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Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen (7/10)

Voilà un rafraîchissement a déguster de manière entière. Non pas qu'il s'agisse d'un film d'exception mais parce qu'il est frais, agréable en bouche et aux yeux tout simplement. Eh oui, retrouvez la belle et encore jeûne (24 ans) Scarlett Johansson bien connue maintenant de nous après lost in translation,...dernière égérie en date de Woody Allen (Sccop). Puis viens la non moins belle Rebecca Hall (The prestige) et enfin la plus belle et charmante femme qui soit en la personne de Penélope Cruz dont on ne compte plus les apparitions que cela soit chez Almodovar où...Elle est lumineuse et avec airs de femmes fatales (pas que des airs d'ailleurs).

Aussi sur fond de musique d'ambiance le ravissement est là, où les méandres de la Vie entre Vicky qui rêve d'une vie rangée, classique et Cristina qui ne se contente jamais de rien et pour qui les conventions ne sont pas ce qu'elle recherche. rencontre innoportune ou pas avec Juan Antonio (Javier Bardem),, un peintre catalan qui leur offre de passer le WE avec lui à Oviedo. C'est le début de bouleversements qui s'amplifieront au cours du WE et du séjour à Barcelone. De son côté Juan Antonio sort juste d'une relation trouble avec son ex-femme Maria Elena (alias Penlope cruz) pour laquelle il a une passion sans fin mais avec laquelle il ne peut pas vivre. Le catalyseur se fait avec Cristina (Scarlett Johansson), qui permet a ses trois êtres de vivre à leur rythme, une étrange relation commence tandis que Vicky s'enferre dans son choix et déjà sa raison vascille surtout lorsqu'elle voit l'amie de ses parents se confier à elle et qu'elle revoit Juan Antonio. Le trouble est là, combien de temps tiendra t-elle...  Difficile que de connaître ses sentiments, de choisir sa voie et de s'y tenir, en tout cas, une belle tranche de vie de 4 êtres sur cette bonne vieille terre...

Un bol d'air frais dans ce doux automne ...

La playslist Society l'a également vu

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Appaloosa de Ed Harris



Après Pollock en 2000, Ed Harris revient en tant que réalisateur et acteur d'Appaloosa, un western nouveau genre. 

Après avoir revu il y a très peu de temps Little Big man avec Dustin Hoffman, un film merveilleux à tous égards et que je vous reconseille vivement une nouvelle fois, voilà que notre action débute 10 ans  Little Big Horn ou la fin du général custer, le fou sanguinaire. On est en 1882 et la Loi dans les profondeurs de l'ouest, n'est pas encore des plus respecté. La vie d'un Marshall ne coûte guère et l'impunité est souvent monnaie courante. mais c'est sans compter sur ED harris, alias Virgil cole et son fidèle adjoint Everett Hitch (Viggo Mortensen l'ami de toujours) qui tombe sur la petite ville minière d'Appaloosa qui est sous la coupe de Randal Bragg (le méchant Jeremy Irons)et de ses hommes. Les notables livrent la ville à Virgil cole pour qu'il y remette un peu d'ordre eux, qui sont censés être de fine gâchette. Dorénavant, la Loi c'est eux... étrange manière de faire que celle qui prévalait avant enfin c'est peut être pas si éloigné des manières d'aujourd'hui finalement...

Et puis apparaît Allison french alias René Zellweger la belle endormie au milieu de l'ouest. une femme au milieu de ce désert et quelle femme, une de celles qui a besoin de réconfort, qui se lave tous les soirs, est élégante, cuisine, a des manières délicates, est jolie, bien habillé mais dont le seul défaut est de devoir être avec le mâle dominant, une de ces femmes "animales" qui a peur de tout et qui veut être protégée. C'estCole qu'elle choisit pour commencer...

