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La Vérité ou presque de Sam Karmann


Eh bien assez décevant ce film de Sam Karmann pour tout dire, il n'y a que Dussolier qui s'en tire le chapeau haut, je ne suis pas un grand fan de  Brigitte Catillon qui énerve un peu, François Cluzet, ex-mari de Viard est complètement à l'ouest et Karin Viard égal à elle-même sans que rien d'extraordinaire n'en ressorte et quand à son mari Thomas alias Sam Karmann lui-même je le trouve trop mou.

Alors de quoi s'agit-il, eh bien d'un petit fourre-tout où la vie de trois couples à Lyon, cette chère ville de Lyon où il faudrait que j'aille non pas me perdre dans les traboules car cela semble être dangereux, mais pour voir ces belles galeries creusées, revoir ces profondes maisons aux fenêtre géantes ou encore s'arrêter dans un petit bouchon et déguster les lentilles maison ou une petite spécialité de lugdunum.

Un fourre-tout disais-je ou "Anne est mariée à Thomas, qui a un faible pour Caroline, la jeune femme de Marc, l'ex-mari d'Anne, elle-même sensible au charme de Vincent, terriblement jalousé par Lucas". C'est vrai que Dussolier en tant qu'écrivain, homosexuel sort du lot. Il est sur les traces d'une chanteuse de jazz, Pauline Anderton, qui aurait disparu il y a longtemps. Il ressort du lot mais malheureusement cela ne suffit pas et en plus même si le film sur un hommage il semblerait qu'elle n'existe pas cettePauline Anderton....

Evitez-vous un déplacement franchement pas très utile... sauf peut être pour les inconditionnels de Lyon...



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L'Age d'homme... maintenant ou jamais de Raphael Fejto


Certes c'est caricatural comme film mais cela se laisse voir gentillement finalement, un moment de détente sans trop se prendre la tête en somme.
Quelques vérités vraies, eh oui dans cet opus de la trentaine; encore un, on dirait qu'en ce moment les trentenaires ont la par belle et qu'il leur revient, mode de vie changeant, révolution sexuelle assumée, vie de célibataire en découverte tardive, déception amoureuse aussi, exigences féminines renforcées de se faire une raison : il y a des moments où le choix s'impose de manière évidente.

C'est un de ces instants que Samuel (Romain Duris) est entrain de vivre, il se donne, sa conscience lui donne 24h pour se décider, rester avec la belle Tina alias Aïssa Maïga ou partir au détour des rues vers d'autres cieux, d'autres conquêtes... Il va croiser des vieux potes qui sont pour l'un en couple depuis pas mal de temps, c'estJorge (Clément Sibony, que l'on avait croisé dans le très excellent Déjà mort avec Duris il y a maintenant quelques années, je l'aime bien en tant qu'acteur...) et puis Mounir (Rachid Dlaïdani ) qui est lui dans un tout autre registre dans une histoire complexe mais un enfant semble être au coeur du moment et lui d'insister sur le fait qu'il est passé à une autre étape de sa vie amoureuse. La soirée Poker ne se terminera pas comme initialement prévue...

C'est vrai qu'il est chiant, qu'il est nul, qu'il ne sait rien faire et que Tina va ou s'en est déjà rendu compte, qu'il faut s'assumer, grandir en quelque sorte mais est-ce vraiment le moment ?

Bon, allez vous faire une idée, et retrouvez les dans un premier temps sur leur espace My Space . Franchement, quelques bons clins d'oeils et bon moments bien amusant et une bande son bien sympathique, des classiques mais qui redonnent quelques envies... (MIKA, AMY WINEHOUSE, LCDSOUNDSYSTEM, CSS, G SWING, CHARLES WRIGHT, DONAVON FRANKENREITER, CURTIS MAYFIELD, BEBEL GILBERTO, CIBELLE...)

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The Bourne Ultimatum de Paul Greengrass

Jason Bourne (alias Matt Damon ) est de retour pour le troisième et peut être dernier épisode.

Après la mémoire dans la peau (The Bourne Identitity) et la mort dans la peau (The Bourne Supremacy) voici la vengeance dans la peau (The Bourne Ultimatum). Désolé pour les traductions françaises... La saga est là qui continue, initiée à travers l'adaptation des romans de Robert Ludlum.

Pour l'histoire, si vous avez raté les épisodes précédents, Jason Bourne est un ancien super officier des services secrets, plutôt CIA/NSA qui a perdu son identité et qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive ni ce qu'on lui veut lorsqu'il se réveille; tout ce qu'il sait, c'est qu'il aimerait connaître son identité véritable, savoir qui il est réellement et que l'on arrête de vouloir le tuer à tout moment.

