BLOG CULTUREL
Nos années sauvages de Wong Kar-Wai
Les Sept Mercenaires, western de John Sturges (1960)
Du coup, voilà que je me replonge dans cette saga maintes fois vues et la première fois, je dois dire que je m'en souviendrai toujours car j'étais petit et je n'avais pas le droit de voir de films (bien évidemment) et j'ai pu exceptionnellement le voir. Voilà, vous l'avez sûrement déjà tous vu et si évidemment ce n'était pas le cas, c'est l'occasion.
Donc vous voilà avec une belle brochette d'acteurs dont Yul Brynner (Chris Adams), Steve McQueen (Vin), Charles Bronson (Bernardo O'Reilly), Robert Vaughn (Lee), James Coburn (Britt) ce qui vous donne une petite idée des 7 mercenaires (seven magnificient). Un western social si l'on peut dire dans la mesure où il s'agit d'un petit village de paysans mexicains qui se font littéralement déplumer par une bande de bandits sans foi ni loi; les bandits leur laissant juste de quoi survivre.
Ils décident alors de se regrouper et en rassemblant leur économies de faire appel a des gens de métiers, des mercenaires. En fin de compte, ils tombent sur Chris Adams qui semblent avant tout être un homme honnête qui manie bien le revolver et qui est droit; il va se charger de recruter une petite équipe et venir en aide à ses braves hommes. Chacun ayant ses raisons, honneur, aventure, aide, enjeu, jeu, gain,...
Voilà, c'est parti pour la défense d'el pueblo... un grand classique à revoir en tout cas...
Les révoltés du bounty (1962) de Lewis Milestone
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu les révoltés du Bounty, bien une vingtaine d'années en gros ... eh voilà qu'il est là, traînant devant mes yeux, alors hop là, on s'y replonge, en plusieurs fois, été oblige et si je me rappelai globalement de l'intrigue j'ai été plus qu'étonner de la fin du film, je vous laisse bien évidemment le loisir de la découvrir. En effet, un peu à la manière de ce qui était dit dans la Valse de bachir, ma mémoire a composé une tout autre fin, plus en accord avec le film et les aspects romantique et épique. Étonnant cette faculté de reconstruction de la mémoire et des souvenirs, ce gommage et ce remplacement.
Enfin, en tout cas, je vous conseille vivement, je n'ai vu que la version de 1962 par Lewis Milestone avec notamment le très grand Marlon Brando alias le lieutenant Christian Fletcher qui fait face au capitaine Blight, au tortionnaire. Une histoire, non pas de pirate mais de mutinerie qui a eu lieu en 1790 où le Fletcher se voit poussé dans ses retranchements devant l'intransigeance, la cruauté et l'absence de vision de ce que doit être un capitaine, de ce que doit être un homme d'honneur. Le capitaine n'a qu'une but, sa mission quitte à revenir seul au port. Ainsi, il décide pour gagner lapolynésie de passer par le Cap Horn , seul un exploit lui permettrait de passer. L'ambiance est de plus en plus mauvaise et la seule chose que le capitaine connaisse est la force et la violence, la révolte se prépare doucement mais sûrement. Enfin lorsqu'il décide de repartir par la route habituelle en passant sous le cap de bonne espérance et qu'ils arrivent dans le paradis qu'est laPolynésie et ses moeurs... Mais le retour s'annonce et avec lui l'arrosage des sacro-saints arbres à pains si cher au capitaine Blight... l'enfer n'est pas loin....
Simple men d'Hal Hartley
Après avoir vu il y a quelques temps de cela sur MK2 VOD Trust Me d'Hal Hartley, voilà que je viens de terminer Simple men. Bon rien à voir mais encore une fois, un grand film à la fois simple et efficace; complètement décalé également, avis aux amateurs maisHal Hartley est l'homme de la situation. Dommage qu'il n'y ait pas plus de titre disponible à la VOD par exemple...
L'histoire est assez simple, deux frères partent à al recherche de leur père, enfin plutôt un d'ailleurs, un cambrioleur et un intello ou ... leur père, qu'ils n'ont jamais vu, donc existe t-il, il habiterait du côté de Long Island... un anarchiste ou un activiste, allez savoir enfin en tout cas les voilà parti et il croise en route un homme à la moto, une femme qui vient de trouver une fille atteinte de
Une longue tirade sur l'Amour et les femmes, sur la vie, un shérif qui s'interroge sur l'existence, une femme d'un charme non convenu, une amante qui se partage, un cambriolage, del'Amour, l'absence de fuite et deux frères qui se retrouvent alors que tout les sépare... un bon moment à passer en tout cas...
Le tout sur un superbe musique made in Sonic Youth, un film qui date de 1992 et oui cela ne nous rajeuni pas mais bon cela vaut le détour, décrochage et planage assuré, enfin ça dépend aussi de vous, quelques scènes mythiques dont celle de la petite danse que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessous...
La poésie est au rendez-vous tout autant qu'un soupçon de mélancolie et de vérité...
WarGames, the dead code de Stuart Gillard
Voilà que cette année, cela repart avec WarGames, the dead code, le second opus, 25 ans après l'aventure War Games, un nouvel ordinateur, RIPLEY est en charge de simuler des attaques terroristes par l'intermédiaire d'un jeu en ligne qui lui permet peu ou prou de traquer les criminels etcyber-terroristes partout dans le Monde.... Sauf que voilà notre jeune ami Will Farmer, petit hacker surdoué entre dans la partie innocemment et voilà que bientôt les foudres se déchaînent contre lui, ses amis et sa famille, traqué comme le pire des criminels sur le sol des États-Unis comme membre d'un réseau terroristes
Il faudra tout la sagesse et la perspicacité d'un vieil homme (Falken) et de Joshua pour essayer de venir à bout de RIPLEY qui maîtrise entièrement le réseau des réseaux... mais est-ce que cela sera suffisant...
Bien entendu, il ne peut s'agir d'un grand film mais bon, on pourra regarder d'un oeil distrait en ayant une petite pensée pour le chemin parcouru depuis. C'est clair que c'est assezsuréaliste comme situation et perspective mais bon... voilà... c'est déjà en DVD sur Amazon...
The old one, 1983 est déjà très très loin...