Kemonozume de Masaaki Yuasa

Vous avez peut être entendu parler de cette série dans un des derniers Chronicart dédié en partie au maître de celle-ci : Masaaki Yuasa qui a également réalisé Mind Games par exemple.

Pour faire simple, il s'agit d'une histoire d'amour entre Yuka, une représentante des monstres, les  "Shokujinko" et Toshihiko, le digne représentant des "Kiffuken" dont le seul but est de traquer ces monstres et de les abattre. Guerre maintenant millénaire qui reste insoupçonnée des autorités locales, nationales mais dont la nature ces dernières années est en train d'évoluer. En effet, ces monstres deviennent de plus en plus humain et donc difficile à traquer et il y en aurait de plus en plus ce qui ne semble pas très logique non plus. Peut être que dans l'ombre des deux clans, un homme, être malfaisant par nature essaye de changer les données...

Un amour impossible donc entre la raison d'être d'un clan et le don de soi, qu'adviendra t-il de ce couple détonnant et est-ce le frère de Toshihiko le laissera aller dans cette voie... rien n'est moins sûr, lui qui est fiancée à la pulpeuse Rie

Une ribambelle de petits personnages qui font partie de cet univers complètement décalé entre Mr Ooba, master donkey et le fils de Mr Ooba et bien d'autres. Ils sont attachants si l'on peut dire... mais ne vous attendez pas à une vision tout à fait nette et bien brossé des personnages; dans cette série, les personnages prennent de l'ampleur et ils ont une dimension en propre, c'est moinsléchées ais plus réaliste, parfois quelques images réelles sont intégrés, étrange.

Une belle réussite emmenée par un générique endiablée...

Trust me de Hal Hartley chez MK2 VOD

Eh voilà, je ne connaissais pas Hal Hartley. Ce premier film est un véritable bijou qu'il est impératif de visionner dans les plus brefs délais.

Un film qui date de 1991 et qui n'est comme nulle autre. A la barre on retrouve Adrienne Shelly alias Maria Coughlin et Martin Donovan alias Matthew Slaughter dans deux rôles tout à fait exceptionnel et complètement décalé. L'histoire est simple : les frasques issuent des amours impossibles d'une jeune lycéenne sont le départ de cet "intrigue" si l'on peut dire... Le point de départ d'une rencontre et d'une tranche de vie tout à fait exquise et subtile.

Cette histoire est étonnante à tout point de vue et vous ne pouvez pas être déçu, il s'agit d'un très grand moment de cinéma. Les dialogues sont subtiles et bien choisis, le rythme y fait beaucoup et puis il y a cet air de je ne sais quoi qui vous permet de vous envoler vers d'autres horizons avec un Hal Hartley tout à fait grandiose.

On m'a également parlé de Simple Men, je vais m'empresser de le voir...

Les 10 premières minutes et plus si affinités sur YOU tube et sinon, le site de MK2 VOD...

Mind Game de Masaaki Yuasa

L'adaptation en 2004 du manga de Robin Nishi en trois volumes, se révèle être un petit chef d'oeuvre d'animation.

Il y a des moments out out apparaît plus clairement, sereinement et avec Mind Game, c'est l'art en action qui se voit reconnu. Des personnages attachants, une histoire à la jonas et un style très personnel, inimitable qui mêle animation et photographie, Masaaki Yuasa a bien dû s'amuser. Et puis la prouesse technique est là également, presque palpable avec les envolées complètement folle des personnages, le rythme insoutenable et la vie, les couleurs qui passent.

Une histoire d'amour antre Nishi et la sublime Myon, un amour de légende qui remonte à l'enfance; rencontre également avec des Yakusa et la mort au bout du tournant, enfin, dans le mangas tout est possible et à coup de volonté insensé c'est le retour dans l'autre monde qui se joue pour Nishi, lui qui a toujours eu peur prend en quelque sorte son destin en main sauf qu'il se retrouve happé dans une scène assez splendide par la baleine ou unjonas les attends, cela fais pas moins de 30 ans qu'il est là car il est virtuellement impossible de sortir du ventre de la baleine. S'ensuit des pleurs, des rigolades et une certaine connivences et la tentation de l'extrême qui permet de rebrousser chemin, d'outrepasser sa condition et de se rappeler des vies de chacun et de qui est qui, rien n'est dis mais tout passe et vous savez, vous avez cette intime conviction...

