Poetry de Lee Chang-Dong

Poetry, un film coréen que j'avais loupé sur nos écrans qui est maintenant en VOD.

L'histoire d'une mamie qui élève son petit fils toute seule, sa fille est loin, l'enfant se retrouve mêlé à une histoire de viol/suicide pas très claire.
La grand mère apprend qu'elle serait atteinte de la maladie d'Alzheiner, elle commence à oublier quelques mots, des noms. Elle est femme de ménage et commence à suivre des cours de poésie, elle s'est rappelée qu'un de ces professeurs lui avait prédit qu'elle serait un jour une poète... Elle suit des cours, essaye de trouver les mots, d'observer, ce n'est pas aussi simple que l'on peut l'imaginer.

en parallèle, elle découvre l'histoire glauque à laquelle est mêlé son petit fils et cela la mine, progressivement mais sûrement?

Une mamie élégante qui essaye de trouver les voies de son c?ur qui est un peu dépassée par cette histoire de moeurs sordide...

Un complément d'analyse sur le site du journal Le monde : ?Un pied dans la poésie, l'autre dans le sordide?

Droit de passages de Wayne Kramer (2/10)

Voilà un film que je vous conseille très vivement d'éviter tellement il est caricatural et sans fondement réel. L'histoire pouvait s'avérer intéressante, la manière dont il a été traité fait de lui un ensemble des plus caricatural qui soit...

Une situation complexe : l'immigration

Un traitement qui nous donne à voir les vies respectives d'une australienne blonde pas trop mal qui couche avec le directeur des services de délivrance de carte verte, il sera puni, rassurez-vous? un juif errant qui demande l'entraide de sa communauté et qui va réussir ; une mexicaine mère d'un enfant qui se fait attraper et un flic sympa va aider son fils ; une fille de 15 ans qui porte la tunique traditionnelle et fait un exposé sur les jihadistes du 11 septembre se verra enfermé puis raccompagner vers son pays, c'est une terroriste décrète le FBI sans vouloir chercher plus loin ; une petite orpheline noire dont la père agonise se verra sauver par la femme du directeur des services de carte verte, elle qui ?uvre pour les immigrés? enfin une fille d'origine pakistanaise né sur le sol américain mais ayant des m?urs un peu trop contraire à son pays d'origine subira les foudres de con frère alors que son père va se faire naturalisé et dans le même temps un jeune adolescent chinois se voit aidé par un flic immigré pakistanais?

Tous les clichés, toutes les combinaisons que vous n'avez pas imaginées pour que les personnes qui verront ce film le comprenne au premier degré renforçant ainsi leur sentiment d'insécurité injustifié et le terreau nationaliste lié à cette épineuse et complexe question

A éviter évidemment

I don't want to sleep alone par Tsai Ming-liang

Les films asiatiques ont cette capacité à être reconnu et à se mouvoir dans des environnements étranges. Dans ce I don't want to sleep alone les dialogues sont pour ainsi dire absent ou si peu présent et structurant qu'ils en deviennent inexistant. Tout se joue donc avec les situations, les scènes de vies qui rythment la vie des trois personnages principaux. L'un est ouvrier dans un chantier de construction, il aspirent l'eau ; l'autre arrive de nulle part, s'est fait battre et recueillir par le premier alors qu'il transportait  un matelas enfin la fille est corvéable à merci :serveuse et aide soignante du fils de la geôlière?

Dans cet environnement qui existe entre trois lieux, une chambre cloaque avec un vieux matelas usagé mais trésor au yeux de celui qui la récupérer ; un plancher surélevé qui fait office de chambre pour elle ; la rue pour le dernier qui n'a pas rien, tout simplement.

