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Le Premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon




Après avoir vu il y a peu de temps le premier film de Remy Bezançon Ma vie en l'air avec Vincent Elbaz et Marion Cotillard qui était sympathique j'ai été agréablement surpris par Le Premier jour du reste de ta vie.

Avec un Jacques Gamblin charmant qui ressemble de plus en plus à Dutronc d'ailleurs, un chauffeur de taxi qui devrait arrêter de fumer... marié, de longue date à la très sympathique et superbe Zabou Breitman avec qui il a eu trois enfants: Albert,  Raphaël et Fleur.

Et voilà que tout commence par un enterrement, celui d'un compagnon lui aussi partie intégrante de la famille, ils seront inconsolables et surtout, Fleur déclare que plus rien, dorénavant ne sera pareil à avant. Inéluctable, en fait, les enfants grandissent, parfois trop vite alors que les parents peuvent sembler au yeux des nouveaux jeunes se déliter même si ce n'est pas toujours le cas (c'est pour se rassurer ici...).
Premier apart, première copine, une pizza et les septs mercenaires, c'est pleins de souvenirs qui reviennent et à chacun de faire sa vie, entre un grand père enfoui dans ses souvenirs et qui n'est pas très habile et attendri avec son fils; AvecRaph, c'est différent, il lui apprendre à goûter le vin. Fleur elle aussi grandit, elle est grundge , métal, a des peines d'amour et puis c'est quand même l'heure du Premier jour du reste de sa vie qui arrive, un peu trublion mais cela s'efface vite... les frères s'engueulent, se dispute un peu, rien ne sera plus comme avant, le mariage arrive, la vie et ses directions étranges parfois... des chemins qui n'étaient pas voulus, sentis ? Lorsque l'on ne sent plus soi, il est toujours temps de remettre ses idées en place et de changer de voie... Mieux vaut le faire que de regretter. EtRaph de se rappeler inopinément le numéro de téléphone de la belle Moira, est-ce qu'il pourra la revoir après tout ce temps, est-ce quemagic fingers est toujours là ? Et puis Zabou , elle aussi se pose des questions sur sa vie, son couple est es enfants qui partent les uns après les autres même si elle a repris des études, ce n'est pas toujours simple, enfin quoique...

"Cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain"

Voilà, un peu fourre tout ces quelques lignes mais à la fois c'est difficile de tout résumer et de tout dire en ligne droite, la famille, les parents, les enfants, les grands parents, les souvenirs, les ami(e)s, la mort c'est un peu la vie qui bouillonne et qui avance dans tous les sens et au final le cycle qui recommence, qui se relance de lui-même, un mort pour un vivant ou quelque chose comme cela, allez savoir.Alors allez-y , même s'il y a parfois quelques longueurs, c'est un très beau film, un film de vie, un film où la réalité emporte sur la fiction et où la chanson "Le Premier jour du reste de ta vie" d'Etienne Daho prend tout sa signification (un retour aux sources n'est-ce pas Paraglider...)

Et voilà ce qu'en pense le Journal Le Monde et il y a un peu de C.R.A.Z.Y dans ce film comme le dis Through my eyes


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The Bank Job (braquage à l'anglaise) de Roger Donaldson

Eh bien franchement bien plaisant ce petit film aux allures années 70 basé sur une histoire vraie en plus.

Lorsque quelques méchants garçons sont contactés par Martine, une de leur ancienne amie qui a un tuyau pour braquer de manière quasi infaillible une des plus grosses banques londonienne, pourquoi refuser ?
Terry qui s'était rangé mais avait encore quelques problème de cash est d'accord avec ses 5 acolytes ils montent patiemment le casse du siècle mais au final, qu'est-ce queMartine, leur vieille copine veut exactement ? qu'est-ce qui se trouve dans le coffre-fort n°118.

Lorsque le gouvernement et le M6 de l'époque veulent quelque chose de compromettant, surtout s'il s'agit d'une personne de la "Royalfamily ", plus aucune limite n'existe surtout si ces photographies sont détenues par un activiste un peu trop voyant et revendicatif. Mais dans une banque londonienne de ce type, se cache également d'autres secrets et c'est le premier ministre lui-même qui pourrait sauter ? allez savoir ce que recèles les coffres-forts des banques, les secrets les plus absolus perdurent pour le meilleur et pour le pire aussi...

Enfin, un petit film rondement mené avec un bel accent de là-bas et puis rien n'est jamais simple aussi quelques complications vont survenir et quelque peu gâcher un si beau job...



