Oaip eh bien c'est pas folichon quand même ce nouvel opus des frères Coen.
Bon c'est vrai qu'après No country for Old men on ne pouvait pas s'attendre à un autre petit bijoux mais quand même... de là à nous sortir celui-ci. Enfin, quelques uns ont bien ri de cet épisode donc je suppose que cela a quand même fonctionné pour certains... tant mieux mais pas pour moi. Bon c'est vrai que c'est complètement loufoque et espiègle et que les acteurs sont là pour rehausser le tout mais quand même ils en font un peu trop, Brad Pitt le premier en écervelé de première mais c'est vrai qu'avec Georges il forme quand même un beau duo et puis on notera quand même lesbnelles phrases prononcées par le Président des États-Unis à la fin du film... c'est sûrement un réel qui existe, malheureusement d'ailleurs ou heureusement allez savoir. L'ambassade russe est la digne héritière des années ou le froid régnait et un peu trop caricaturale quand même et Malkovich est encore tombé sur la tête mais cela, c'est plutôt bon enfant...
Ah oui mais de quoi s'agit-il au fait ... Eh bien d'un analyste de la CIA qui est mis au rencard; il décide alors d'écrire ses mémoires... Sa femme veut le quitter et a depuis quelques temps une relation avec un ancienMarshall, Brad pitt et Linda Litzke sont employés d'un gymnase et tombe sur le cd contenant les mémoires de l'analyste, ils pensent pouvoir le faire chanter, cela permettrait notamment de payer à Linda une série d'opérations de chirurgie esthétiques. C'est alors que tout s'enchaîne entre imbroglio et amateurisme, touts'interconnecte et les évènements se précipitent sans qu'ils soient évidemment maîtrisés, c'est un mess, un bordel innommable que la CIA doit gérer...
A la limite, ils auraient dû pousser encore plus loin la loufoquerie et le délirant, j'aurai plus apprécié... so BOF BOF
Bon eh bien voilà, c'est fait, c'est passé et le résultat va au delà de mes espérances.... c'est nul, tout simplement, je m'en doutais un peu à vrai dire mais je confirme, c'est franchement très mauvais. Aucun scénario où si piètre... on se demande pourquoi gaspiller tant d'argent dans ce genre de film. Dans certains films du genre on peut le prendre au second degré et bien s'amuser mais là, même pas... même si le propos sous-jacent, la préservation de la planète doit être au coeur de nos préoccupations.
Keanu reeves est Klaatu, un homme venu d'ailleurs qui a l'apparence, dont le corps est humain, il vient tout simplement préserver la Terre. De qui ? eh bien de nous bien entendu et au détriment de qui ? de nous évidemment, c'est un peu la seule solution que le conseil des civilisations a trouvé : éradiquer les hommes pour permettre à la planète de survivre. Radical en tout cas mais c'est sans compter sur la relation d'une mère avec son fils et d'une symphonie, tout peut peut être encore basculer....
Un remake d'un film de robert Wise des années 50, je n'ai pas vu ce dernier mais en tout cas la "remastérisation" 2008 est à éviter autant que possible...
Après un premier volet Mesrine, l'instinct de Mort très réussi, voilà une seconde partie tout aussi bien réussie.
Au départ, j'avais cru ouïr que cela ne serait pas le cas, que la deuxième partie était décevante. Eh bien non, je dois dire qu'en plus de 4 heures, Jean-François Richet garde toute sa force et ne nous laisse que très peu respirer dans cette histoire romancée mais bien réelle. On ne pourra que sourire des diverses escapades de Mesrine, de sa capacité à embellir la situation, de sa manière de revendiquer un certain humour et un franc parlé bien établi, une certaine vision de la presse aussi.
L'évasion de Lille est rocambolesque, l'arrestation par broussard au champagne est quelque peu idyllique et il faut de part et d'autres avoir une sacré répartie pour pouvoir en arriver là même si la fin des fins laisse penser à une machination bien organisée pour faire disparaître un personnage devenu au fil des ans de plus en plus incontrôlable. Il s'agissait alors d'une époque quelque peu formidable, ou encore le rêve du tout est possible existait, même pour les bandits de grands chemin. Toujours cette vision romantique qui ressort du film même si c'est la violence qui est là derrière et comme le dit l'avocat général, il ne s'agit au final que d'un gangster, d'un voyou derrière ses airs de bon vivant. Il est vrai que celui-ci était un peu différent, plus fantasque, plus fou, 4 évasions dont une de la santé après quelques années en quartier de haute sécurité, on comprend que les conditions de détention ne sont pas optimales et si dans son cas un retour à la vie normale n'était pas envisageable, envisagée, il n'empêche qu'il y a manière et manière pour traiter les êtres humains. Quelques coups de chance aussi comme cette partie de campagne ou encore cette petite visite à al police ou pour voir son père, au nez et à la barbe de la gendarmerie...
