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Dialogues avec mon jardinier de jean Becker
A vrai dire, je crois que j'aurai mieux fait de lire le synopsis et si c'est vrai que Darroussin reste très bon dans son rôle de jardinier, âme simple vivant sa vie avec "la femme", loin du chaos de la ville et de ses surenchères continuent. Quelques bonnes blagues potaches et retrouvailles u découverte et puis ce regard emplie de simplicité de cette homme, de cet ancien cheminot qui aime les plaisirs simple et pour qui la vie est un long fleuve dès plus tranquille. Il est loin des soirées parisiennes ou le noir est vu comme une absence de blanc ouplein de cette densité extrême qu'aime les joueurs de flûtes qui sont pléthores ici bas...
C'est vrai également que l'histoire d'amitié entre ces deux hommes qui se sont perdus de vues depuis des années, voire des siècles est touchante au delà des différences de milieux et de vie qui peuvent exister entre eux. Que ce peintre parisien qui ne sait finalementrien faire d'autre que de peindre n'est pas dans les mêmes réalités, lui qui a une ou plusieurs maîtresses , qui est un peu chiant, qui ne veut pas divorcer de sa femme... Mais bon entre courgettes, potiron, hareng saur et autre petite découverte campagnarde, franchement il y a un monde et je ne me suis pas du tout pris au jeu même si cette réalité est là existante et réelle, bien réelle...
La bande annonce de Dialogues avec mon jardinier sur Google Video...
Alors voilà, pour ma part, je vous déconseille vivement, très vivement, un peu chiant à vrai dire...
Les chansons d'amour de Christophe Honoré
Tout à remarquable film des sentiments que Christian Honoré nous propose avec un Louis GarrelLudivine Sagnier) et la jeune et belle Clotilde Hesme qui surprend par sa fraîcheur et sa finesse, je dois dire que j'ai été très très agréablement charmé par ce film où les chansons d'amour résonne et résonneront encore longtemps en moi, beauté des textes et des paroles, temps de les mettre en perspective, de les humer, des les faire siennes. D'ailleurs écouté ou réécoutez en quelques unes sur l'espace My space du film Les chansons d'amour avec entre autres je n'aime que toi, Au parc, les yeux au ciel, Brooklyn Bridge d'Alex Beaupain. tout à fait époustouflant de justesse à tous les niveaux et dans tous les registres. Non vraiment, c'est à la fois juste et triste très triste mais vivant et vrai, le 10ème arrondissement d'aujourd'hui est plus vrai que nature, et la vie d'un jeune homme dans sa relation avecJulie (alias
Difficile de vous parler du film sans tout dévoilez alors tout ce que j'ai envie de vous dire c'est que c'est un très beau film. Réflexion sur la vie et son intensité à être vécue, sur la vie d'un jeune homme qui bascule, sur la vie qui fait tout chavirer; qui vaut la peine d'être vécue, vécue réellement à la vitesse de la lumière, fulgurante elle est et il est important de se le rappeler dans son quotidien, dans ce quotidien qui s'offre à vous. Carpediem , tout est trop court... Confusion des genres et des sentiments également à trois ou à deux avec une fille, un homme, qu'importe, chacun a une vie à vivre et fait face comme il le peutauc hagrin qui innonde. Pleurer et souffrir, laisser passer le temps parfois, s'avère être nécessaire et rien, rien d'autre n'existe.
En trois étapes, le départ, l'absence et le retour, trois phases de vie de Louis Garrel qui nous emmène dans le Paris d'aujourd'hui au rythme de chansons qui sonne juste et offrent matière à se laisser aller. La belleChiara Mastroianni est là aussi, une soeur qui ne sait comment avancer comment aller de l'avant, un peu perdue dans ces évènements, une autre soeur qui ne sait pas non plus comment gérer cette situation, des personnes qui sont là qui souffrent à leur manière.
Voilà un film qui me restera en mémoire... allez-y tout simplement... je le reverrai bien d'ailleurs....déjà...
Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde de Gore Verbinski
C'est tout bonnement excellent, petite bouffée d'oxygène, je ne pense pas en avoir besoin mais cela fais toujours du bien de se retrouver devant ce genre de film qui n'a à la fois rien d'exceptionnel mais qui est tout simplement divertissant au possible. Avec Pirate des Caraïbes, on repart dans le mode de la mer et de ses mystères, des trésors cachés et des aventures. On est un peu à croisée des goonies, d'Indiana Jones et de ce je ne sais quoi de fantastique qui nous fait tout bonnement rêver et retourner en enfance. C'est déjà pas mal comme réussite, elle me suffit amplement surtout que je n'ai aps vu passer les presque 3 heures de film eh oui, il vaut mieux qu'il y ait de l'action, de la romance, des bons, des méchants des retournements de situation, le monde est vaste et circonscrit à al fois. On part également dans le monde des dieux et des déesses, c'est un peu le voyage de Thorgal dans l'au-delà pour aller sauver sa belle, lui qui n'est pas inscrit dans les étoiles de ce monde, Jack Sparrow non plus peut être, désopilant et forcément joueur avec cet humour qui le caractérise si bien et ce brin de folie nécessaire à tout un chacun pour vivre heureux ici bas; il est le seul, l'unique Jack Sparrow...
En tout cas, moi je vous conseille vivement d'aller voir la suite des aventures de Jack Sparrow, ce n'est que le début....
Zodiac de David Fincher
Rétrospectivement on peut dire chapeau bas aux policiers émérites que sont les Inspecteurs David Toschi et William Armstrong; ce dernier jettera d'ailleurs l'éponge après quelques années de traque et surtout à Robert Graysmith (alias Jake Gyllenhaal ) qui a fait preuve d'une outrageante perspicacité alliée à une volonté inébranlable.
Alors pour ceux qui seraient par le plus grand hasard passé à côté de Cannes et de tout le ramdam qui a été fait autour de Zodiac, il s'agit d'une série de meurtres restée non élucidée jusqu'à ce jour quoique les présomptions soient très fortes pour une personne en particulier qui malheureusement ... allez le voir cela vaut le coup je ne vais quand même pas vous raconter les tenants de ce film à suspens qui dès les premières minutes vous fait sursauter puis ponctuellement, il y a quelques moments d'une rare violence notamment lors de la promenade à côté du lac, vous verrez de quoi il est question c'esthard puis sur l'autoroute avec la mère et son...
Le Zodiac fait parvenir de manière régulière des lettres au San Francisco Chronicle qui, s'ils ne les publient, verra retomber les foudres du tueur vers de simples gens, des enfants mêmes... souvent il y a des cryptogrammes associés plus ou moins complexes à déchiffrer. Mais qui est-ce fameux tueur en série, d'ailleurs est-ce un tueur en série ? Il semble essayer de rompre le cercle infernal dans lequel il se projette, est-il ambidextre, qu'est-ce que représente le sigle qu'il utilise, qui a une habitation avec un sous sol en Californie... est-ce qu'il connaissaitDarlène ?, la montre de la maruqye Zodiac joue t-elle un rôle dans son délire ou encore les phases de la lune, tant d'indices autour desquels les policiers de plusieurs états vont être confrontés avec des logiques de territoires, de coopération et de non coopération et puis le journaliste dusan Francico Chronicle Paul Avery ( Robert Downey Jr) dans un premier temps et à sa suite, l'inexpugnable Robert Graysmith qui n'est à la base que le cartoonist attitré du San Francisco Chronicle. C'est une histoire vraie, véridique, Robert Graysmith a passé près de 10ans de sa vie avec à la clé 2 bouquins pour essayer de découvrir qui se cachait derrière les traits du Zodiac, il avait besoin de savoir qui se cachait derrière les meurtres...
