BLOG CULTUREL

Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Harry Potter and the half blood prince de David Yates


En version originale s'il vous plait, c'est quand même mieux non ? enfin bon nous revoilà plongé dans la saga tout à fait excellente de Harry Potter et de son combat à mort contre celui dont le non ne doit pas être prononcé, contre Voldemort.

Il est bien de retour et on découvrira dans ce sixième épisode par quel terrible moyen celui-ci peut encore être vivant même sous une forme plus ou moins dégénérée. Que recèle le terrible  souvenir caché du professeur Slughorn, un maître des potions que Dumbledore a remis à Hoggard (Poudlard) cette année.

Un épisode dans lequel on s'enfonce doucement, peut être est-il plus long à se mettre en place, peut être aussi qu'il ne s'y passe pas grand-chose? le contexte politique est mis de côté mais le temps d'un film n'est pas toujours celui d'un film même si celui-ci dure quand même plus de 2h30 sans que l'on se lasse. Alors oui, on entre toujours plus profondément dans un temps où la noirceur prend de la force, de la vigueur, la confiance se désagrège petit à petit, Aragogg meurt, les nuages prennent des visages ténébreux et les champs s'enflamment et les maison se désagrègent, le temps est à la guerre, celle qui oppose le bien et le mal et pour l'instant c'est bien le mal qui commence à gagner du terrain menée en cela par la sublime Bellatrix, personnage directement venue de Tim Burton à la fois folle et superbe.

On retrouve toujours les autres personnages tels qu'Hagrid mais leur présence est plus discrète, le c?ur du film tourne autour du ?chosen one', de l'élu et de la quête qu'il mène contre le retour du seigneur des ténèbres.

Il lui faudra compter sur ses amis de toujours Hermione Granger et Ron Weslay qui devient un temps le ron-ron de Luna, alors que Harry reçoit des philtres d'amour de Rominda vane, Il n'a pourtant d'yeux que pour la belle? et de même pour Miss Granger qui est amoureuse de? c'est aussi l'âge qui veut ça.

Dans cette fabuleuse saga JK Rowling a réussi à mixer tous les ingrédients permettant à la fois de suivre une histoire fantastique et magique, une histoire entre deux mondes, entre plusieurs âges, une véritable épopée dans laquelle il faudra évidemment se méfier du Professeur Rogue, Severus a toujours eu cet aspects inquiétant et pas très franc du collier mais Dumbledore lui fait confiance alors? Retrouver la pensée transformée de Slughorn, cette rencontre entre lui et Tom Jedusor alias celui qui? et son effroyable projet pour survivre, pour devenir immortel ou presque.

Attention également au pouvoir d'attraction des livres, celui du prince de sang mêlé pourrait devenir dévastateur pour Harry et le pouvoir de  et de certains objets qui peuvent s'avérer ne pas être de simple objet surtout lorsque la magie noire s'en empare. C'est aussi une des missions qui a été confié à Drago Malefoy même si Harry veille et essaye de comprendre

Dans des paysages qui sont époustouflant et dans une ambiance noire et tendue, retrouvez Harry Potter et ses amis pour cet épisode qui s'inscrit bien dans l'esprit du livre.

On lira également la chronique de playlist society qui a lui aussi bien apprécié cet épisode avec une mise en perspective plus générale sur l'ensemble des épisodes de cette saga, des réalisateurs qui se sont succédés pour réaliser des adaptations qui tiennent, bon gré mal gré la route ?

Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Ice of Age 3, le retour des dinosaures 8/10



Bon voilà j'avoue, je suis allé le voir en VF, eh oui mais c'était pour la bonne cause aussi, à 5,6 ans, on est pas encore bilingue et puis c'était amusant d'entendre la voix decassel derrière Diego

Toujours aussi bon les petits gars, on a a pour ses mirettes cela saute de tous les côtés, le rythme est excellent, on ne se sent pas perdu. Une histoire de famille et de horde pour les grands et les petits, il y en a pour toutes les bourses, tous les degrés, le second aussi ce qui ne gâche rien... Je pensais qu'il y aurait un peu plus descritch/scrat mais non pas forcément, il est empêtré dans une histoire d'Amour...

