BLOG CULTUREL
Fish Tank d'Andrea Arnold
Eh bien dur dur ce Fish Tank, on comprend qu'il ai récolté quelques récompenses. La vie mouvementé d'une jeunne fille « Mia » perdue dans l'Essex avec une mère excessive sûrement où qui ne sais comment prendre sa fille, leurs rapports sont quasi inexistant ; une s?ur avec laquelle les injures et autres saloperies volent? même si elles s'aiment, c'est un quartier déshérité, une barre d'immeuble laissé pour compte. Le seul exutoire qu'elles ont depuis longtemps est la violence, verbale d'abord qui ne veut plus rien dire au final, entre la salopes, connasse, ? on perd le fil, la petite a quelques répliques bien senties et d'une subtilité prodigieuse mais enfin? Mia aime le hip hop, danse avec convictions même s'il manque indubitablement un petit quelque chose, elle est perdue et devrait se retrouver dans une école spécialisée d'ici peu.
Un nouvel amant de sa mère arrive et peut être que toute cette vie de merde dans laquelle la famille ait engluée va évoluer, il est doux et compréhensif. C'est Michael Fassbender qui joue Connor, une sortie dans la campagne, l'apaisement des consciences, la vie rêvée l'instant d'un moment même s'il y a 10.000 insectes, séance de pêche, une vie différente commence peut être à se profiler, enfin après 2 jours c'est un peu short?
Sa rencontre avec la jument, son envie de liberté, de se libérer, un jeune gitan sans attache avec lequel les rapports sont différents, loin de cette violence et de ce sentiment de vie perdue avant d'avoir pu commencer.
Connor n'est pas celui qu'elle pouvait imaginer, s'ensuit quelques scènes et situations complexes, l'entrée dans la vie adulte si elle n'a pas déjà eu lieu avant, la vie de merde qui toujours se profile à l'horizon, c'est un peu ça qui est difficile dans cette vision réaliste : cette absence de réponse à la détresse de cette jeune fille, ce dead end dans lequel elle avance à petit pas ; peut être la pays de galles sera la solution, allez savoir en tout cas on la comprend, il n'y a pas trente-six solutions et déjà éviter le dance floor est une bonne chose
Donc un film difficile sur la réalité d'aujourd'hui, sur le dénuement de cette jeune fille de ces jeunes gens laissés pour compte sans repères valables, sans but qui s'émerveillent d'une journée ensoleillée avant de retourner dans leurs faubourgs gris au ciel plombé. Sans perspectives, errant désoeuvré dans les ruelles délabrés, il n'y a malheureusement pas beaucoup de choix qui s'offrent à eux et on dira ce que l'on veut mais il y a de grandes chances qu'ils ne s'en sortent pas et qu'ils reproduisent ce modèle?
Il faudra plus que Bobby Womack et california dream
Il est certain qu'un nouveau modèle de société est à penser, réfléchir mettre en place? un monde non pas idéal mais dans lequel tout un chacun pourrait trouver sa place ce qui n'est évidemment pas le cas, qu'on se le dise déjà, la prise de conscience est la première étape vers d'autres solutions, un projet de longue haleine loin de nos portes?
Inglorious Basterds de Quentin Tarantino
Eh bien ma foi, il y a du bon et du moins bon dans ce film de tarentino.
On ne peut pas détester et on ne peut pas non plus crier au génie alors on choisit la voie médiane pour un film qui est avant tout de dialogues, ils sont subtils, ils sont savoureux et font une partie de l'ensemble si pas tout... Et puis, comme d'habitude, on ne peut ne pas aimer la bande son, il y a de ces arrangements et de ces chansons qui subjuguent de part leur origine, de par le contexte dans lequel elle sont jouées,Tarentino reste un grand monsieur du son qu'il arrive à positionner dans des situations étranges. Les différentes langues utilisées elles aussi renforcent l'effet du film et des dialogues. ON suivra avec quelques réticences le colonelSS vicieux jusqu'à la moelle mais il gardera quelque souvenirs tranchant d'Aldo l'apache, une master piece si l'on peut dire... Mélanie Laurent alias Shosanna est belle et la scène du Cinéma a quand même quelque chose d'extraordinaire, cette voix sortie d'outre-flamme une sorte de fritz lang remastérisé ou une séance d'horreur à laquelle on ne peut qu'applaudir.
