BLOG CULTUREL
Sparrow de Johnnie To
Un petit film sympathique de Johnnie To
La fascination de 4 "frères" pour une femme qui surgit de nulle part et leur demande leur aide. Chun Lei est belle, subjuguante et ensorceleuse et chacun se prend les pieds dans le tapis auprès d'elle. Une histoire de pickpocket (un sparrow dans le jargon d'Hong Kong) avec kei, à sa tête, un as de la cambriole, qui se promène à vélo dans la ville pour prendre en photographies des ambiances, des moments volés de ce qu'est la ville en effervescence. C'est sans compter avecMr Fu , qui règne sur la ville entière et qui ne veux pas se détacher de la belle endormie... Un combat d'homme à homme s'est engagé...
Dans le désert des films actuels, quelques moments dans un autre temps avec ces bandes de joyeux drilles sans prétentions...
Big Buck Bunny ou l'open source et l'animation
Allez hop, c'est plutôt pour les enfants aujourd'hui, avec le copain Big Buck Danny qui arrive sur nos écrans, un petit film d'animation de 8 à 10 minutes réalisé par la Blender Foundation, il a entièrement été réalisé en open source...
Comme cela est d'ailleurs indiqué : "The results of the Peach open movie project has been licensed under the Creative Commons Attribution 3.0 license. This includes all the data we've published online and on the DVDs, and all of the contents on this website. If any content on this site is not licensed as such, it will be clearly indicated.
In short, this means you can freely reuse and distribute this content, also commercially, for as long you provide a proper attribution.
The attribution is:
a) If you redistribute or screen or broadcast the movie itself: include the entire credits scroll.
b) In all other cases, attribute it as:
(c) copyright Blender Foundation | www.bigbuckbunny.org"
Un petit film en full HD sans parole mais où l'on comprend tout et je suis certain que cela plaira au moins à vos enfants...
Comme cela est indiqué, "Big Buck Bunny tells the story of a giant rabbit with a heart bigger than himself. When one sunny day three rodents rudely harass him, something snaps... and the rabbit ain't no bunny anymore! In the typical cartoon tradition he prepares the nasty rodents a comical revenge".
Un Conte de Noël d'Arnaud Desplechin
Un film terrible, à tout les sens du terme bien entendu.
Des dialogues ont ne peut plus suaves emmenés par une brochette d'acteurs tels que que Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Jean-Paul Roussillon, Mevil Poupaud, Chiara Matsroianni, Emmanuelle Devos, Hippolyte Girardot.
Se détachent Emmanuelle Devos, amante d'un très très grand Mathieu Amalric, une Catherine Deneuve (Junon) dans un rôle de mère proche de la mort exceptionnelle aux côtés d'un sacré Jean-PaulRoussillon (le père) et puis ensuite, on ne peut rester insensible aux charmes de Chira Mastronianni.
Une histoire de famille comme tant d'autres, complexe à souhait où un frère a été banni de la maison par sa soeur pour dieu sait quelle raison. C'est vraiqu'Henri (Mathieu Amalric ) est odieux et complètement délirant mais de là à ce que sa soeur le haïsse, il y a plus d'un pas. Qu'à cela ne tienne... C'est la maladie de la mère qui va les réunir à nouveau pour "un joyeux" noël en famille. Les retrouvailles seront quelques peu étranges dans cette famille où tout se dit ou presque, la mère n'aime pas ou presque ses enfants, la mère et la fille sont un peu au coeur de toute cette saga, c'est le matriarcat qui décide avec des fils ou un père gentil mais subissant, enfin d'un certaine manière. Un cousin qui est encore amoureux de la belle, deux neveux jumeaux et étrange de par leurs aptitudes et leurs manières d'être, un petit fils fragile qui pourrait être fou...
Encore une fois, une histoire, des dialogues et des répliques qui sont d'une rare envolée. La lettre qu'écrit Amalric à sa soeur faisant partie de ces moment privilégiés de l'écriture mais c'est sans compte les répliques entre amants, entre frères et soeurs, entre mère et fils; cette dureté dans la franchise, cetâpreur et cette singularité dans les propos qui tranchent et fendent d'un revers. Ils enverraient pour beaucoup ad patres . Au final, n'est-ce pas plutôt cette soeur qui est complètement décalée, et qu'elle est la raison profonde qui la fait tant haïr son frère?
Je n'en dirai pas plus, un superbe film que je vous conseille plus que vivement
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de Steven Spielberg
He si back old friend indy...