Voilà, alors pour ce qui est du film eh bien pour être honnête, rien de transcendant, on est dans la continuité du genre, espionnage, guerre interne, lutte contre les secretsd'Etats, ballade et excellentes cascades dans les grandes villes européennes (Londres, Madrid, Tanger, Paris, Berlin et bien évidemment New York) avec un zest de romance pour pimenter le tout. Secouer l'ensemble, visionnez tranquillement et puis voilà...

On pourra y voir une analogie avec la grande saga en bande dessinée que sont les 17 (voire 19) épisodes de XIII (Treize) écrit par Jean Van Hamme, William Vance et qui commence par le jour du soleil noir.

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Le fils de l'épicier d'Eric Guirado

Un petit film qui manque de punch quand même même s'il y la très belle Clotilde Hesme que j'avais adoré dans les chansons d'amour avec Louis Garrel et que le thème me plaisait bien.

En effet, lorsque Antoine qui est à la grande ville et qui semble "galèrer" propose à Claire, mariée puis divorcée et préparant le bac par correspondance et pour qui il semble avoir un penchant, de l'emmener à la campagne elle dit oui. Il le fait exclusivement pour elle et va s'embarquer dans cette aventure d'épicier itinérant qui donne un coup de main à sa mère qui est la garante de l'épicerie pendant que son père se remet doucement d'un infarctus.

a maints égards, cette situation me rappelle plusieurs situations proches qui ne sont pas aussi rose que peut l'indiquer le film. la vie idyllique et le retour aux sources est rarement équivalent à cette belle fresque presque sans accroc. Si décider de revenir est un choix, les conséquences de mon point de vue bien entendu, sont lourdes de conséquences à plus d'un titre que cela soit au niveau familial mais ici ce n'est point le cas mais aussi social et qui plus est tenir cette décision sans devenir aigri au fil des années peut s'avérer difficile ce qui est d'ailleurs bien dommage. Alors un film qui mettrait en perspectivecette décision avec un saut en avant de 20 ans dans le futur pourrait donner quelques pistes peut être plus réaliste... allez savoir.

En tout cas, certains sujets sont abordés mais pas vraiment approfondi où peut être est-ce le ton nonchalant de l'ensemble qui laisse un goût d'oubli rapide alors qu'il y a matière à autre chose,  somme toute, une histoire pas très originale m'at-il semblé...

Voilà heureusement que Clotilde Hesme est là avec sa fraîcheur, sa joie de vivre et sa beauté splendide pour donner envie... mais je vous déconseille quand même le détour, faites vous une idée avec la bande annonce

Et puis le Making Off...

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Le festival de courts-métrages silhouette 2007 aux Buttes Chaumont



Bon, juste pour un peu faire de publicité bien méritée; je le suis depuis quelques années ce festival silhouette... mais malheureusement, cette année je vais avoir du mal à aller voir ce qui s'y passe sauf peut être mercredi soir mais rien n'est moins sûr... alors pour ceux qui ne connaisse pas, c'est l'occasion de découvrir un évènement entièrement gratuit et surtout de très bonne facture.

L'idée est de découvrir les prochains réalisateurs de demain à travers une sélection de courts métrages regroupés dans différentes catégories (France et international) du 2 au 9 septembre au Parc des ButtesChaumont. En avant-première, il y a un petit concert

Pour le programme, voici, à partir de mardi car cela a déjà commencé...

Mardi 4 septembre :
20h CONCERTLA SCAÑA DEL DOMINGO
21h

  • KOKOS de Charlotte Blom - EXPOSED FILM PRODUCTION
  • DAS RAD d'A. Uibel, C. Stenner, H. Wittlinger - FILMAKADEMIE
  • BADEN-WUERTTEMBERG
  • DORON d'Isamu Hirabayashi - AUTOPRODUIT
  • MADEMOISELLE CHLOÉ de Rémi Durin - LA CAMBRE
  • AND THERE IN THE DUST de L. Foot Newton & G. Marx - DO PRODUCTIONS

22h

  • INSOGNO de Massimo Federico - LUXOROFILM
  • KAPITAAL de T. Meijdam, T. Snels, B. Zsigmond - STUDIO SMACK
  • CANARY BEAT de Juergen Haas - AUTOPRODUIT
  • TÉLÉRIFIC VOODOO de Paul Jadoul -LA CAMBRE
  • HOCHHAUS de N. Chryssos -FILMAKADEMIE BADEN-WUERTTEMBERG


Mercredi 5 septembre,
20h Concert de Oliv' & Ses Noyaux (chanson festive) et courts métrages (Compétition française 3)
21H