Il y a de l'humour avec un Brad pitt moustachu a souhait roulant des mécaniques et un accent au couteau digne des années Gable.. Bon c'est vrai que la seconde guerre mondiale n'est pas abordée dans son ensemble mais ce n'était évidemment pas le but et si certainstrouvent cela réducteurs eh bine ils affineront avec d'autres films de genre. En tout cas, un bel instantané pleins de références et aussi de caricatures et d'humour qu'il faut apprécier à son juste degré. Sans complaisance mais avec un peu de recul aussi...
Non franchement, il n'y a pas tout à jeter et vous pourrez prendre plaisir à suivre cette épopée revue qui nous montre un Hitler dans sa vraie nature, celle d'un porc éructant tandis que Goebbels est ce pitre à la propagande dévastatrice. Les collabos sont là aussi au rendez-vous et la fin de la guerre pas si loin. La question qui reste pendante, c'est de savoir si Aldo a eu le compte des scalps demandés... Il va falloir que je revoit les 12 salopards, cela me semble une belle suite après avoir revu le soldat ryan et cette scène époustouflante du débarquement.
Un seul impératif : la VO...
Voilà, un peu décousu mais vous vous rendrez compte par vous même de quoi il retourne
Very bad trip (The hangover) de Todd Phillips
Eh bien franchement, rien de neuf dans cet opus qui nus raconte une fois encore un enterrement de vie de garçon bien arrosé qui voit trois amis se retrouver le lendemain sans le moindre souvenir de ce qui a bien pu arriver et surtout, il en manque UN, le marié bien sûr.
On part à la quête de l'homme qui doit être à l'heure pour célébrer son mariage et on découvre petit à petit ce qui s'est passé durant cette folle nuit, un compte à rebours à commencer avec ces péripéties évidemment. Vous me direz qu'il n'y a rien de très neuf là-dedans et vous aurez entièrement raison mais l'interprétation par Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis, Justin Bartha fait la différence et au final, vous rigolez bien même si c'est débile, cela permet de passer un moment en dilettante...
Voilà, un divertissement sympathique...
The reader de Stephen Daldry
Un petit film de bonne facture à voir pour ceux qui ne connaissent pas le roman de Bernard Schlink.
Les amours de jeunesse d'un jeune homme allemand avec Hanna, une femme d'une trentaine d'années, des après-midi sauvage commencent alors. Lui la retrouvant et lui faisant la lecture avant de faire l'amour, un rituel qui perdure jusqu'au jour où elledisparaît, le laissant inconsolable.
Étudiant en droit, il retrouve Hanna sur le banc des accusés quelques années plus tard. Suivant le procès il comprend que si elle n'est pas innocente, elle n'est pas non plus celle que l'on dépeint mais il garde son secret... Plus tard, il décidera de l'aider à sa façon...
Une belle interprétation de Kate Winslet et Ralph Fiennes mais quand même, n'hésitez pas à lire la source originale : le liseur de Bernard Schlink dont le film est issu...
Numéro 9 de Shane Acker - 6/10
Voilà un très beau film (enfin un peu plus que grand court-métrage) réalisé avec toute l'esthétique qui sied mais par ce qu'il y en a un, c'est l'histoire qui manque de répondant.
En effet, on est un peu laissé sans repères dans ce monde dévasté, ravagé par une guerre des mondes non voulue au départ (à part par le chancelier) et qui a transforméThe Machine en bête de combat sans émotion et aucune espèce de considération pour la vie. La fin de l'espèce humaine est là, sauf qu'il y a 9 petites créatures qui restent dans ce monde, 9 parties de quelque chose, de quelqu'un, allez savoir (je ne vas pas vous le dire, c'est au coeur du film) qui sont là pour ... pour quoi en fait eh bien c'est un peu cela qui manque, certes elles sont là pour faire de ce monde un espace propre, un espace d'antan et peut être au grand peut être faire refleurirl'Humanité...
En tout cas, la clé qu'il détient ne s'explique pas si simplement, il faut d'abord qu'il retrouve 5 pris par la bête (the beast) et la clé dérobée mais number 1 hésite, il renâcle à espérer et préfère se cacher... mais c'est sans compter sur les ressources cachées de 9 et des autres petites personnages très attachants et superbement réalisés, on attend avec impatience leAlice aux pays des merveilles de Tim Burton
Voilà, donc superbe réalisation mais histoire qui manque de répondant... A vous de voir ...