et du Maestro, ce chef d'orchestre si connu et plongeons dans sa disgrâce et avec lui celle de son orchestre et de Léa, de leur opposition au régime et à leur déportation dans les camps du nord.

30 ans après Andrei Filipov relégué a de basses tâches entreprend de remonter cet orchestre pour un concert au Châtelet? tout est possible ou pas foutraque ou pas? surtout quand un ancien du KGB responsable de la disgrâce du chef d'orchestre est le manager?

 

Le concert est un film pas si mal au final.

 

Un découpage étrange quand même avec une première partie un peu loufoque et une seconde partie assez voir très émouvante, que cela soit la rencontre entre Andrei Filipov et Anne-Marie Jacquet (Mélanie Laurent) ; peu de mots sont échangés mais l'émotion et les sentiments passent de manière assez belle, cela se ressent.

Et puis il y a cette longue scène finale, ce concert tant attendu et on est assez subjugué par Tchaikowski et cette musique qui porte l'ultime harmonie en elle et qui fait des miracles, eh oui cela arrive?

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