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Courts métrages de Flavia Coste
Pour revenir sur les courts métrages, Fleur de fée est assez sympa et plein d'inventivité, une histoire banale au départ se transforme petit à petit en vrai conte de fée pour le plaisir des petits évidemment et des grands, enfin non peut être pas pour la maman... Mais vous voilà jetez en plein milieu d'un véritable conte où comment réveiller le glou glou avec l'aide des enfants perdus de L'île enchantée... Quelques coups de baguette magique et de poussière de lune et le tour est joué, je ne vous en dis pas plus mais profitez-en, c'est si joli et cela nus permet encore un peu de rêver à l'enfance, sa malice et son innocence. Un autre sujet est abordé, celui de la mouette, celle de Tchekov évidemment, Flavaia Costes qui est également actrice semble hanté par cette pièce qui revient de manière récurrente dans les différentes oeuvres, peut être est-ce aussi un concours de circonstances... mais être actrice c'est bien se perdre et devenir autre ce que fait finalement Shany mais aussi les enfants lorsqu'elle devient cette mouette qu'elle incarne... si belle mouette qui s'envole vers la liberté et le ciel
Avec Sans nom du père, on retrouve l'amie Shany lors de la rencontre avec son père, 25 ans qu'elle a été conçue et voilà qu'elle se décide à rencontrer l'homme en chair et en os.... Quel épisode que celui-ci, lorsqu'il surgit vous savez qu'il s'agit de l'âme perdu, de l'homme des bois de retour dans la ville, il est tout en allégresse et pas père pour un sous, il pourrait être son amant quelque part, il a un look anglais année 70 voire américain, c'est d'ailleurs comme ça que sa mère est tombée amoureuse de lui. Difficile de se projeter avec lui, d'imaginer un avenir, il est le jouisseur dans toute sa splendeur ou décadence, l'homme sans souci, sans regret, il se débrouille, une jolie rencontre en tout cas à découvrir
Avec Ciel mon prince, on revient avec Shany et son prince charmant, un homme plus mur quoique, un amant vu qu'il est marié et la difficile situation de cet entre-deux qui peut souvent durer une éternité, l'Homme ne sachant pas se décider ou plutôt trouvant cela arrangeant et sans trop de contraintes. Aussi, il va falloir qu'il choisisse : quitter sa femme ou se jeter dans le vide, la question mérite réflexion, cela a du piquant....
Enfin avec Thank you Satan, on est dans la découverte d'un homme, un anar qui a bourlingué et bien vécu, une de ses rencontres improbables avec une femme, dans un train, l'échange et la connivence aide, les livres sont là aussi pour rassurer, partager; elle s'occupe de prostitution, elle a son histoire, difficile, on l'apprend bribes par bribes, autant de souvenirs qui remontent à la surface. Lui, il est un peu perdu, il ne lui reste guère de temps et c'est toujours difficile de dire la vérité a ses proches, avec elle, il se sent mieux, il peut se confier. Entre Boris Vian et quelques autres belles envolées, une très belle histoire de vie, de gens.
Voilà, en tout cas, quelques très chouette courts métrages à découvrir pour votre plus grand plaisir....
Tout et plus sur son site internet même s'il mériterait un petit rafraîchissement....
Easy Rider de Peter Fonda et Dennis Hopper
Hey hey, voilà longtemps que je voulais le voir, et je vous conseille d'en faire autant, c'est assez mythique je dois dire ce Easy Rider.
On est en 1969 et c'est parti pour la chevauchée fantastique à travers les États-Unis de deux amis sur leur motorbike, soit Wyatt, surnommé "Captain America" et Billy. Les deux compères vont traverser différents États pour pouvoir assister au Mardi gras à la Nouvelle Orléans. Sur leur route, des vies se croisent et se décroisent. On est en plein dans le roadmovie par excellence, il n'y a rien d'autre que cette envolée lyrique à travers des paysages sublimes, des villes aux préjugés bien enracinés dansl'Amérique profonde. Leur dégaine dérange, interroge, attire, qu'est-ce que ces deux zigotos font, sur quoi roule t-il ? Leur voyage sera ponctué de rencontres plus ou moins riches, plus ou moins représentatives de l'air du temps, de la communautéHippie à l'avocat alcoolique qui partira finalement avec eux, il s'agit de jack Nicholson dans sa jeunesse d'antan, déjà cet air de malice et ce sourire, cette présence.
A la nouvelle Orléans, c'est la folie qui se déchaîne et la drogue et les paradis artificiels qui s'ouvrent à eux pour aller jusqu'au bout de leur expérience de leur voyage, pour qu'ils puissent enfin repartir, retourner d'où ils sont venus... mais rien n'est si simple..
Carpe Diem
30 jours de nuit de David Slade [7/10]...
Clash by night (le démon s'éveille la nuit) de Fritz Lang
Les rois de la glisse [7/10]