BLOG CULTUREL
Dracula de Tod Browning
Suite a l'exposition du musée d'Orsay, je me devais de voir le Dracula de Tod Browning qui date de 1931...À vrai dire, si je pensais et agréablement surpris, cela n'a malheureusement pas été le cas tant le film qui a une durée plus que raisonnable (1h14) est sans réel rythme et sans cette saveur exquise attendueBela Lugosi, alias le comte Dracula acquiert via Mr Reinfield une abbaye a Londres et part de son château de Transylvanie pour aller courir le monde... Le résultat est assez piètre et attendu, pas de trace de sang, seul restera le geste vers ses victimes et encore, la folie douteuse du valet... quelques images des Carpates ou assimilés et sûrement la première ouverture du cercueil...Pour le reste, on préfèrera de très très loin le Nosferatu de Murnau et son comte Orlok qui lui restera à jamais dans les mémoires, il est vrai que Murnau est grand....
Les enfants loups de Mamoru Hosoda
Après l'avoir manqué lors de son passage surl es grands écrans, on peut maintenant retrouver en VOD les enfants loups, un de ces petits manga qui sans être du style de Myazaki a des filiations.Retour sur le temps immémorial où animal et humain étaient proches, alliance voulue ou non nul ne sait et peu importé au final mais il fut un temps, jadis où l'homme était loup télé loup homme. C'est ce qu'apprendra Hana lorsqu'elle rencontre ce jeune homme si beau et si perdu dans ses pensées.ils auront deux enfants : âme et Yukon puis lui se fera happer parla ville, l'instinct du loup sûrement n'est pas simple à maîtriser surtout dansun environnement urbain.Des lors, Hana part à la campagne pour essayer d'élever ces deux petits homme et femme loup loin des regards des urbains. La campagne offre un endroit idéal entre civilisation et nature sauvage, la vie n'est pas toujours simple mais elle est belle tout comme l'histoire de ces deux enfants que l'on voit grandir dans des directions bien diffèrentes, rien n'est écrit et on se demande bine quel est le meilleur choix... S'il y en a unEn tout cas, c'est beau
Le magasin des suicides par Patrice Leconte 3/10
un film d'animation français tiré d'un conte de Jean Teulé que j'avais manqué lors de sa sortie. C'est patrice Leconte qui est au manette mais au final, je ne suis pas mécontent de ne pas être allé le voir au cinéma.Un scénario un peu bancal, une société en mal de vie et pour mettre cela au clair, le magasin des suicides tenus par la famille Tuvache depuis 1854, l'affaire marche bien jusqu'à la naissance d'Alan, le petit dernier qui est la joie de vivre incarnée..Comment va-til réussir à changer ? C'est vrai que c'est pas aussi compliqué qu'à ce qu'il paraît, avec des parents qui font quand même pâle figure comparés à une légendaire famille Addams par exemple... D'autant plus, que la famille Tuvache commence elle-même à se poser des questions... le père tombe en dépression, la soeur se marie,...Un peu de guimauve et hop là, rien de franchement excitant, heureusement que cela ne dure qu'une heure et quart...Il n'y a pas franchement d'intérêt à le voir en tout cas, vous pouez passer votre chemin... voous ne manquerez pas vraiment grand chose...
La maison de Manuel Poirier
Un très beau film en date de 2007 avec Malo alias Sergi Lopez et Chloéalias Bérénice Bejo.L'histoire refaçonne celle d'une maison qui doit être vendue aux enchères, deux sœurs pour lesquelles des souvenirs vont s'envoler à tout jamais, un homme qui est un peu perdu avec trois enfants mais en instance de divorce ; la découverte d'une lettre d'enfants qui va remuer des souvenirs et une histoire d'amitié, d'amour. Des moments forts entre deux êtres et un bouleversement de vie qui peut s'en suivre, des ambiances et une finesse dans les relations entreles êtres, le tout accompagné par la superbe musique de LhasaJe vous conseille vivement de vus arrêter sur ce bel objet cinématographique
Hombre de Martin Ritt
Hombre, means man... où un vieux western de 1967 avec paul Newman aux commandes. Il est blanc mais a été élevé par les apaches. Il va hériter d'un petit hotel à la mort de son père adoptif et décide de le vendre. Ils décident alors de prendre une diligence avec quelques autres personnes et de partir ailleurs.Les bandits attaquent la diligence et en particulier le professeur qui, apprend t-on, a détourné de l'argent destiné aux indiens vivant dans les réserves alors que ceux-ci crèvent la faim. Hombre décide de partir seul mais accepte au final que les autres le suive pour qu'ils survivent à pied dans cet enfer.Les tensions montent entre Hombre, ce blanc élevé par les apaches et les autres qui sous couvert de bonnes intentions sont d'une moralité douteuse... Un homme solitaire endurci qui fera le sacrifice de sa vie pour le bien des autres...En fond, c'est évidemment la critique du génocide amérindien qui est bien présent...