Ils ont introduit un nouvel arrivant, une fouine du nom de Buck, l'oeil perdu, le coutelas aux dents, un tarzan d'avant le temps de la jungle en quelque sorte qui va aider manny et ellie (enceinte), Diego le 'redoutable' tigre et les deux compères à retrouver Sid le paresseux qui a été 'confisqué' par un tyrannosaure femelle car il lui avait emprunté ses oeufs qui ont éclos entre temps pour être parent... toute une histoire....

Allez savoir quels sont les mystères et les dangers qui planent sur le petit clan entre les plantes carnivores, les dangers du monde perdu ou encore le terrible dinosaure blanc....Argh en tout cas, allez-y en confiance, vous ne serez pas déçu...

Retrouvez toute l'équipe sur le site Ice of Age

Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Home de Yann Arthus-Bertrand


Je vous conseille vivement de voir Home de Yann Arthus Bertrand, le film est en accès libre sur 
YOU TUBE (jusqu'au 14 juin).
 
Une petite merveille racontant de manière didactique la vie de la terre et l'épuisement progressif de nos ressources. 
 
Une prise de conscience de l'importance de la nature et de l'écologie qui devient chaque jour une préoccupation de chacun. Profitez des images sublimes récoltées de par le monde montrant les mystères et la magie de la terre et de sa diversité. Rencontre avec cette beauté immanente que nous offre notre planète bleue mais qui est vouée à disparaître dans les prochaines décennies...
 

Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Che - 1ère partie : L'Argentin de Steven Soderbergh

On rentre progressivement dans cette version du Che par Soderbergh. Un épisode qui revient que les débuts, l'avant, la période de la guerre, de l'avant révolution, de la prise du pouvoir contre Batista à Cuba (ce dernier s'est emparé de Cuba en 1952). 

On connaît le Che par ses livres, les documentaires, les films qu'il y a eu sur lui, Soderbergh revient sur une période que je ne connaissais pas vraiment avec un rendu vieillissant c'est-à-dire que l'on se trouve entre documentaire et fiction. Alternance de couleurs et de mis en avant plan du Che aux États-Unis, devant l'ONU. Il y a peu de discussion entre lui, Raul et Fidel, on sent que c'est Fidel qui aux commandes et qui se repose sur le Che, un homme de confiance mais aussi et avant tout un homme bon, tourné vers les autres vers ces paysans à qui il rabâche que la révolution va de pair avec l'éducation, l'épanouissement des hommes et des femmes et notamment leur apprentissage de l'écriture, un point central. 

Il est de ces bonnes que le pouvoir ne semble pas pouvoir corrompre, de ces figures emblématiques finalement ne peuvent pas durer éternellement car il s'inscrive dans un moment, dans un état qui est celui de la pureté, de la vérité et l'absence de compromission avec soi-même, avec ses idéaux, c'est peut être cela que montrera la seconde partie, la vie pour les idées et un idéal envers et contre tous les jeux politiciens. On le sent déjà, Fidel a une autre vision, utilisatrice, opportuniste des autres, pour arriver à ces fins par d'autres moyens.


