Chromasia de, avec et par David J. Nightingale
C'est de poésie et d'Art à n'en pas douter une seule seconde dont il est question ici. Regardez simplement ces photos et plongez dans cet univers de bord de mer, de fête foraine d'avant le déluge car on ne sait plus très bien si tout tient encore. Ville perdue des confins, inaccessible sauf dans les confins où la terre et le ciel se rejoignent.
Etre perdu ou plus encore vivant maintenant, doublement vivant même, décalage et grain de vie qui d'aventure se transforme en icône d'une époque révolue. Regard croisé de biais et profil aquilin, elle est là vivante et avec ce je ne sais quoi qui évoque la bonté même.
Myriades de couleurs tenue par quelques fils, marriage de la lumière et des cercles, irréalité d'une vision, absence de compréhension de cet étrange attirail qui attire le regard et dont les couleurs étonnent. Icare ne doit pas être loin.
Synthèse absolu de la vérité médiatique d'aujourdhui, plutôt noyer l'instrument télévisuel; sa seule place étant au fond de l'eau de l'océan, perdu dans les reflets de l'eau divaguant et revenant incessamment, couleur hérité d'un autre monde que j'aimerai découvrir d'ailleurs; soleil tombant d'ici peu, un peu rasant et infini des distances à l'horizon.
Bon vous voyez, c'est sincèrement à découvrir et à revoir si pas de façon quotidienne au moins hebdomadaire, un petit effort la beauté est là qui vous tend les bras... bonne promenade photographique en tout cas...