Avec une énergie et une force débordante, une inventivité qui dépasse les bornes du monde connu, un superbe manga vous attend bien tranquillement, avis aux amateurs...
A voir assurément...

 Il a remporté le Grand Prix au Japan Media Arts Festival 2004.

Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone

Il y a des classique qui sont indémodable, Il était une fois dans l'Ouest est un de ceux là. Je ne me rappelle plus combien de fois je l'ai déjà vu mais cela reste toujours un grand moment de plaisir, voire intense. De la trilogie d'Ennio Morricone, c'est probablement le meilleur bien que je sois également un fan de Il était une fois la Révolution et bien entendu de Il était une fois l'Amérique.

C'est cette capacité de Sergio Leone 'Ennio Morricone (évidemment...) de réaliser des fresques grandioses qui est là et qui s'exprime de la manière la plus nette et la plus belle.

Alors pour ceux qui ne connaitraient pas encore ce grand western épique, cette grande histoire de l'Ouest américain, 4 protagonistes sont ici en place : Charles Bronson le bon (alias Harmonica), Henry Fonda le méchant et ses yeux bleus translucides (alias Frank), Jason Robards le bandit sympathique (alias Cheyenne) et la sublime Claudia Cardinale (alias Jill McBain).

Une histoire d'homme, de vrais, de ceux qui n'existent probablement plus comme cela, d'une quête dans le temps, d'honneur et d'amitié mais également d'amour et de conquête de l'ouest.
La musique répétitive est sublime, les plans de l'ouest américain plaines et montagnes donnent des envies de liberté et d'évasion avec des scènes de légende comme celle de la rencontre entre Cheyenne et Harmonica par exemple ou celle de la gare au début . Et puis la vie, la mort qui passe... et la musique, la musique inoubliable de Il était une fois dans l'Ouest...

Amusant de savoir qu'on participé au scénario Dario Argento et Bernardo Bertolucci...

Bon voilà, il faut avoir vu ce chef d'oeuvre au moins une fois alors laissez-vous tenter...

True Romance de Tony Scott

Moi je vous conseille vivement, si vous ne l'avez pas vu et puis si vous l'aviez déjà vu à l'époque, cela ne fait pas de mal de se replonger dans True Romance. Réalisée par Tony Scott en 1993 écrit par Quentin Tarantino, effectivement on y retrouve sa patte... Une ribambelle d'acteurs qui étaient plus ou moins connus et qui le sont tout à fait à l'heure d'aujourd'hui avec au premier plan ChristianSlater (alias Clarence) et la tout à fait sublime Patricia Arquette (alias Alabama).

C'est assez Rock'n roll ce film avec Clarence, fan d'Elvis (Val Kilmer) qui le voit en apparition et qui lui permet de prendre quelques décisions pas neutres... Alabama, est une jeune call-girl qui va rencontrer Clarence lors d'un film de Sonny Chiba (kung fu master...) c'est l'amour qui lui tombe dessus sans prévenir, le début d'une belle histoire entre eux mais qui va vite se compliquée lors de la visite deClarence au Mac d'Alabama, Drexl Spivey (alias Gary Oldman), une visite pas piquée des hannetons... s'en suivra une retour vers son père avec un plan sublime de détroit sur fond de cadillac rose fuschia et puis la très célèbre scène entre le père de Clarence et sa Chesterfield dans sa roulotte et Vincenzo Coccotti (alias Christopher Walken) dans laquelle on apprend l'origine des siciliens... il faut la voir... S'ensuit une virée à Los Angeles et encore une scène de légende assez violente il faut dire entre un tueur, homme à tout faire sicilien et Patricia Arquette... avec en contre plongée Clarence, son pote et un producteur...

Un grand moment à voir et revoir en tout cas...