Eh bien franchement, c'est finalement par hasard en passant près d'Opéra que j'ai pu aller le voir, en fait heureusement que tout le monde était partie voir la VF cela m'a permis d'avoir une place pour la VO. D'ailleurs, je me demande bien quel est l'intérêt de voir Indiana Jones en français, enfin bon tant mieux. Écoutez, je dois dire que c'était plus pour le mythe au départ que pour le nième volet, on est souvent déçu par les volets à répétition.
Mais non, là rien ne change toujours autant d'humour et d'action, cela reste dans le domaine du possible sauf peut être un peu la fin, on part quand même loin mais bon l'esprit global du film est bien dans la lignée des précédents. Avec un Harisson Ford on ne peut plus en forme, il a franchement la pêche pour quelqu'un qui a quand même 66 ans, il est bien conservé le bougre... et puis on retrouve la célèbre et méchante Cate Blanchett (Irina Spalko), la fameuse Marion Ravenwood (alias Kate Allen) qui était là également, un petit clin d'oeil qui va bien.
Bon pour revenir à l'histoire quand même, c'est pas tout ça, on est en 1957, la guerre froide bat son pleine, la chasse aux sorcières est plus que jamais virulente et les méchants s'appellent les soviétiques, petite plongée en arrière. On se retrouve dans la désert du nouveau mexique ou quelque chose comme ça dans un baraquement qui contient tous les secrets les mieux gardés des États-Unis dont la fameuse arche d'alliance mais ce n'est pas ça qu'il recherche, c'est une boite à forte teneur métallique qui permettrait d'ouvrir le chant de la recherche sur le paranormal et sur le contrôle des esprits selon la volonté de Staline. Cela virevolte, cela survolte Indy is back et il reçoit alors la visite de Mutt (Shia LaBeouf), un petit gringalet façon Elvis qui lui annonce de butte en blanc que son vieil ami Oxley a découvert le crâne de cristal qui ouvre les portes du royaume perdu d'Akator au fin fond du Pérou, la cité d'or que les conquistadors dont le fameux Francisco de Orellana ont cherché en vain avant de disparaître... Nous revoilà sur les lignes de la Panam a sillonné le monde à la recherche d'un vieil artefacts et que les ennuis vont continuer de s'abattre... dont la fameuse agent soviétique Irina Spalko... la quête a commencé et les rebondissements vont aller de pair et s'enchaîner de manière virevoltante...
Toujours avec plein d'humours et de virtuosités, avec ce petit ton décalé et plein de subtilité, cette quête pour le savoir et non pour la gloire où celle de l'âme qui guide les pas de ce part-time professeur que l'on retrouve toujours avec autant de plaisir. Donc voilà allez-y c'est franchement bien sympa
Iron Man de Jon Favreau
Début des blockbuster de l'été ?
Enfin, on connaît pour la plupart Iron Man du moins dans nos souvenirs d'enfance de part les comics book ou par les dessins animés. On est dans du Marvel encore et toujours, ils doivent avoir réussi quelques jolies opérations ces dernières années avec notamment Hulk, X-men (1, 2, 3), punicher, spiderman, silver surfer et puis les autres, les super héros ont le vent en poupe on ne peut pas aller contre cet état de fait. C'est également le cas dans les séries proposées avec notammentHeroes qui ne manquera pas de revenir avec une troisième saison attendue et encore vous avez toujours les smallville (7ème saison quand même...) et autres dérivés...
Enfin pour Iron Man, je pensais que ce serait bien plus mauvais que ça à vrai dire. Le moment était pas si mal après tout, enfin dans le genre action et technologie avec quelques effets spéciaux. le fait que ce soit RobertDowney Jr qui ait été choisie ne gâche rien surtout quand on sait qu'il est face à Jeff Bridges le méchant et la charmante Gwyneth Paltrow ce qui ne gâche rien. Le surhomme est là, bardé de technologie mais c'est quand même lui qui est à la source de sa puissance, on change donc un peu de registre et tout n'est pas inné ou acquis par le saint esprit ou par les mutationsgénétiques... En plus quand on sait que Tony Stark s'est rendu compte de sa bêtise après avoir été kidnappé et presque mis en pièce avec ses propres armes, celles de Stark industries, l'électrochoc est là et même s'il s'agit d'un multimillionnaire un peu foldingue il est attachant et ne peut s'empêcher d'être un peu cynique...
Voilà un petit moment à passer en compagnie d'un ancien super héros créé en 1963 (eh oui il y a près de 45 ans) par l'ami Stan lee, encore lui...
Plus d'infos pour les fans sur le site officiel d'Iron man