L'idée est simple, les deux compères doivent ramener l'ordre en arrêtant Randal Bvragg accusé du meurtre de l'ancien Marshall mais tout est simple et compliquée là-bas surtout quand les frères Shelton se mêlent à la partie, eux aussi de fines gâchettes. Donc un petit western qui ne vaut évidemment pas le bon, la brute et le truand pour ne citer que lui mais qui se laisse regarder sans déplaisir. Aux commandes unEd Harris efficace et plein de ce sang froid si maîtrisé et dans un rôle qui lui convient à merveille, l'absence des sentiments, ces petits yeux bleus, cette attitude sèche, sans délicatesse et sans fioriture, le regard transperçant et l'instinct du chasseur, du traqueur pour qui la Mort n'est même pas chose à envisager.

L'ouest est encore là, bien présent et même s'il ne casse pas la baraque, ce petit western se laisse regarder tranquillement, on est pas transporté mais bon voilà, un moment sympathique...

Enfin rendons hommage quand même à Paul Newman qui nous a quitté il y a peu où il est quand même hallucinant dans Butch Cassidy et le Kid avec son fidèle compagnon de toujours Robert Redford ... à revoir impérativement...




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La belle personne de chritophe Honoré

Me voilà calfeutrer dans mon fauteuil en attendant que commence doucement la belle personne sous le patronage de Arte, à Beaubourg, c'était la moindre des choses que je pouvais faire après la belle critique de la playlist society...

Eh bien je dois dire que mon sentiment est assez partagé sur ce très beau film qui pourrait passer comme mièvre aux yeux de certain(e)s mais qui a pour moi une très belle vie. Une histoires de vies qui s'ancrent finalement dans un réel très bien vu, on ne peut plus juste, l'âge de ces jeunes lycéens, qui pour certains ne le sont presque déjà plus, la fragilité des coeurs et des corps, la recherche de ce que l'on est réellement, de ce que l'on sera, cette soif de vie qui peut être à la fois incommensurable et réduite à peau de chagrin en un instant. Les rapports avec les adultes, surtout ici avec Le professeur. 

Des acteurs et actrices d'une justesse on ne peut plus touchante, vibrante. Louis Garrel, alias professeur Nemours et le choisir en professeur d'italien n'aurait pu mieux tomber tandis que le groupe des amis qui voit arriver Junie, la cousine de Matthias offre un résumé rapide d'une bande de copains copines sympathique et attachante. Et puis c'est surtout l'Amour avec un grand A mais aussi, et déjà avec un petit a qui est là, au coeur de la tragédie. Junie est en proie aux doutes, elle a trouvé en Otto un compagnon qui peut sembler complètement décalé mais qui lui ressemble par sa pureté, son refus apparent et réel de compromis, il y en a peu mais ils existent ces personnes, ces êtres d'une sensibilité à fleur de peau qui refusent toute compromission. Elle est belle, naturelle, farouche aussi et sait où l'Amour peut la mener, à la passion mais également à la perte de l'être aimé, à cette illusion qu'elle pressent et surtout qu'elle voit oeuvrer tout autour d'elle, le mensonge, la trahison, la peur des sentiments et de l'autre, des Autres. Elle ne pourrait supporter cette perte, cette mascarade même si elle Aime. Choix difficile que de s'affranchir de ces barrières et de voir la vie selon ce prisme.

Une période de fragilité que nous montre avec discernement et sensibilité Christophe Honoré qui nous emmènes dans un Paris qui pourrait être dans presque n'importe quel arrondissement, le lycée est vétuste, impersonnel, le bar du quartier un de ceux dans lesquels on a pu également trouver refuge et puis voilà, rien ne transparaît d'autre ou presque. Et Christophe Honoré d'arriver à intégrer les chansons de Beaupain de manière subtile et bien choisie avec Otto par exemple (que je n'aime pas d'ailleurs...). Assurément en tout cas un très beau film librement inspiré de la Princesse de Clèves  Madame La Fayette (1678)

Voilà voilà, allez vous faire une idée in situ 

7,5/10


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The love Guru de Marco Schnabel



Honte sur moi, je sais bien mais bon voilà, autant vous évitez une déconvenue cuisante... alors bien entendu, n'allez pas voir The Love Guru, avec Mike Myers.