Donc, à la fois un grand bonhomme mais également et surtout un grand enfant qui s'énerve pour un rien. Un homme qui n'est pas en phase avec le système et qui au delà de toute revendications politique ne fait que se placer en dehors des lois établies, il sait qu'il ne vivra pas très longtemps, qu'il est allé trop loin et que la seule issue pour lui est la mort qui l'attend et pourtant au lieu de partir ailleurs, il reste à Paris, tout simplement...
On ne s'embête pas, au contraire et toujours Vincent Cassel aux commandes qui mène de bout en bout ce personnage épique qui aurait largement pu figurer dans les romans policier mais qui reste bien réel au final...
Avec Hunger, on devait s'attendre à quoi ? je n'en ai aucune idée, j'avais juste vu la bande annonce, un peu énigmatique mais belle, un surveillant sous la neige qui s'interroge, peut être ? la neige qui tombe, les flocons qui absorbe le sang. Aussi, n'avais-je aucun a priori et plus un bon feeling... Malheureusement, le résultat me semble quand même assez décevant par rapport au sujet traité.
En effet, de la violence et de la violence encore et encore. Non pas gratuite, loin de là, mais on apprend presque par la bande le pourquoi du comment de la "Blanket and No-Wash Protest" qui s'éternise depuis combien de temps avec son lot d'horreur, de cellules pleines de merde,... Les raisons de la lutte de ces militants de l'IRA, de ce militant Bobby Sands en particulier sur lequel l'histoire se focalise. L'horreur des quartiers de sécurité et cette absence de négociations des britanniques, de ce combat frontal entre deux parties, entre l'IRA et le gouvernement tannique, lutte sans fin, enfin cela semble aller mieux depuis quand même quelques temps mais a quel prix, on connaît le prix du sang qu'on pu payer toutes les familles meurtries par cette guerre.
Les droits revendiqués : "The protest continued with no sign of compromise from the British government, and by late 1979 nine out of ten newly arriving prisoners were choosing to join the protest.[10] In January 1980 the prisoners issued a statement outlining what were known as the "Five Demands":
The right not to wear a prison uniform;
The right not to do prison work;
The right of free association with other prisoners, and to organise educational and recreational pursuits;
The right to one visit, one letter and one parcel per week;
Full restoration of remission lost through the protest" (Wikipedia)
Lire également l'article du Guardian sur le sujet : The legacy of the hunger strikes : Bobby Sands and nine other republican prisoners died on hunger strike in Long Kesh 25 years ago. What became of those who survived? Melanie McFadyean finds seven of them and asks: was it all worth it?
Horreur de la répression des prisons, de la détermination sans failles des deux côtés et des représailles qui ont pu s'en suivre. trop long entretien avec le père Dominic Moran pour annoncer sa volonté d'entamer une grève de la faim... C'est la lente descente aux enfers pour Bobby Sands qui décide de revendique encore et encore ses droits, notamment celui d'être reconnu et d'obtenir le statut de détenu politique alors que l'on le traite de vulgaire criminel comme tous ses compagnons. Le bras de fer a commencé, combien devront mourir pour que la situation bouge ? En tout cas, on suit cette longue route vers la mort, ce long chemin de croix qui est la seule option que ces hommes ont pu trouver pour revendiquer leurs droits.
Dommage que le rendu soit pas à la hauteur du propos...
Voilà qu'après La nuit nous appartient (We Own The Night) en 2007 James Gray revient avec Joaquim Phoenix. Dans cette aventure, il est avec la belle Gwyneth Paltrow et la encore plus charmante Vinessa Shaw, Isabella Rossellini étant la mère attendrie...
Bon tout d'abord et envers et contre les quelques critiques que j'ai pu lire de ci de là, je me suis senti un peu piégé. Piégé dans cette histoire d'amour à facette multiples mais assez bien connue et tellement transparente... une fille amoureuse d'un homme qui sort d'une relation où il a souffert, une autre fille qui débarque, amante d'un père de famille. Voilà le triptyque, sur fond de New York où la belle pomme est resplendissante, de milieu juif newyorkais (un peu quand même) et tout ça qui s'entremêle pour un rendu presque évident tellement cela saute aux yeux... au final un scénario vraiment pas terrible en comparaison de La nuit nous appartient.
Par contre une rencontre suave et un Joaquim Phoenix au sommet de son art qui joue ce personnage central, un peu perdu dans la vie, dans l'esprit qui hésite longuement, est fragile, un peu barge aussi, enfin un grand monsieur en tout cas...
Vous avez les ingrédients, à vous de choisir maintenant