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Au bout de la nuit (Street Kings) de David Ayer



Oups, un petit polar made in USA avec comme tête d'affiche rien moins que Keanu Reeves et Forest Whitaker. Encore une histoire de bons flics contre de mauvais flics... quels sont les bons...

Les films made in USA, ce qui est bien c'est que l'on ne s'embête pas, il y a de l'action, du rythme mais bon de là à dire que celui-ci est franchement bon il y a pas mal de marge.

En effet, difficile à croire que cette histoire un peu rocambolesque et avec un air de déjà vu. Tom Ludlow alias Keanu Reeves est le flic qui a les meilleurs résultats de la brigade va t-on dire mais au mépris de quelques règles élémentaires, il a perdu sa femme, il commence à se perdre dans l'alcool mais cela arrange le CapitaineWander, son supérier avide de pouvoir et qui connaît et tire toutes les ficelles et veut du résultat. Est-ce que cela peut durer éternellement cette situation ? Surtout lorsque son ancien partenaire se retourne progressivement contre ses méthodes, que celui-ci est assassiné devant ses yeux; l'étau seresserre autour de lui et il va devoir comprendre et anticiper les mouvements s'il ne veut pas rester au carreau.

La corruption règne au plus profond de la police de Los Angeles, l'argent corrompt tout et la Police a le pouvoir sur tout, elle fait un peu ce qu'elle veut avec les preuves, les faits et manipule à souhait la vérité. Une vision complètement noire et pessimiste de la police américaine en tout cas; espérons un peu que tout ne soit pas entièrement vrai... Enfin, jepréfère de loin le titre original "street kings" que cette traduction ridicule mais bon le film n'est quand même pas terrible...

5/10

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Bons Baisers de Bruges de Martin McDonagh




Pour ma part, j'ai trouvé Bons Baisers de Bruges assez décevant. En effet, retrouver deux tueurs à gages en cavale dans la ville de Bruges est un point de départ intéressant mais les développement ne sont franchement pas à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre.

D'un côté Colin Farrell qui se trouve complètement hébété, a une sainte horreur de cette ville qui pourrait être finalement synonyme d'enfer sur terre, ce qui est franchement loin de la vérité même en tantqu'anglais... De l'autre, son copain de toujours et de chambrée... alias Brendan Gleeson se lasse de cette vie et aspire à autre chose. C'est sans compter avec Ralph Fiennes qui est l'employeur de 2 loulou à la gâchette, il n'est pas mauvais, dans son style il a un certain piquant surtout qu'il veut que l'un des tueurs exécutent l'autre, la ville deBruges prend des allures baroque avec un nain qui se ballade, des touristes qui ne comprennent pas ce qui leur arrivent ou une belle jeune femme qui tombe littéralement dans les griffes ou plutôt dans les mains de ColinFarrell...

Un petit retour en arrière et l'erreur commise par Colin Farrell qui se ronge de l'intérieur, Ralph fiennes en fait une question d'honneur et de principe qu'il s'appliquerait à lui même s'il le fallait alors que Brendan Gleeson aspire à donner une autre chance à tout un chacun, à ce qu'une autre voie soit possible...

Un film en dent de scie qui au final est quand même bien BOF BOF

4/10


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Eldorado de Bouli Lanners


Une histoire peu commune, comme seul la Belgique peut accoucher avec des personnages hors normes, un style tout à fait décalé et des plans sublimes.

Pour ceux qui ont vu "J'avais toujours rêvé d'être un gangster", ils se rappelleront sûrement de ce duo de kidnappeurs qu'était Bouli Lanners et Philippe Nahon, un de ces grands moments de films... Les voici de retour dans Eldorado de Bouli Lanners avec Bouli Lanners, reconnaissable parmi tant...L'histoire est simple Yvan se retrouve chez lui avec un cambrioleur à la petite semaine en la personne d'Elie, il n'appelle pas les flics et petit à petit se prend d'affection our ce gosse qui lui rappelle sûrement un peu son frère. De fil en aiguille, les voilà qui s'embarque dans un road movie pur sucre à travers les petites routes de la Belgique pour rejoindre les parents d'Elie à la frontière française. Yvan ne prend jamais l'autoroute et c'est là que se découvre en chemin des aventures inédites et étonnantes de deux personnages qui vont se retrouver mêler à des situations cocasses, bizarres dans un pays qui n'en demande pas mieux.