On peut lire sur le Guardian : "Thirty-six years ago, one of the most remarkable and daring bank raids shocked Britain. The 'walkie-talkie bank job' saw £500,000 - worth £5m today - stolen from Lloyds in London's Baker Street and the crime was never solved.
Now the film industry is to attempt to explain why the robbery and its investigation have remained secret. The story, which will incriminate high-ranking police officers, the secret service, politicians and a prominent member of the royal family, is to be at the centre of The Bank Job, starring Saffron Burrows and Jason Statham as bank raiders. It was written by Dick Clement and Ian La Frenais and results from co-operation with a 'deep throat' informer who was involved in the original investigation.Reports of the raid were on the front pages of newspapers for a handful of days in September, 1971. Then, oddly, a government gagging order, or D Notice, was imposed to prevent further coverage. The raid had already attracted national attention because of apparent negligence by police who failed to act quickly following a fluke tip-off from a member of the public who overheard the robbers talking on two-way radio".



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La Cité des hommes de Paulo Morelli



Autant j'avais trouvé cidade de deus (la cité des dieux) tout à fait excellent, autant, j'ai trouvé la cité des hommes un peu quelconque. Bon c'est vrai, j'avais lu quelques critiques pas très avantageuses mais bon je m'étais dit que cela pouvait aller. Eh bien en fait on est quand même très loin du très grandCidade de deus réalisé par Kátia Lund et Fernando Meirelles avec une esthétique tout à fait grandiose, d'ailleurs je vais le revoir d'ici peu, cela me permettra de boucler le tour dans l'autre sens. Et puis l'histoire était également forte en rebondissement et en intensité.

Avec la cité des hommes, on retrouve les mêmes protagonistes de départ, essentiellement Acerola et Petit orange dans la vie quotidienne de la Favela. Acerola est maintenant père et pas très en phase avec son rôle, sa mère essaye de tout faire pour s'en sortir. Petit orange est amoureux de la soeur d'un gars d'un gang, en quête de racine; il essaye de trouver son vrai pèreaidé en cela par Acerola . La Favela se voir prise par une sorte de mini coup d'état et pris entre deux feux, il faut se cacher et attendre que passe la tempête à moins des'enrôler à son tour dans cette bande et lutter pour régner sur la Favela, régner combien de temps ....

Difficile de devenir un autre dans la Favela, de s'en sortir et de s'occuper de soi et de sa famille. Entre fusillades incessantes, perte de repère, père absent où sans avenir et au passé douteux... Ce qui est certain c'est qu'après avoir vécu dans la Favelas, la vie doit avoir un autre goût... une histoire d'amitié et de choix, essentiellement celui de devenir Homme tout simplement ce qui n'a rien d'une gageure lorsque l'on a à peine 18 ans et que l'on a déjà vécu tant de choses...

En fin de compte, le film essaye de faire une sorte de synthèse avec la série télévisée du même nom en 19 épisodes qui a vu le jour après que le film la cité des dieux soit sorti.

Voilà, rien d'exceptionnel au final, un peu trop caricatural et simpliste à mon goût mais cela se laisse voir


Le début de la série la cité des hommes...

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WALL·E par Andrew Stanton




Qui a fait tout un tintamarre avec ce Wall-E ? On se le demande, encore du buzz marketing pour finalement pas grand chose... Ce n'est pas le film qui marquera une génération comme cela avait été le cas avec E.T à son époque...

En exergue, un petit dessin animé pour commencer très amusant, un lapin magicien qui a faim...

Ensuite, eh bien partez sur la terre abandonné par l'humanité pour cause de sur-pollution il y a d cela environ 700 ans et qui survit sur l'Axiom, un immense vaisseau-arche dans lequel la vie est bien différente, rythmée presque par la seule heure des repas sans qu'il n'y ait presque plus de contact entre les personnes autrement que par écran vidéo interposé... un bien triste sort qui attend nos descendants.

Alors que sur Terre, un dernier robot nettoyeur, Wall-E, compacte des déchets et construit des grattes-ciels en collectionnant des objets ayant du sens pour lui et en écoutant une comédie musicale dans son antre, il est seul, craquant et tout amusant. Lorsque débarque du fin fond de la Galaxie Eve, un autre robot dernière génération, après une , petite phase d'appréhension il tombe littéralement amoureux de cette nouvelle compagne qui a pour mission de découvrir si la vie peut encore être possible sur terre ! Et lorsqu'elle doit repartir et emmener sa découverte,Wall-E n'entend pas la laisser partir sans rien tenter, le voilà en route pour l'aventure et l'Amour.