  • DÉCROCHE deManuel Schapira - AUTOPRODUIT
  • LA COULEUR de Sylvain Montagnac - LE GREC
  • WALKING d'Alexandre Bayle - ENSAD
  • FONIKÉ de Jérémie Lenoir - 16, 10E STUDIO

22h

  • MAGIC PARIS d'Alice Winocour - DHARAMSALA
  • CASA d'Ali Benkirane - DIVINE PRODUCTIONS
  • LE SECRET de Sébastien Fabioux - SCREENRUNNER


Jeudi 6 septembre,  
20h CONCERTTHE AGENCY
21h

  • JE T'AIME JOHN WAYNE Toby MacDonald -LUKE MORRIS
  • FETCH Dana Dorian -AXIS ANIMATION
  • LION Matt Wilkinson -THIRD MAN FILMS
  • I TURN MY FACE TO THE FOREST FLOOR Thomas Hicks
  • MOTHER Christoph Steger -ROYAL COLLEGE OF ART
  • TUNE IN Esther Johnson -BLANCHE PICTURES
  • SOFT Simon Ellis -BUB

22h

  • THE LEAFCATCHER Leo Sedgley -LASSO
  • GASH RONG -AUTOPRODUIT
  • CHARLIE HARPER : 20 YEARS OF CHAOS Mads Ronning
  • TRUE COLOURS Barney Elliott -AUTOPRODUIT
  • SOLO DUETS Joseph Feltus -FELTUSFELTUS
  • A SENSE OF HISTORY Mike Leigh -THIN MAN FILMS


Vendredi 7 septembre,
20h CONCERTHINDI ZAHRA et courts métrages (Compétition française 3). L
21h

  • LE MOZART DES PICKPOCKETS de Philippe Pollet-Villard - KARE PRODUCTIONS
  • LA LEÇON DE DANSE de Philippe Prouff - LES FILMS DE LA MARELLE
  • BIG FAMILY de Cyril Cohen - BARBECUE FILMS
  • MA SALETÉ D'ESPÉRANCE d'A. Roegiers & F. Mérelle - NO FORMAT
  • ORPHEUS DESCENDING de Clayton Burkhart - PREMIÈRE HEURE

22h

  • L'ULTIMATUM de S. Lafarge et R. Schneider - LES FILMS VELVET
  • MÉNAGERIE INTÉRIEURE de N. de Benoît Luthy - AURORA, KAZAK, BLOW UP
  • STORY VILLE de P. Krafft, F. Mounie, M. Nové - SUPINFOCOM
  • EXIT LA VILLE de Pauline Kalioujny - ENSAD
  • COMME UN CHIEN DANS UNE ÉGLISE de Fabien Gorgeart - DRABLANC


Samedi 8 septembre,
20h CONCERT(LOS) CHICROS
21h

  • UPSTAIRS de Kiwi Chow -HONG KONG SCHOOL OF FILM & TV
  • TOLYA de Rodeon Brodsky -THE SAM SPIEGEL FILM TV SCHOOL
  • APPLE ON A TREE d'Astrid Rieger & Zeljko Vidovic -AUTOPRODUIT
  • TRICKO de Hossein Martin Fazeli -FORWARD INTERNATIONAL
  • NOISE de Greg Spottiswood -RIDDLE FILMS

22h

  • ONE D de Mike Grimshaw -AUTOPRODUIT
  • SNIFFER de Bobbie Peers -DREAM FACTORY
  • EVERYDAY de Noah Kalina -AUTOPRODUIT
  • DENTRO ROMA de F. Costabile -CENTRO SPERIMENTALE DI CINEMATOGRAFIA


Dimanche 9 septembre
20h CONCERTGUARACHANDO
21h

  • ¡HOLA, DESCONOCIDO! Javier Rebollo -LOLITA FILMS
  • PESCADOR de Daniela Schneider Hernandez -AUTOPRODUIT
  • ¡TRILLIZAS PROPAGANDA! de Fernando Salem -ENERC
  • LA EXPLICACIÓN de Curro Novallas -COMMON FILMS

22h

  • ENVEJECE CONMIGO d'Alberto Moreno -EL LOCO PRODUCCIONES
  • EL VIAJE DE SAÏD de Coke Riobóo -JAZZY PRODUCCIONES
  • LA MUERTE DE ALBERTO GRECO (EN CINCO PERSONAJES)de Nicolás Zukerfeld -UNIVERSIDAD DEL CINE
  • NINE MILE WALK d'Alvaro Brechner -BAOBAB FILMS

 
Du dimanche 2 au dimanche 9 septembre à 20h
Place Armand Carrel 75019 Paris
Tel: 08 71 76 04 23
Entrée libre
www.association-silhouette.com et retrouvez-les également sur leur espace My space

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