Dans ce dénuement total, cet absence de rien, l'Amour naît, de cet homme qui a recueilli ce vagabond et entre cette fille et ce vagabond. Étrange histoire que celle-ci? qu'adviendra t-il d'eux ? allez savoir ?
Film qui s'il est intéressant n'en reste pas moins assez chiant à regarder, très contemplatif

un article de Jacques Mandelbaum du journal Le Monde qui est un ardent défenseur de ce réalisateur, ce que je peux en partie comprendre 

La Vidéo à la demande (VOD)

Un petit tour sur Internet pour faire un tour des quelques plate-formes de VOD sur lesquelles il est possible a des prix variables ; il faut comparer pour voir des films Vidéo depuis chez vous sans avoir à passer par votre Box

Quelques unes des plates formes de VOD actuelles :

VODEO (uniquement pour les documentaires) : http://www.vodeo.tv/
MUBI : http://mubi.com
ARTE VOD : http://www.artevod.com/Accueil.html
IMINEO : http://www.imineo.com
FIMOTV : http://www.filmotv.fr/
UNIVERS CINE : http://www.universcine.com/
CANAL PLAY : http://www.canalplay.com/
FNAC VOD : http://vod.fnac.com/
MY SKREEN : http://www.myskreen.com/
M6 VOD : http://www.m6vod.fr/
VIRGIN MEGA : http://www.virginmega.fr/video.htm
QRIOCITY : http://www.qriocity.com/fr/fr/video.html
SFR VOD : http://club-video.sfr.fr/
FRANCE TV VOD : http://www.francetvod.fr/
24/24 VIDEO : http://vod.orange.fr/
VIDEO FUTUR : http://www.glowria.fr
CDISCOUNT : http://vod.cdiscount.com/
....

Vu le nombre de plate-formes VOD, n'hésitez pas à utilisez des comparateurs de prix, cela vous évitera de payer parfois jusqu'au double pour le même film....

TOTAL VOD : http://www.totalvod.com
VOD Majors : http://www.vodmajors.com

Pour ma part, je privilégierai plutôt filmoTV pour le prix et qui permet également de voir des films sous environnement un environnement Mac, une alternative à iTunes qui peut être intéressante

Bon bien sûr on aimerait aussi avoir accès à Hulu, You tube store,...  mais pour l'instant, c'est géographiquement réservé au sol US, peut être cela évoluera t-il en 2011 ?

Pour approfondir le sujet de la Vidéo à la demande, lisez par exemple le dossier de la CCIP : LE MARCHE DE LA VIDEO A LA DEMANDE (VOD) EN FRANCE : UN APERÇU DES PRATIQUES, DES ENJEUX ET DES PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT même s'il n'est déjà plus d'actualité pour certaines informations ou readwrite web  avec Cinéma & Internet, la réflexion avance et Cinéma et Internet : vers la fin de la chronologie des médias ?

Tron de 1982

Et voilà que j'ai revu ce film d'avant-garde qu'était Tron lorsqu'il est sorti en 1982, un peu un précurseur dans le genre avec la dématérialisation des molécules qui projette Jeff Bridges alias Flynn, en « USER » dans le monde de Master Control, l'ordinateur tout puissant qui a des velléités de contrôle, avant WOPR (tiré du célèbre et si délicieux Whopper de Birger King) dans War Games (1983). Flynn rencontre alors Tron à l'image de son user (développeur/programmeur) ; un lien les unis et les emmènes dans le monde digital que contrôle l'unité centrale, master control. Celui-ci s'est dévoyé de ses fonctions premières et devient dangereux, il faut le réinitialiser et retrouver le contrôle mais attention, la chasse est ouverte.

Assez innovant ce film de Walt Disney? qui nous emmènes dans le monde de la machine. C'est vrai que ce monde a radicalement changé depuis lors mais peut être pas tant que ça au final, les costumes datent peut être un peu  mais que diable ; l'architecture d'ensemble du film se tient bien, cela se revoit avec grand plaisir et je me demande bien comment ils vont faire le lien avec la version de 2010 qui sort très prochainement si pas aujourd'hui sur les écrans?

Voilà en tout cas, sympathique réminiscence