BLOG CULTUREL
The company men par john Wells (5/10)
Un film un peu décevant. Sur fond de crises financières trois cadres vont successivement se faire licencier. Le premier qui n'a connu que le succès jusqu'à aujourd'hui se voit dans une situation difficile, sa femme doit travailler à nouveau sa Porsche n'est plus de mise, sa maison doit être abandonné car en parallèle, il essaye comme beaucoup de retrouver un travail se heurtant de plein fouet au système inadapté d'aide à la recherche d'emploi pour des cadres aguerris qui se retrouve à devoir faire hip hip hourra, je vais retrouver un emploi car je le veux et autre bullshitt du genre, la réalité s'avère très dure et il faudra la compassion du frère de sa femme, charpentier de son état pour l'aider à survivre, l'entrepreneur portant les valeurs essentielles de l'humain?
Le deuxième cadre est viré car il coûte cher et qu'il est vieillissant et que le N°1 ne veut pas renoncer à ses nouveaux bureaux?. Sa femme ne comprend pas et ne veut pas que cela s'aprenne, honte sur lui? la déchéance et la vision de perdition des autres vis-à-vis de ceux qui sont dans la recherche de l'emploi, en situation précaire?
Enfin le troisième larron n'est autre que le n° 2 qui lui devient trop encombrant et trop puissant. Malgré ses affaires extra conjugales avec la directrice des ressources humaines, enfin la personne en charge du downsizing? il aura quelques moments d'errances mais très vite, il se remettra en renne et demandera à qui de droit de venir travailler avec lui ; on est presque certain que cette nouvelle entreprise deviendra florissante?
Un film un peu trop caricatural à mon goût et pas franchement très novateur? qui se laisse voir sans plus
Incendies par Denis villeneuve
Un film québécois qui vaut la peine d'être vu.
Une mère meurt, on comprendra pourquoi? elle lègue à ses enfants une mission : celle de retrouver leur frère, ce frère maudit et chérie qu'elle aura tant cherchée tout au long de sa vie. Un père qui est mort pour elle, qui n'existe plus à ses yeux mais qui est bien vivant,
A travers cette quête dans un Liban ravagé par les guerres successives on suit en parallèle la vie non connue de cette mère, son parcours semé d'embûches et d'horreurs tandis que ces enfants recoupent morceau par morceau les pièces de ce puzzle.
A déterrer le passé on découvre malheureusement certaines choses qu'il aurait probablement mieux valu resté enfouies à jamais dans les tréfonds du passé...
Assez dur comme film
Rango par Gore Verbinski (8,5/10)
Voilà un dessin animé qui a une sacré allure. Il estvrai que derrière Rango alias Django alias blondin aussi un peu il y a Johnny Depp avec cette verve et cette folie douce qui le caractérise si bien.
Qui est donc ce Rango, eh bien nobody, où plutôt un lézard/caméléon qui lors d'une rencontre plutôt épique et innattendue avec un porc épic va avoir la possibilité de prendre son destin en main. Il part au milieu de l'ouest, au milieu du désert pour Dirt, là où devrait se trouver l'eau, la source de la vie mais aussi la source du pouvoir, celui que certains ne veulent pas partager
Il rencontrera tour à tour le saloon et une possible dulcinée qui a quelques absences, un faucon pas si commode que ça, deviendra peut être shériff et rencontrera un cousin lointain qui le fera douter de lui-même.
Mais devenir un héros, être celui que l'on a toujours rêvé d'être, être maître de son destin donne une force incommensurable et il en faudra à Rango pour déjouer les pièges qui l'attende?
Un très grand moment où tout est réussi pour les enfants à partir de 7 ans et pour les adultes que nous sommes devenus même s'il nous reste cette part d'enfance qui nous donnes d'autres envies.
A vous de jouer maintenant, vous ne serez évidemment pas déçu
La morte amoureuse de Flavia Coste
Voilà un nouveau court-métrage de Flavia Coste qui a pu, grâce à Prod Magnitude et quelques subventions de la région de la charentes-Maritime dans le château de Crazannes faire ce court métrage ma foi bien vu à partir de la nouvelle de Théophile Gautier.
Elle le portait en elle ce moyen métrage avant de pouvoir s'investir dans un long comme il dise dans leur jargon. C'est son 5ème court/moyen métrage que je vois et je dois dire que la maturité est chaque fois plus au rendez-vous (dixit un amateur?). En tout cas, l'histoire de la morte amoureuse, une histoire d'inceste entre un frère et une soeur qui se sont fait décapiter par Henri IV a du chien et la réalisation également.
Retrouvez vous donc dans un château avec une troupe de théâtre et flavia qui est également actrice va se voir habiter par des pulsions, par une vie, celle de la s?ur qui cherche son frère perdu pour qu'ils soient réunis à nouveau, pour toujours.
Difficile de raconter une histoire complexe en si peu de temps (26 minutes) mais flavia arrive à nous captiver avec une histoire, des décors et des maquillages qui sortent de l'ordinaire. C'est vrai qu'il n'est pas commun de voir des vampires jouer une pièce de théâtre alors que l'une d'entre elle est habitée par l'esprit d'une fillette morte il y a de cela quelques siècles... Prenez garde également au gardien du château et à sa femme? il doit cacher quelque chose....
World Invasion : Battle Los Angeles par Jonathan Liebesman (3/10)
Voici un film qui ma foi ne nous apprend rien de très nouveau. Soudainement les Etats-Unis d'Amérique mais aussi d'autres pays et capitales sont attaqués par des êtres d'ailleurs. Ils en veulent à nos ressources en eau, l'eau est encore une fois au centre du pouvoir.
Ces êtres organiques sont assez avancées et nous refluons devant leurs attaques, menés par des drones perfectionnés et des combattant aux armures d'aciers.
On suit la mission d'une poignée de Marines, le corps d'élite US qui vont sauver des civils et revenir ; la mission devient plus compliquée et le sergent Michael Nantz alias Aaron Eckhart est encore une fois confronté à ces fantômes, il a récemment perdu ces hommes et que va-t-il advenir ce ceux-ci. Le lieutenant qui les commandent est jeune inexpérimenté mais brave.
Difficile mission que celle de la protection des civils mais sur leur chemin, ils rencontreront d'autres marines et peut être vont-ils trouver la faille dans la cuirasse de l'ennemi, eux qui ne sont qu'une poignée alors que les centres de commande névralgiques aux alentours ont été réduit à néant?
Rien de neuf à l'ouest donc et on ne peut que le déplorer?.