Les acteurs que cela soit Robert Downey Jr récemment vu dans Fur ou encore et surtout Jake Gyllenhaal sont là, à la fois au rendez-vous et discret, le fait d'avoir choisir des figures non encore complètement emblématiques permet de mieux rentrer dans cette enquête qui dure des années et qui met à mal la police d'alors alors que finalement il n'y a pas eu tant de crimes que cela, comparativement à des accidents de la route on s'entend... Marrant également et bien amusant de voir l'Inspecteur Harry alias Clint eastwood dans Scorpio qui était une fiction sur le Zodiac
Dans un article de Jean-François Rauger du journal Le Monde en date du 17 mai dernier revient sur le choix de Fincher sur le scénario : "Mon agent ne devait plus m'envoyer de scénario sur un tueur en série. Il m'a dit : « Je t'envoie un scénario que tu n'es pas obligé de lire. Mais tu devrais. C'est l'histoire duZodiac. » Or le Zodiac a marqué l'enfance de Fincher. « J'avais sept ans. Je vivais à San Francisco . Je me souviens que les bus scolaires étaient suivis par des voitures de police. J'ai demandé à mes parents ce qui se passait. Mon père m'a fait asseoir et m'a expliqué qu'un assassin menaçait les écoliers. Je lui ai répondu qu'il devait lui-même me conduire à l'école. Sept ans plus tard, en roulant près deVallejo , l'endroit où les premiers meurtres ont eu lieu, je me suis rendu compte que l'assassin n'avait pas été arrêté. On n'en parlait plus mais j'ai compris que nous étions tous des victimes potentielles. »
Pour David Fincher, la nature de l'histoire du Zodiac et l'échec de sa traque sont déterminés par l'endroit et le moment où tout s'est passé : le nord de la Californie en 1969. « Le tueur a innové et la société n'était pas prête à traiter ce cas. Il n'y a eu aucune coordination fédérale dans l'enquête. Ensuite, pour la première fois depuis Jackl'Eventreur , les journaux ont publié les lettres du maniaque. On sait aujourd'hui qu'il ne faut jamais faire une chose pareille. On est beaucoup mieux armés pour lutter contre les tueurs en série. LeZodiac aurait été identifié si l'on avait eu les techniques actuelles. C'est le tragique de cette histoire.»
Voilà, franchement les quelques deux heures et quelques auxquelles nous sommes conviés avec david Fincher se passe comme si de rien n'était... peut être fera t-il la suprise à cannes, nous verrons cela bientôt quoique les compétiteurs soient sérieux ...
Destricted, 7 courts métrages de Marina Abramovic, Marco Brambilla, Matthew Barney, Larry Clark, Richard Prince, Sam Taylor Wood et Gaspar Noé où leur vision de la pornographie est mise en exergue...
Je dois dire que c'est un peu ennuyeux comme courts métrages, un peu cru aussi, des hommes qui se font plaisir seuls au milieu du désert, pour fertiliser la terre dans lesBalkans, seul avec une poupée au grand sourire, en osmose, presque symbiose avec une turbine pour l'homme plante de Matthew Barney. Sync de Marco Brambilla est très court mais pas si mal au fond, un accéléré de plans culs mis les uns à la suite des autres... et puis il y a celui de Gapsar Noé , introspection à plusieurs niveaux de soi, d'eux, films dans le film... l'épisode le plus amusant quand même reste celui où dansBalkan Erotic on nous raconte la manière de garder à vie un homme, faites attention à ne pas trop boire de café avec un arrière goût, cela peut être votre fin... les dessins sont amusant mais cela n'enlève pas le fait que des massagesmammaires pendant 5 bonnes minutes, cela lasse un peu...Lunettes rouges en avait d'ailleurs parlé avant la sortie du film lors d'une exposition présentée à Paris à la Galerie Cent 8 : "A l’entrée, sur une petite télévision, Madame la professeure, en tailleur et lunettes strictes, nous fait un cours sur la manière dont les habitants des Balkans utilisent leurs organes sexuels, masculins et féminins, pour changer le monde, pour conjurer le sort : avoir une bonne récolte (se masturber dans la terre), éliminer les parasites (attacher une larve au pénis d’un enfant), se préserver de l’impuissance la nuit de noces (mettre son pénis dans trois trous creusés dans le tablier d’un pont en bois), protéger son enfant du mauvais oeil, regagner l’amour de son mari, etc…" Enfin bon cela ne m'a pas forcément convaincu comme réalisation. L'épisode de Death Valley est on ne peut plus laconique, un homme arrive dans le désert, enlève son tee-shirt et se masturbe, tout simplement, la beauté des horizons je suppose... un peu léger en tout cas... dansHouse Call, on revient aux années 70 en quelques sortes, bon rien de neuf et de suave surtout... avec Larry Clark on est plus dans le domaine de l'interview et de la mise en situation...
Bon clairement je vous déconseille, cela ne vaut franchement pas le coup...
Si vous voulez approfondir, le site de Destricted et pour chaque court-métrage, lire sur Matière focale cet article et celui-ci.