BLOG CULTUREL
Hors de prix de Pierre Salavadori
Voilà voilà, un peu de vent frais et de belles jambes et autres jolies choses, cela ne gâche rien par ces temps de grisaille parisienne et de pluie.. ou de froid. D'autant plus que l'on est dans le sud, pour un ancien sudiste, niçois d'origine au moins... cela fais toujours plaisir de découvrir quelques lignes de bleus et quelques vues connues...
Bon c'est vrai il y a Gad Elmaleh et Audrey Tautou mais je mentirai sincèrement si je vous disais tranquillement que c'était le meilleur film du mois voire de l'année en cours, nous en sommes très très loin... vous me direz, je le savais et je ne m'attendais pas à grand chose de grandiose, certes vous auriez raison mais quand même, un peu décevant ce jeu et l'histoire ne rescelle aucune réelle nouveauté ou plutôt surprise qui pourrait à l'instar de l'excellent prête moi ta main vous emmener vers des cieux plus joyeux...
Donc voilà en définitive assez plat, même très plat, dommage dommage... ils feront mieux la prochaine fois... pourtant j'apprécie beaucoup Gad Elmaleh mais là je ne peux rien dire de plus...
Vous comprendrez aisément... tout est là...
Paprika de Satoshi Kon
Entre rêve et réalité, la vie se dilue au fil du temps ou est-ce l'inverse peut être ? Allez savoir, ce film qui a de bonnes idées ne survit pas au traitement qui lui est infligé. La confusion des sens est une donnée, une denrée qu'il faut manipuler avec précaution sous peine de perdre le contrôle et le spectateur et tous ceux qui l'entourent à jamais dans les fils de la toile qui s'est nouée.
Terrible idée qu'elle tombe dans de bonnes ou de mauvaises mains d'ailleurs. Le dernier refuge de notre âme, de nos pulsions et de nos désirs se dévoilant ainsi au yeux de tous. Pour soigner et découvrir l'ême humaine, remontons le temps et décryptons ce que nous sommes réellement, envers totalitaire d'une société en construction, le gardien des rêves est là qui plâne de son ombre noire sur nos destins, la quête de grandeur peut également le faire sombrer du côté obscur car cette porte ouverte sur notre subconscient c'est également une porte sur la réalité de la vie. Tout s'interprête et se mêle ainsi, la fiction devient réalité et la réalité sombre dans la fiction, plus de limites à l'univers des rêves dans lequel tout est permis, plus d'échappatoire pour l'esprit qui se démultiplie et qui absorbe l'énergie de ce monde dans lequel il n'est pas.
L'inconscient est à manipuler avec la plus grande précaution, revivre et soigner par les rêves est une arme à double tranchant surtout quand d'autres la convoite pour des raisons personnelles et de pouvoir. C'est alors que Paprika, alias le docteur Atsuko Chilba décide de partir à la quête des DC Mini qui ont été dérobés, l'aventure commence...
Je suis malheureusement assez d'accord avec l'analyse faite par Thomas Sotinel dans Le Monde du 6 décembre lorsqu'il indique : "On aimerait dire que Paprika permettra à Satoshi Kon d'acquérir la renommée qui devrait être la sienne, bien au-delà des cercles d'amateurs d'animation japonaise. Mais la complexité du récit, son observance stricte de certains codes de la science-fiction et de l'anime obligent les non-initiés à une vigoureuse gymnastique". Par contre Olivier Paquet (découvert à travers l'article de Le pendu) a vraiment bien apprécié alors avis aux amateurs...
Happy feet de Georges Miller
Il est de ces dessins animés qui méritent d'être vus tranquillement et d'autres pas vraiment. Celui-ci appartient malheureusement à la seconde catégorie... Parti sur les traces du documentairetout à fait sublime La marche de l'empereur emmené par la musique d'Emilie Simonun nombre impressionnant de reprises (moins bonnes que les originaux) de standards américains, qui vont de John Lennon à Steevie Wonder en passant par Paul Anka et Freddie Mercury" avec un Mumble, Empereur différent, autre et donc rejeté... qui va s'efforcer envers et contre tous et grâce à ses amis "Les Amigos as du Mambo" et Lovelace de percer le mystère de la disparition du poisson...