Il y a de l'inattendu et de la pureté dans ce film, un regard photographique bien établi. Il s'agissait d'une époque tout de même, qu'on se le dise, le Che n'a pas trente ans lorsqu'il est à Cuba, lui l'Argentin, le docteur à barbe qui a parcouru une bonne partie de l'Amérique du Sud avant d'arriver là; lui qui demande très tôt à Fidel de le laisser partir pour lancer la révolution dans toute l'Amérique du Sud... On sent dans son discours aux Nations Unies qu'il est contre l'impérialisme américain et l'engrenage dans lequel celui entraîne d'ailleurs d'autres pays qui en devienne aveugle ou presque... devant l'histoire, leur histoire... Un très beau discours que celui de 1964... Par contre, je vous conseille de connaître un peu la vie du Che avant d'y aller car vous n'aurez pas de background sur l'avant... Pour le synopsis, lisez plutôt le résumé : "Cuba, 1952 : le général Fulgencio Batista fomente un putsch, s'empare du pouvoir et annule les élections générales. Bravant ce dictateur corrompu, un jeune avocat, Fidel Castro, candidat à la députation sous la bannière du Parti du Peuple, passe à l'action. Dans l'espoir de provoquer un soulèvement populaire, il attaque avec 150 jeunes la caserne de Monaca le 26 juillet 1953. L'opération échoue ; Castro passe deux ans en prison. Amnistié en 1955, il s'exile à Mexico. Pendant ce temps, au Guatemala, un jeune Argentin idéaliste, Ernesto Guevara, se lance en politique. En 1954, lorsqu'un complot militaire soutenu par la CIA renverse le gouvernement, démocratiquement élu, de Jacobo Arbenz, Guevara se réfugie au Mexique. Après une première prise de contact au Guatemala, il rejoint un groupuscule révolutionnaire cubain. le 13 juillet 1955, dans un modeste appartement de Mexico, Raul Castro présente Guevara à son frère aîné, Fidel. Une rencontre discrète, qui marque une date clé dans l'histoire de Cuba. Guevara se voit immédiatement confier une opération de guérilla en vue de renverser Batista. Les Cubains affublent le jeune rebelle d'un sobriquet courant en Argentine : "Che". 26 novembre 1956 : Fidel Castro embarque pour Cuba avec 80 rebelles. L'offensive se solde par un massacre : seuls douze hommes en réchappent, dont le Che (médecin du groupe) et Castro. Réfugiés dans la Sierra Maestra, les "barbudos" déclarent la "guerre totale" au régime de Batista. Guevara prouve ses qualités de combattant et se rend indispensable à ses compagnons. La résistante s'intensifie, gange toute l'île. 1er janvier 1959 : les rebelles célèbrent leur victoire à Santa Clara, le dictateur s'enfuit"

Sinon, question lecture, je vous conseille la guerre de Guérilla paru en 1971 chez Maspero (évidemment...)

Et puis, Benicio Del Toro, est plus que crédible en Ernesto Che Guevarra





Lire la suite
Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

L'Oeil du mal (eagle eyes) de D.J. Caruso [5/10]


Houla la, je file un mauvais coton moi... qu'est-ce qu'il m'a pris d'aller voir Eagle eyes... Bon je dois dire que je ne suis pas très inspiré ces derniers jours, il n'y a pas grands choses, je ferai  mieux de m'abstenir... on verra bien mercredi...

Enfin voilà, j'y croyais moi au film Big brother is watching you mais bon même si le rythme est là haletant, palpitant, il n'y a quand même pas grand chose de novateur dans cet épisode remixé façon War games version amélioré fin 2008 avec les trucages et toute la panoplie de buzz qui existe en plus aujourd'hui.

Oui, c'est vrai que c'est flippant mais bon on a quand même du mal à y croire à cette interconnexion de tout, de cette surveillance de tous les instants qui voit la vie de deux individus choisit un peu par hasard, enfin pas tant que ça au final se voir propulser agentsultra-secrets, détenteur d'un savoir et d'une dextérité hors pair, leur permettant d'échapper au FBI de manière magistrale et pourtant celui-ci n'est pas en reste et réfléchit vite et bien, non vraiment.
Bon il est vrai que l'action est au rendez-vous et quand on voit Quantum of solace (autre erreur magistrale), c'est clair que côté action, on préfère celui-ci... mais bon ce serait bien d'aller plus loin, de pousser un peu la réflexion de retrouverGattaca ou un autre bon film en sous main, enfin d'avoir un peu de répondant que diable. Ici, il n'est question que d'une succession de scènes d'actions qui s'enchaînent sans fin... Au moins ils auraient pu nous épargner cette fin à l'américaine et faire un exemple, un martyr et en tirerles conséquences, c'est toujours trop facile d'avoir le dernier mot...

Voilà, vous l'aurez compris, on évite.... sauf pour les adeptes...


Lire la suite