Alors c'est vrai que le petit Wall-E est assez étonnant, bien pensé et qu'il se passe quelque chose entre eux deux mais voilà, le dessin animé ne contient que très peu de dialogue à part "Walli" ou "Eve", que le message délivrée est un peu trop caricatural, que l'on s'embête, en tout cas moi au moins sur un film d'animation de seulement 1h37 et puis qu'il n'y a pas grand chose d'original en fait...

So assez déçu, et on ne reviendra pas avec un petit bambin, quoique, difficile de savoir si les enfants vont bien accrocher après Kung Fu panda ou les chroniques de Narnia...


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Wanted : choisis ton destin de Timur Bekmambetov



Eh bien franchement j'ai été agréablement surpris après la débandade de Hancock, un autre blockbuster, d'autres super-héros en puissance qui viennent chatouiller notre monde. En l'occurrence, une belle brochette d'acteurs avec Terence Stamp, Morgan Freeman, Angelina Jolie,... c'est déjà pas mal, la tendance est à la dilettante avec des acteurs de plus en plus connus sur le marché des super-héros...

Peut être demain ou depuis quelques vous réveillez-vous avec des envies de destin autre que celui dans lequel vous avancez et alors peut être aurez-vous également la chance/le malheur de découvrir que vous n'êtes pas celui que vous pensiez être et que votre vie ne sera plus jamais pareille à celle d'avant ce jour. C'est souvent à double tranchant ce type de situation, à la fois un désir incommensurable et à la fois la peu de l'inattendu, du lendemain.

C'est un peu ce qui arrive de manière abrupte à Wes, cet account manager tranquille et un peu looser qui se fait engueuler par sa boss et se fait chiper sa copine par son pote... il s'avère qu'il a la capacité de devenir un des membres de la très secrèteconfrèrie "Fraternity", un organisation millénaire composé des meilleurs assassin que la terre ait connu dont le père de Wes qui semblerait avoir été abattu par un ancien... La "Fraternity ", a depuis plus de mille ans à sa charge d'être le bras armé du destin, à travers elle, c'est la lecture d'une toile gigantesque de destinées humaines; elle agit au nom et pour le compte du destin et supprimeainis ceux qui ont été désignés comme tel sans rechercher à détourner l'Histoire.... Que va faire Wes....

Un bon petit film d'action à siroter tranquilou, on est d'accord on reste dans la veine des blockbuster mais bon c'était bien sympa en tout cas...
 
Au-delà du film, c'est l'histoire du destin, de la fatalité (fate) qui est ici contée. A l'origine du destin sont les Parques (Moires). Dans la mythologie greco-romaine, elles sont nombre de trois Clotho, Lachésis et Atropos (respectivement Nona, Decima et Morta en latin). Elles veillent à la destinée des hommes, des mortels mais pas seulement, même les Dieux sont impuissants devant elles et plient devant leur exigences. On ne monnaye pas avec la destinée...

D'après ce que l'on peut lire sur Wikipedia, les Parques se répartissent le travail de la manière suivante :

"Clotho, ainsi nommée d'un mot grec qui signifie « filer », paraît être la moins vieille, pour ne pas dire la plus jeune des Parques. C'est elle qui tient le fil des destinées humaines. On la représente vêtue d'une longue robe de diverses couleurs, portant une couronne formée de sept étoiles, et tenant une quenouille qui descend du ciel en terre. La couleur qui domine dans ses draperies est le bleu clair.

Lachésis, nom qui en grec signifie « sort » ou « action de tirer au sort », est la Parque qui met le fil sur le fuseau. Ses vêtements sont quelquefois parsemés d'étoiles, et on la reconnaît au grand nombre de fuseaux épars autour d'elle. Ses draperies sont couleur de rose.

Atropos, c'est-à-dire « inévitable » en grec coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel. Elle est représentée comme la plus âgée des trois s?urs, avec un vêtement noir et lugubre ; près d'elle, on voit plusieurs pelotons de fil plus ou moins garnis, suivant la longueur ou la brièveté de la vie mortelle qu'ils mesurent".

On retrouve les Parques sous d'autres formes dans les trois ombres de Cyril Pedrosa, dans le grand livre un des épisodes de Tetfol d'Eric, chez Gustave-Adolf Mossa, un peintre symboliste


ou encore sous la seule forme de Atropos/Morta dans Au-delà des ombres en compagnie de Thorgal où sous d'autres formes dans la forteresse des dieux quand Thorgal décide dans la Forteresse invisible d'effacer son nom de la pierre sur laquelle il était gravé...

Bon je m'arrête là, mais d'autres références sont les bienvenues où un bon bouquin à lire sur le sujet d'ailleurs...


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