Cela ne tient pas vraiment la distance sur la durée. Effectivement, les premiers moments passés et l'engouement du Happy Feet passé, la langueur et la longueur prenne petit à petit le pas dans ce néanmoins très beau dessin animé où les prouesses techniques et le rendu sont souvent de hautes voltiges...
Il y a une heure sympathique ensuite cela dérape tranquillement vers la fable écologiste auquel on ne peut pas croire et qui est même franchement un peu énervante de ce point de vue surtout au final.... A qui va t-on faire croire que les hommes vont sauver les Empereurs après leurs avoir enlevés toutes leur nourriture...et les avoir décimés de manière consciencieuse pendant des années. Un peu angélique et pleins de trop bons sentiments....
Le site d'Happy Feet
Libéro (Anche libero va bene) de Kim Rossi Stuart
Petit film italien un peu en décalé avec les derniers films que l'on a pu voir récemment et notamment Romanza criminale qui restera longtemps dans les esprits. D'ailleurs Freddo c'est bien Kim Rossi Stuart qui réalise et participe au film, c'est, Renato le père de cette famille italienne éclatée qui s'occupe de Tommy son fils et de Viola sa fille.
On le voit rapidement c'est un bon père qui fais avec ce qu'il peut, avec ses soucis son maqnue d'argent et sa bonté. Bon c'est vrai qu'il est un peu buté, on le sent rapidement et qu'il se projette dans son fils de manière un peu trop poussé mais bon on le laisse et on les suit vivre leur petite vie jusqu'à ce que la madre revienne enfin tente de revenir, Tommy n'est pas dupe ni Renato d'ailleurs qui veut essayer, semble y croire pour les enfants, il a peur surtout pour ces enfants qui sont les premiers touchés par les départs incessant de leur mère. Elle est belle mais elle ne peut pas rester en place... bon voilà rien d'extraodinaire à vrai dire, mais de l'émotion. C'est aussi cela la vie de tous les jours parfois, la difficulté de vivre et de s'en sortir; ce sentiment qu'il faut profiter de tous les petits moments qui vous sont donnés, se faire plaisir avec rien, capter ses instants et les humer véritablement, tout simplement.
Le petit tommy (alias Allessandro Morace) est un véritable phénomène et son interprétation tout à fait remarquable, on devrait le revoir sur les écrans rapidement ... c'est lui qui est au centre de cette famille qui essaye de se trouver, ciment parfois difficile dans des moments jamais simples, attendrissant au possible ce gosse...
Voilà, un petit chapitre de vie tout simplement et un premier film pas mal réussi pour Kim Rossi Stuart
Le site de Libero et pour vous donner envie
The Host de Joon-ho Bong
Bon voilà on fait quelques erreurs, ceci en est une belle, j'avoue humblement, qu'est-ce qui peut plaire dans ce film, je vous le demande, à vous qui l'avez aprpécié... à la limite il peut être comique par certains points de vue, voire un tantinet émouvant mais au-delà, j'ai du mal... une sorte de série B voire C ou D si cela existe, je vois pas trop. La scène du début reste la plus aboutie, la plus sympathique surtout avec cette petite musique qui vient avant l'orage, avant le tonnerre. Le monstre est même marrant un peu difforme mais bon impossible d'avoir peur avec lui, c'est une évidence, un fantastique de de je ne sais où...
Très décevant en tout cas, même si le monstre saute bien en l'air, qu'il fait de sacré looping... et que la famille Park est assez délirante dans son genre. IL est clair que je n'ai pas accroché du tout...
Le site de The Host et celui de Fluctuat pour se faire une autre idée du film, plus enivrante...