Avec comme je le disais au début des plans magnifiques, eh oui, pour y avoir habiter quelques années, je dois dire que c'est chapeau bas au niveau des images queBouli Lanners nous ramène, des ciels, de la campagne , du plan fixe, de l'urbain. Un film étonnant, sur une amitié qui se construit par hasard, sur le besoin de l'un comme de l'autre de se trouver lors d'un moment de vie pas simple pour chacun, qu'en sortirat-il ? allez savoir, la Belgique recèle de plus d'un tour dans son sac.

Voilà, en tout cas, j'ai passé un beau moment

Allez 7,5/10


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Les Insoumis de Claude-Michel Rome



Bon, je me suis fais avoir mais de bon gré... allez, je savais bien qu'un polar avec Richard Berry n'allait pas être sensas.

Effectivement, on passe un bon moment mais c'est vraiment gros, très gros, pas véritablement soigné le scénario, qu'on se le dise, il n'y a vraiment rien de très compliqué, on se croirait à un film du dimanche soir de la grande époque TF1...

Le film part sur la délivrance d'un véritable malfrat, scène d'entrée pas mal d'ailleurs. Puis rien, sauf que le nouveau Commandant Drieux (Berry), un as de la BRB en réflexion arrive à Mérieux pas très loin de Marseille, une zone de non-droit ; le commissariat tenu par le commissaire Vasseur (Zabou) n'est plus ce qu'il était, ils vont fermer et ne s'occupe que de la main courante. Mais étrange coïncidence, avec l'arrivée de Drieux et l'étude de la main courante, des indices flous vont se révéler, quelque chose se trame derrière toutes ces petites arnaques...

Je vous le donne en mille...

La scène de la fin, que je me réserve de vous indiquer... est tellement improbable que bon.... enfin voilà, donc n'y allez pas vous n'en sortirez franchement pas grandi et rien de neuf sous le soleil du sud... sauf peut être la charmante Aïssa Maïga qui est resplendissante...




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A swedish love story de Roy Andersson

C'est un vieux film qui ressort aujourd'hui  des cartons dans lesquels il était tombé. Un film que Roy Andersson a réalisé alors qu'il n'avait pas plus de 27 ans, c'était en 1969, cela ne nous rajeunit pas et pourtant, le film n'a pas de ride, comme quoi il y a de l'intemporel quelque fois. On jurerait qu'il a été tourné il y a peu... les spécialistes y verront probablement des différences mais en tout cas, déjà le tour de force est là.

L'amour il est vrai est une question intemporelle et sans possible limites. Plus qu'une question d'ailleurs, une affirmation. C'est le sujetprincipal du film dans lequel vous allez être plongé pendant près de 2 heures chrono.

C'est la belle histoire de Pär et d'Annica qui loin du monde des adultes qui se transpercent, qui se coupent en deux découvre l'Amour. C'est rare et c'est beau, c'est instinctif et splendide montrant à la fois la difficulté de comprendre ce qui leur arrivent et où ils vont.

Ils sont jeunes, pas pus de 15 ans, c'est impressionnant mais à al fois cela ne rentre pas en ligne de compte, c'est naturel et simple, ils sont fait pour être ensemble et vivre une belle histoire, peut être leur Histoire. C'est d'un romantisme tout à fait exceptionnel, la fraîcheur est au rendez-vous et voilà, tout simplement. La pureté de l'adolescence contre la déchéance mesquine de certains couples? et leur étroitesse d'esprit

La justesse du jeu des deux jeunes acteurs vous laissent pantois?

Par contre, si c'est très beau, c'est également un peu chiant car probablement trop long, des plans qui n'en finissent pas et finalement un peu trop mièvre peut être. Aussi, que vous dire, que vus conseillez, beauté intemporelle et OVNI à découvrir mais quand même un peu longuet aux entournures. C'est vrai que la scène du banquet de campagne pour la fête des écrevisses est un petit bijou de tempéraments et de contraires. Et puis, même si elle est trop longue la scène de la recherche vaut également son pesant d'or?

7/10

Voili voilou
Le site A swedish love story


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