BLOG CULTUREL
Le territoire de Corbeyran tome 1 à 6
Une passionnante série que le territoire, envoûtante à souhait par l'auteur des Stryges, du Maître du jeu et le clan des chimères.
Plongée à 100% dans un polar aux limites du fantastiques comme il a l'habitude, 6 albums que vous allez dévorez, le dernier album laisse peut être un petit goût amer mais il y a des mystères qu'il ne faut pas trop approfondir si l'on veut rester UN et dans la réalité qui est la notre.
Vous serez subjuguer comme Corbeyran par les dessins du territoire, cet espace aux confins des mondes, dans l'espace qui surviendra après l'avènement, un monde étrange avec ses règles propres, ses gardiens, les corps noirs c'est ce que commence à découvrir Nigel Byrn en retrouvant par hasard Katie Lomiss une copine qu'il a connu il y a de cela 15 ans et qui a subitement disparue.
Elle a des visions étranges, des hallucinations, vous serez témoin de manifestation qui vous surprendront, qui vous feront doutez de votre réalité du monde dans lequel vous évoluez si vous suivez Nigel, Wendy, Jo shape dans cette fresque étranges.
Les paysages sont ceux de Ugarte
Les quartes soeurs de Malika Ferdjoukh
Les soeurs verdelaine sont au nombre de 4, elles habitent tout dans la Vill'Hervé, un grande et vieille bâtisse au bord de la falaise, c'est le seul bien que leur a laisse leur parents disparus il y a peu lors d' un accident... La vie n'est pas simple mais elle reste joyeuse et l'on va suivre un petit bout de chemin de la vie parfois mouvementé de ces 4 soeurs enfin 5 plutôt qui vont accueillir en leur sein Colombe une jeune fille au yeux de ciel qui va légèrement perturber la vie des soeurs et notamment d'Hortense qui d'ailleurs a voulu lui jouer un mauvais tour. Enid la plus jeune manque de se faire tuer par un arbre fou e c'est alors qu'elle entend des hululements étranges qui viennent des tréfonds de la campagne, qu'est-ce donc, c'est ce que vous allez peut être découvrir en lisant cette sympathique bande dessinée qui manque quand même un peu de peps mais qui se laisse néanmoins ire tranquillement On attend de voir ce que donneront les prochains albums... Le dessin étant assez doux, coloré et beau CopiedImage.png
Blast n°2 par Manu Larcenet (9/10)
Précipitez vous chez votre libraire préféré, la deuxième partie de Blast de Manu Larcenet vient d'arriver dans les bacs. Juste pour un petit rappel, Larcenet c'est entre autres l'auteur du Combat ordinaire et de Retour à la terre que vous n'avez pas pu manquer.
Avec Blast il revient avec un dessin d'une autre nature, un dessin différent, peut être plus abouti, tout dépend ce que l'on attend du dessin ; le noir et blanc est prédominant, les seuls touches de couleurs sont liés au Blast.
Le personnage central est une grosse carcasse de chair, Polza Manzini qui après avoir perdu son père se sent comme libéré et part vivre une nouvelle vie sans entrave, celle d'un clochard, une vie choisie et non pas subie dans laquelle il boit de façon excessive, rencontre des personnes sorties de nulle part, toujours à la recherche du Blast et de la rencontre avec le Moaï? Il s'avère cependant qu'il nous raconte tout cela depuis un bureau de police où il semble accusé dont ne sais quoi? Le premier tome lui a permis de commencer son histoire qu'il continue dans le second tome dans lequel on commence à mieux comprendre, entr'apercevoir l'histoire de cette homme et de ces errances, de cette liberté conquit de manière non conventionnelle, l'homme est à la recherche d'expériences intellectuelles, physiques. Son chemin croise celui de Saint-Jacky pour le meilleur et pour le pire aussi?
Un roman graphique dans lequel vous plongez et dont vous ressortez un peu différents, les thèmes abordés permettent de retracer une enfance douloureuse, le rejet des autres, un sentiment de non appartenance à ce monde, une réalité avec laquelle il faut vivre et lors de ces différentes péripéties, la découverte de soi, de lui plutôt.
Un moment superbe que vous ne manquerez pas?
Bonne année de Baru
Une vieille bande dessinée oubliée par mégarde dans ma bibliothèque et que je n'avais pas encore lue. Quelle erreur sans nom?
Le tort est réparé et grand bien me fasse, cela permet de se replonger dans l'histoire contemporaine de notre chère et tendre France. L'action se situe après les émeutes des cités en 1998 qui elles-mêmes annoncent celles de 2005. C'est vrai qu'à cette époque mais elles se ressemblent un peu toute maintenant tellement l'enchaînement se fond dans une sorte de continuité j'étais à l'étranger au Vietnam lorsque me connectant à partir d'un cyber café je reçois un mail d'un ami au Canada me demandant si j'allais bien au vu des évènements en France. Etonné je lui indiquai que j'étais très en forme et je regardai en parallèle le site du journal Le Monde et là, j'apprenais que l'état d'urgence avait été déclaré. Effarement total lorsque vous vous trouvez à l'étranger que d'apprendre cela en connaissant le peu de fois où l'état d'urgence a été déclaré et dans des situations beaucoup plus complexe. Il s'avère que la situation vue par les médias et le gouvernement n'était pas à la hauteur de la mesure, déjà les mesures sécuritaires étaient au rendez-vous? elles ne feront que s'amplifier dans les années suivantes?
Pour revenir à Baru, il s'agit d'une extrapolation des conséquences associées à cet état d'urgence, à cette incapacité des pouvoirs publics qu'ils soient d'ailleurs de gauche ou de droite de trouver des solutions pour sortir des cités autrement que par la rétorsion. Les autorités de Baru trouvent comme solution à cela de construire un ghetto, tout simplement pour juguler dans ces zones de non droit à la fois les personnes habitant les cités mais plus largement tout ceux qui sembleraient en déviance avec la norme, les homosexuels bien entendu et tout cela sur fonds de Sida.
L'histoire donc d'un ghetto de jeunes qui jouent avec la mort, essayent de survivre et de passer le mur pour goûter à la vie, tout simplement, une très belle et dure histoire de société comme seul sait les raconter Baru
Un Dieu mineur de Sergio Toppi
Encore une fois, sergio Toppi nous régales de ces dessins et de ces histoires. On est toujours à la frange du fantastique, de l'étrange, il est là qui plane, il est suggéré, beau et impalpable.
Un Dieu Mineur ou trois récits, trois histoires indépendantes.
On commence avec Aioranguaq un homme à qui on va enlever son nom ce qui comme on le voit rend sa vie impossible, Il faudra attendre l'intervention de Thorsteinn Harfagri pour que sonne l'heure du changement
Avec Pribiloff 1898, on retrouve des marins associés de sang, celui des phoques et de leurs fourrures. Kyril est le plus assoiffé mais sa vie changera rapidement lorsqu'il rencontrera un rocher aux étranges allures...
Quand à Un Dieu mineur c'est l'histoire d'un Dieu et d'un Homme, allez savoir qui en sortira vainqueur au final....
C'est toujours un ravissement que de plonger dans les méandres entrouvert par Sergio Toppi que cela soit dans la finesse des mondes qu'il nous refait découvrir ou dans les dessins qui irradie son oeuvre. Il faut se laisser imprégner par cette ambiance et puis par le noir et blanc et la finesse des traits du dessin du grand maître..
Retrouvailles donc avec des écrits de 1979, 1988 et 1993...