Je dois dire que l'on peut quand même se demander comment ce genre de film peut sortir et comment on (je) peut aller voir des aneries telles que celle-ci, c'est pas croyable, je lui donnerai largement une note de 1/10 et encore je suis encore sympa. Bon c'est vrai que je l'avais cherché sur ce coup là...

Je ne vais pas vous résumer l'affaire, le synopsis sera bien suffisant.... "Pitka est l'un des gourous les plus célèbres du monde. Le deuxième, pour être précis. Ses airs inspirés, ses trésors de sagesse, son aura mystique captivent les foules autant que son abondante pilosité et les insondables dictons et prophéties dont il émaille ses sermons. Ce sage n'a que trois ambitions : instaurer la paix universelle, éclairer l'humanité... et passer au Journal de 20 heures.
Pitka était un petit Américain ordinaire jusqu'au jour où sa famille l'abandonna aux portes d'un ashram et aux bons soins de l'excentrique gourou Tugginmypuddha. C'est dans l'obscur village indien de Harenmahkeester qu'il découvrit les secrets du monde en compagnie de son ami et futur rival, Deepak Chopra. Aujourd'hui, Chopra est le n°1 des gourous, et Pitka arrive à peine à se faire inviter sur les chaines régionales". Il sera engager par la belle et terrible Jessica Alba (voilà le pourquoi du comment... enfin cela n'excuse rien) pour aider un joueur de L'équipe des Maple Leaf (Toronto) qui a des soucis avec sa femme qui vient de s'amouracher de Jacque Frandes des Kings (Justin Timberlake)... tout un programme en tout cas...

So vraiment pas une patte de canard à fouetter alors passez votre chemin et restez sur une autre planète, cela vaudra mieux pour votre santé mentale....



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Parlez-moi de la pluie d'Agnés Jaoui



Voilà que revient Agnès Jaoui et la bande, enfin surtout Jean-Pierre Bacri accompagné de Jamel Debbouze et Pascale Arbillot. Eh bien j'ai été un peu déçu à vrai dire. Oui, il n'est évidemment pas question de revenir sur le jeu des acteurs, on le sait, ils sont bons et j'ai une préférence par ordre décroissant pour jean-pierre Bacri, Agnès Jaoui of course.

Non, c'est plutôt le film dans son ensemble auquel je n'ai pas accroché. 

Des hommes, des femmes tous perdues dans leurs vies. Des vies simples et complexes à la fois. Un Bacri rêveur, perdu dans les airs, une Jaoui qui est forte mais pas heureuse, peut être arrivera t-elle à changer le cours des choses, c'est sûrement elle qui en a le plus les capacités, sa soeur Florence a été trop meurtrie dans son enfance pour pouvoir remonter la pente... Jamel lui est dans le souvenir, dans la plainte, dans l'absence de décision et le décalage, il n'est pas bien dans sa peau, agressif mais peut être trop, cela n'apporte pas grand chose, on sent que quelque chose larve entre lui et Jaoui mais au final, ce n'est pas vraiment crédible cette dent qu'il a depuis des années, on y croit pas trop. Sa vie effacée avec sa femme... et leurs rapports

Globalement pas réellement un scénario emballant de mon point de vue, à la limite un peu chiant je dois dire, heureusement qu'il y a la belle personne et la superbe critique  qui donne envie d'y aller de benjamin... Voilà je ne vais pas pas m'étendre plus sur le féminisme, l'engagement en politique et la difficulté des petits agriculteurs; le passé qui agit sur notre futur, l'absence de décision de beaucoup qui au final ne sont pas heureux et subissent plus qu'ils agissent bien que je me doute que cela ne soit pas toujours aussi simple...

5/10...




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